Accusé par un maire d'être trop cupide, un jeune généraliste se défend
Hier, Egora publiait le témoignage du maire de Landudec, village breton désespérément en quête d'un médecin. L'élu pointait notamment les trop grandes exigences d'un jeune généraliste avec qui la commune avait "négocié". Ce dernier se défend.
Lire également : "Les jeunes médecins exigent trop" : un maire de désert confie son désespoir C'est lors du "généraliste dating" organisé par l'ARS de Bretagne que ce jeune généraliste a rencontré le maire de Landudec. Suite à un départ en retraite, les 1400 habitants de ce village du Finistère sont sans médecin généraliste depuis cinq ans. La mairie propose au jeune médecin d'occuper les locaux de l'ancien collège réhabilité et se déclare prête à prendre en charge un an de loyer. "Nous étions prêts à payer les 700 euros mensuels pendant un an, mais pas pour une période indéterminée comme il semblait le vouloir… Il souhaitait aussi que la mairie finance le salaire d'une secrétaire médicale. Chargé, cela représente dans les 3000 euros par mois! On a fini par lui répondre : 'Vous exigez trop de nous!' Alors il est allé voir ailleurs, sans doute dans une commune qui a pu surenchérir…", relate sur Egora Noël Cozic, le maire de la commune. Une version démentie par un de nos lecteurs, qui se trouve être "le fameux médecin dont il parle...celui avec qui il dit avoir 'négocié'". "Ça ne s'est pas du tout passé comme il le pleure dans le média", assure-t-il dans un commentaire. "Il ne dit pas tout", affirme le généraliste, fustigeant un édile "à côté de la réalité économique de notre activité". Le jeune médecin se défend d'être motivé par des considérations financières: "Je me suis finalement dans la commune d'à côté, sans aucune aide", révèle-t-il.
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François Pl
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