Maladie de Parkinson : la piste de la stimulation du cervelet pour diminuer les dyskinésies
Ces travaux réalisés par une équipe française (Inserm, ENS-PSL, Collège de France) sur des souris sont préliminaires mais porteurs d’espoirs. Les chercheurs souhaitaient tester une voie thérapeutique alternative pour traiter ces mouvements anormaux de la maladie de Parkinson. Pour cela, ils ont administré des stimulations spécifiques aux cellules de Purkinje du cervelet, via des électrodes placées à la surface du cerveau, au niveau du cervelet ; et ce, quelques dizaines de secondes par jour. Les rongeurs ainsi stimulés se sont révélés capables de supprimer les mouvements anormaux. « Mieux encore, ce traitement a normalisé l’activité des circuits moteurs, y compris au niveau du site de genèse présumée de ces dyskinésies, au sein des ganglions de la base » ajoute l’Inserm dans un communiqué. Ce traitement met en jeu des mécanismes de plasticité, qui perdurent pendant plusieurs jours voire semaines. Il s’agit maintenant de mieux comprendre et optimiser ces données pour une utilisation chez l’homme. En outre, la même équipe à montré un potentiel effet bénéfique dans la dystonie, une maladie rare qui produit des contractions involontaires.
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