Pour cela, elle publie une Foire aux questions à destination du grand public, et en particulier des patients allergiques qui représentent près de 30% de la population française. Sur les 500 000 premières doses administrées, quatre cas de réaction allergique sévère ont été recensés, rappelle la FFAL, soit un niveau comparable aux autres vaccins et médicaments. Et aucun décès d’origine allergique n’a été mis en évidence, après plus de 40 millions de doses administrées dans le monde. Les spécialistes réaffirment que le fait d’être allergique n’est pas une contre-indication à la vaccination contre l’infection, contrairement à ce qui a pu être sous-entendu au tout début de la campagne vaccinale. Le vaccin « est uniquement contre-indiqué pour les patients présentant une allergie au polyéthylène glycol (PEG), présent dans les vaccins Pfizer/ BioNTech et Moderna, ou au polysorbate, présent dans le vaccin Astra-Zeneca et dans certains vaccins et médicaments » précisent la FFAL. Autre point de vigilance, les personnes ayant déjà fait une réaction sévère après un vaccin ou un traitement injectable devront, elles, consulter un allergologue au préalable et/ou le signaler à leur médecin traitant.
En revanche, aucune autre allergie qu’elle soit respiratoire (pollens, acariens…), alimentaire ou médicamenteuse, n’est considérée comme une contre-indication. « L’allergie ne constitue pas une contre-indication pour la vaccination. Priver 30 % de la population française de la vaccination contre la Covid-19 serait une catastrophe, tant pour la réussite de la stratégie vaccinale que pour la santé publique en France. C’est pourquoi il est important d’apporter une information claire et fiable », a déclaré Pr. Frédéric de Blay, Président de la Fédération française d’allergologie.
Médecins, faut-il signer l'accord conventionnel proposé par la Cnam?
Thierry Lemoine
Oui
Il ne faut pas rêver: la très grande majorité des médecins secteur 1 ne se déconventionnera pas ( pour les secteurs 2, la questio... Lire plus