
Notice dématérialisée : on connaît la liste des médicaments en expérimentation
L’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) lancera le 1er octobre une expérimentation concernant la dématérialisation des notices de médicaments. Un peu moins de 600 ont été retenus. La liste a été dévoilée le 28 avril dernier. Parmi eux, plus de 400 concernent l’hôpital et un peu moins de 200 la médecine de ville.

À partir du 1er octobre prochain, l’ANSM expérimentera la dématérialisation des notices de certains médicaments. Un QR code affiché sur la boîte sera scanné et renverra vers une notice électronique. En juillet dernier, l’agence avait lancé un appel à candidatures à l’attention des laboratoires. Ils avaient jusqu’au 30 novembre dernier pour y répondre.
Ce 28 avril, l’ANSM a ainsi dévoilé la liste des 590 médicaments retenus dans le cadre de cette expérimentation. 170 concernent la médecine de ville. Parmi eux, du paracétamol des laboratoires Benta Lyon, Opella Healthcare France, Upsa et Viatris Santé, des statines de Sanofi Winthrop Industrie, Teva Santé et Viatris, plusieurs vaccins de Sanofi Pasteur Europe, Pfizer France, GlaxoSmithKline, ainsi que des inhibiteurs de la pompe à protons (IPP) de Healon France, Janssen Cilag, Takeda France, Teva Santé, et Viatris Santé.
Côté hôpital, 420 médicaments ont été sélectionnés, dont des antibiotiques (amoxicilline du laboratoire Panpharma ou daptomycine de Pfizer France), des anesthésiques locaux (comme lidocaïne de Fresenius Kabi France ou ropivacaine de Viatris Santé), des anticancéreux (imjudo d’AstraZeneca ou opdivo de Bristol Myers Squibb), des psychotropes (comme midazolam ou kétamine de Panpharma)...
Si certaines e-notices sont déjà disponibles, pour d’autres, il faudra attendre 2026 voire 2027. La liste complète des médicaments ainsi que leur date de démarrage est à retrouver sur le site de l’ANSM.
Des données actualisées et des vidéos sur le bon usage
Cette expérimentation s’inscrit dans la stratégie portée par la Commission européenne dans le cadre de la révision de la législation pharmaceutique. Elle vise l’accès à une "information dématérialisée". "Une réflexion spécifique sera menée sur l’accès à cette information pour les patients hospitalisés", indique l’ANSM. Elle permet également "une information actualisée" pour avoir les données les "plus récentes" possible, ainsi que des "contenus additionnels", comme "la mise à disposition de vidéos sur le bon usage, l’accès aux mesures additionnelles de réduction du risque et aux dossiers thématiques publiés sur le site de l’ANSM".
Pendant toute l’expérimentation, qui durera deux ans, un comité de suivi se réunira régulièrement pour échanger sur cette expérimentation, identifier les difficultés et mesurer les résultats.
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