Selon les dernières données du baromètre de Santé publique France (24 514 personnes âgées de 18 à 85 ans interrogées), en 2021, plus d’une jeune de 18 à 24 ans sur 5 (20,8%) a présenté un épisode dépressif caractérisé. Cela correspond à une hausse de près de 9 points par rapport à 2017 (11,7%). Mais l’ensemble des classes d’âge sont concernées par cette hausse, avec une augmentation de 3,5 points, chez les 18-75 ans, chez qui la prévalence est passée de 9,8% à 13,3% entre 2017 et 2021. Et globalement, 12,5% des personnes âgées entre 18 et 85 ans affirmaient avoir vécu un épisode dépressif caractérisé au cours des 12 derniers mois. En dehors des jeunes, l’étude pointe d’autres facteurs associés à un risque élevé d’épisode dépressif : le fait d’être une femme, de vivre seul, les familles monoparentales, le chômage, les difficultés économiques, et enfin, les personnes indiquant que le Covid-19 a eu un impact négatif sur leur moral. Les auteurs précisent que cette tendance à la hausse était déjà observée depuis 2010, cependant, elle "a connu une accélération sans précédent entre 2017 et 2021, en particulier chez les jeunes adultes", insistent-ils. Le stress lié à l’épidémie de Covid-19 et ses restrictions constituent, selon eux, "des facteurs explicatifs majeurs".
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