Les femmes apparaissent particulièrement touchées (26% contre 19% chez les hommes), ainsi que les aidants (28%). Autre facteur de risque : le temps de transports. Ainsi, les 28% des personnes ayant plus d’1h30 par jour de transport présentent un risque de trouble mental (contre 21% si le temps de transport est inférieur à 1h30). L’équilibre vie privée - vie professionnelle constitue un facteur majeur. Ainsi, 15% des actifs occupés déclarent ne pas pouvoir mener de front vie professionnelle et vie personnelle ; et parmi eux, 45% présentent une détresse orientant vers un trouble mental. "Nous en tenir aux problématiques de bien-être au travail ou de burn-out ne suffit pas : il faut investir la question du lien entre l’exposition à des facteurs de risques psychosociaux et la présence d’une détresse orientant vers un trouble mental, afin de prévenir celle-ci. C’est l’objet de la présente étude. Les résultats démontrent l’ampleur de l’enjeu et donnent des pistes de recherche pour mettre en place une politique de prévention ciblée et adaptée", déclare Pr Raphaël Gaillard (Hôpital Sainte Anne), président de la Fondation Pierre Deniker.
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