Des membres du personnel d’un centre médico-psychologique (CMP) ont été victimes de malaises après la pause déjeuner. Les analyses toxicologiques de l’une d’entre elles ayant mis en évidence la présence dans le sang d’une forte dose de benzodiazépines, le parquet a ouvert une enquête pour “administration de substance nuisible”. Le parquet de Nancy a ouvert une enquête pour “administration de substance nuisible” à la suite de malaises inexpliqués ressentis par deux infirmières et une médecin du centre médico-psychologique (CMP) Antigone à Saint-Nicolas-de-Port, près de Nancy (Meurthe-et-Moselle), rapporte l’AFP. L’ouverture de cette enquête fait suite au dépôt de trois plaintes au mois de janvier dernier, a détaillé à l’agence de presse le procureur de la République de Nancy, confirmant des informations du quotidien L’Est Républicain. “Les plaignantes relatent des malaises après la pause déjeuner (en avril et en décembre 2022 pour les deux infirmières, en octobre 2022 pour le médecin)”, a déclaré le magistrat. Une contamination volontaire ? Le 25 février, L’Est Républicain relatait que l’une des plaignantes travaillant dans cette structure avait ressenti de “violents troubles allant jusqu’à une perte de connaissance”. Suite à son malaise, elle avait été transportée dans un service d’urgences à Nancy. Des analyses toxicologiques avaient alors mis en évidence la présence dans son sang “d’une forte dose de benzodiazépines”, qui ne lui avait pas été prescrite, ni à elle, ni à ses deux collègues.
L’hypothèse, évoquée lors d’une enquête interne au CMP, envisageait “l’ingestion d’une boisson ou d‘un aliment contaminé volontairement par un tiers, à l’insu des victimes”, d'après le journal régional. [Avec l’AFP et L’Est Républicain]
La consultation longue à 60 euros pour les patients de plus de 80 ans et/ou handicapés est-elle une bonne mesure ?
A Rem
Non
Une fois par an en sortie d’hospitalisation ou critère strict. Il n’y a ici aucune revalorisation réelle au vu des cotations exist... Lire plus