Alors que le Pr Serge Uzan a remis son rapport sur la recertification à Agnès Buzyn, de nombreux médecins libéraux ont bondi en apprenant que "15 à 30 jours" de formation par an seraient nécessaires pour valider la procédure. Pourtant, les syndicats de médecins libéraux, largement associés aux réflexions sur la question, ne s'alarment pas. Au contraire, le SML se félicite même de cette augmentation du temps de formation continue des médecins, "à condition que les moyens soient au rendez-vous", assure le syndicat dans un communiqué.
Le syndicat du Dr Vermersch salue la prise en compte des craintes exprimées par les médecins libéraux lors des discussions préalables, et espère que "le Gouvernement, lorsqu’il passera aux travaux pratiques, ne cède pas à la tentation de transformer le dispositif esquissé en chemin de croix administratif." En revanche, l'UFML-S n'accepte pas que la procédure soit obligatoire pour les médecins diplômés à partir de 2021. "L’UFML-Syndicat ne s’oppose pas à la formation continue des médecins et à sa vérification dès lors qu’elle reste sur la base du volontariat. Oui à une formation basée sur la confiance et construite sur son volontariat", écrit le syndicat. "Avec près de trente jours de formation par an annoncés et alors qu’il manque des médecins partout, qui remplacera les médecins pendant qu’ils se forment ? Les assistants ? Les pharmaciens ?", s'interroge le syndicat du Dr Marty. Les structures jeunes, pour leur part, ont largement salué les propositions du Pr Uzan.
Médecins, faut-il signer l'accord conventionnel proposé par la Cnam?
Thierry Lemoine
Oui
Il ne faut pas rêver: la très grande majorité des médecins secteur 1 ne se déconventionnera pas ( pour les secteurs 2, la questio... Lire plus