La nomination de Thomas Fatome avait été proposée par le ministre des Solidarités et de la Santé et le ministre de l’Economie, des Finances et de la Relance. Après délibération, le Conseil de la Cnam a décidé, à l’unanimité, de ne pas faire valoir son droit d’opposition prévu par les textes.
Dépenses de santé : faut-il responsabiliser davantage les patients?
Christian Syssau
Non
Il faut responsabiliser tous les acteurs : bien sûr prendre conscience du coût des prescriptions par rapport à leur utilité , po... Lire plus
Agé de 45 ans, Thomas Fatome est le fils d'un médecin généraliste de Cherbourg. Formé à HEC puis l'ENA (promotion Averroes, aux côtés de Fleur Pellerin), le haut fonctionnaire a officié à l'Igas, à la CNAMTS (directeur de cabinet du DG de 2005 à 2008), à la Sécurité sociale (adjoint du directeur en 2009-2010) et dans de nombreux cabinets ministériels (Philippe Douste-Blazy, Xavier Bertrand, Laurent Wauquiez, Christine Lagarde) avant de finir conseiller santé, dépendance et politiques sociales à l'Elysée, lors des deux dernières années du quinquennat de Nicolas Sarkozy.
Nommé directeur de la Sécurité sociale juste avant l'alternance, cet homme de droite, qui aurait une vision "très axée sur les grands équilibres financiers" reste en poste sous Hollande. Il devient par la suite directeur de cabinet adjoint d'Edouard Philippe à Matignon. Il est notamment considéré comme l'un des artisans de la réforme du système universel de retraite.
Depuis le 3 juillet, date du départ de Nicolas Revel à Matignon, c'est Pierre Peix, directeur délégué aux opérations qui assurait jusqu'ici l'intérim.
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