Le temps passé avec des glycémies basses (moins de 3,9 mmol/l) a également été réduit sous pancréas artificiel (2,6 % contre 3,9 %, p = 0,013), et la variabilité glycémique diminuée. Par ailleurs, le taux d’HbA1c a été davantage abaissé avec ce dispositif : 7,4 % contre 7,7 % à 12 semaines (p < 0,0001), "une réduction modeste mais significative", a estimé le Dr Martin Tauschmann (Université de Cambridge, Grande-Bretagne). La consommation d’insuline a été identique dans les 2 groupes, et la prise de poids similaire. L’utilisation du pancréas artificiel sur les 3 mois de l’étude s’est avérée globalement sûre. "Aucune hypoglycémie sévère n’a été relevée. Cependant, Deux patients de chaque bras ont eu une hyperglycémie significative. Et, une acidocétose a été déplorée chez un patient traité par pancréas artificiel en raison d’un problème de perfusion d’insuline avec le dispositif", a reconnu le Dr Tauschmann. Le nombre d’effets secondaires a également été plus important dans le groupe traité par pancréas artificiel que sous pompe (13 événements dont 6 infections respiratoires contre 3).
Dépenses de santé : faut-il responsabiliser davantage les patients?

Christian Syssau
Non
Il faut responsabiliser tous les acteurs : bien sûr prendre conscience du coût des prescriptions par rapport à leur utilité , po... Lire plus
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