Un octogénaire battu à mort par un autre patient à l'hôpital de Beauvais
Un homme a été retrouvé mort, samedi 7 juin au matin, dans un service de l'hôpital de Beauvais (Oise) réservé aux patients atteints de troubles cognitifs. Il aurait été violemment agressé par un autre résident de l'unité, atteint d'une maladie neurodégénérative.
Un octogénaire a été mortellement agressé par un autre octogénaire dans une unité accueillant des malades atteints de troubles neurodégénératifs au centre hospitalier de Beauvais, dans l'Oise. "Le parquet de Beauvais a ouvert hier [samedi, NDLR] matin, une procédure pour meurtre", a déclaré dimanche 8 juin le procureur de Beauvais, Frédéric Trinh, à l'AFP.
"Il s'agit d'une agression au centre hospitalier de Beauvais, dans un service accueillant des patients atteints de troubles cognitifs, d'un homme né en 1936 par un autre patient né la même année", a précisé le procureur. Après les faits, le mis en cause "a été hospitalisé du fait de l'incompatibilité de son état psychique avec une mesure de garde à vue", mais les investigations se poursuivent pour faire la lumière sur les circonstances de ce meurtre.
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Selon une source policière, la victime – âgée de 88 ans – a été découverte samedi au petit matin, baignant dans une mare de sang avec des hématomes au visage.
Ce drame s'est produit dans une unité du centre hospitalier Simone-Veil de Beauvais accueillant "des patients atteints de pathologies neurodégénératives", a indiqué la direction de l'hôpital à l'AFP. La victime était atteinte d'une maladie neurodégénérative, comme l'auteur présumé des faits. Le Smur est "immédiatement" intervenu après la découverte du corps par l'équipe de nuit, peu après 5h00, mais le patient est décédé aux urgences, d'après la direction de l'hôpital.
L'établissement d'hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad) de cet hôpital a une capacité de 99 lits et a une configuration "adaptée pour les pathologies concernées", comme la maladie d'Alzheimer à un stade avancé. "Dans ses espaces les patients restent libres d'ouvrir leurs portes", a encore précisé la direction de l'hôpital.
[avec AFP et Le Parisien]
