Bronchiolite : vers un début précoce de l’épidémie

27/09/2023 Par Marielle Ammouche
Infectiologie Pédiatrie
On s’achemine, comme l’année dernière, vers un début précoce de l’épidémie de bronchiolite, confirment les chiffres publiés dans le point de situation publié le 27 septembre par Santé publique France. L’activité globale reste faible ; mais Guadeloupe et Martinique sont en phase pré-épidémique.
 

On observe ainsi une augmentation de l’activité liée à la bronchiolite en France métropolitaine, confirmant une tendance déjà constatée la semaine dernière. Tous les indicateurs sont concordants sur ce point. Ainsi, en semaine 38 (du 18 au 24 septembre), le nombre d’actes médicaux pour bronchiolite par SOS Médecins a augmenté de 44%, par rapport à la semaine précédente.  Le réseau Oscour constate aussi la même augmentation concernant les passages aux urgences (+42%), ainsi que les hospitalisations après urgences (+44%). « Les augmentations sont comparables à celles observées les deux années antérieures à la même période, traduisant un démarrage à nouveau précoce de l’activité liée à la bronchiolite » commente Santé publique France. En semaine 38, 1 064 enfants de moins de 2 ans ont été vus aux urgences pour bronchiolite. Parmi eux 90% étaient âgés de moins de 1 an et 33% ont été hospitalisés, dont la très grande majorité (93%) avaient moins de 1 an. La part de la bronchiolite était de 14% dans les hospitalisations après passage aux urgences. Malgré la tendance haussière, l’activité liée à la bronchiolite chez les enfants de moins de deux ans reste à un niveau bas en France métropolitaine. A noter cependant, un passage en phase pré-épidémique en Guadeloupe et en Martinique.

3 débatteurs en ligne3 en ligne
Photo de profil de Anne Yven
2,5 k points
Débatteur Passionné
Médecine générale
il y a 2 ans
Arrêtez moi si je me trompe, mais mon expérience de 30 années de médecine générale m'avait donné une certaine idée de la saisonnalité des pathologies, et infusé la notion que la bronchiolite était par essence une pathologie hivernale, au pire automnale fin novembre début décembre, quand le froid et l'humidité ont succédé aux journées automnales encore clémentes. Les médias ne cessent de nous répéter que nous avons eu le mois de septembre le plus chaud jamais enregistré, et relativement peu pluvieux. Pour ma part, si je vois quelques rhumes dans ma patientèle de tous âges, c'est à peu près tout. Donc, comment peuvent ils enregistrer autant de bronchiolites hospitalisées dès à présent, et préjuger de l'efficacité d'un anticorps monoclonal tout juste sorti des éprouvettes à ce stade?
Photo de profil de HENRI BASPEYRE
14,8 k points
Résistant
Chirurgie générale
il y a 2 ans
plus d'IVG,moins de bronchiolites!çà tombe bien on ferme les maternités les unes après les autres!
 
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