Selon l’équipe du Dr Adrian Heald, diabétologue au Salford Royal Hospital (Manchester), cette différence s’explique par un écart hommes-femmes en matière d’HbA1c, indice utilisé pour diagnostiquer le diabète*. En cause, le renouvellement plus rapide des érythrocytes, du fait des menstruations, implique une moindre exposition de l’hémoglobine au glucose, d’où un moindre taux d’HbA1c.
L’équipe britannique a analysé les données HbA1c de près de 1,1 million de Britanniques, testés dans sept laboratoires. Si les deux sexes ne diffèrent pas au-delà de 50 ans, les femmes de moins de 50 ans présentent en moyenne un taux d’HbA1c de 1,6 mmol/mol inférieur aux hommes de la même classe d’âge. Un constat qui, selon les chercheurs, devrait inciter à abaisser le seuil diagnostique chez les femmes non ménopausées. En le fixant à 46 mmol/mol, au lieu de 48 mmol/mol, le nombre de femmes britanniques de moins de 50 ans diagnostiquées croîtrait de 17%.
Selon les chercheurs, cet écart de HbA1c pourrait expliquer jusqu’à 68% de la différence de mortalité hommes-femmes chez les moins de 50 ans.
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Stephane Henri
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