L'arrêté du 26 décembre 2016 prévoyait d'ouvrir 8.800 postes d'internat. Mais finalement, plus de 500 étudiants de 6e année redoubleront. Un phénomène qui inquiète l'Intersyndicat national des internes (Isni).
A la rentrée 2017, 8281 postes d'internes seront ouverts. Soit "une différence de plus de 500 postes par rapport aux prévisions de l'arrêté du 26 décembre 2016", pointe l'Isni dans un communiqué daté du 13 juillet. Le syndicat alerte "sur le nombre de redoublants de sixième année de médecine dans des études déjà longues". "Les causes doivent être identifiées", insiste l'Isni, qui craint que cette "réduction drastique d'effectifs" ne perturbe la répartition démographique des médecins dans les années à venir. Alors que la réforme du 3e cycle des études médicales porte à 44 le nombre de DES proposés, les nouvelles spécialités ainsi créées "se retrouvent lésées et ce, sans justification", déplore l'Isni. Le syndicat des internes demande également à ce que soit menée "une réflexion globale sur l'équilibre entre la spécialité de médecine générale et les autres", suite à l'apparition des nouvelles spécialités. Car "jusque-là, les gériatres et les médecins urgentistes sortaient en majorité des rangs des médecins généralistes", pointe-t-il.
Médecins, faut-il signer l'accord conventionnel proposé par la Cnam?
Thierry Lemoine
Oui
Il ne faut pas rêver: la très grande majorité des médecins secteur 1 ne se déconventionnera pas ( pour les secteurs 2, la questio... Lire plus