Par voie de communiqué, l’Union des syndicats de pharmaciens d’officine (Uspo) a rappelé “l’investissement important des pharmaciens dans cette campagne de vaccination antigrippe [2021-2022] malgré un contexte particulièrement difficile de crise sanitaire”. Et cet investissement se traduit en chiffres.
Ce sont ainsi 4,75 millions de vaccins contre la grippe qui ont été injectés en pharmacie, “soit 17% de plus que pour la précédente campagne”. Et 11,8 millions de vaccins contre la grippe qui ont été dispensés en officine, soit “720.000 de moins que l’année dernière. En cause, le démarrage tardif de la campagne à la demande des industriels”, note le syndicat.
Celui-ci demande que la campagne 2022-2023 débute plus tôt. Mais aussi que “les pharmaciens puissent vacciner dès le début de la campagne toutes les personnes de plus de 18 ans, qu’elles soient ou non ciblées par les recommandations vaccinales en vigueur”.
Par un autre communiqué, l’Uspo a martelé son opposition à une baisse de la rémunération des TAG - qui a obtenu l’accord de la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF). Le 1er avril en effet, les TAG pris en charge passent “de 20 à 16,50 euros”, rappelle-t-il, tandis que “les TAG non remboursés, qui ne présentent plus aucun volume, restent à 20 euros”. Il estime cette baisse infondée et fait valoir que “cette décision serait une sanction pour la profession la plus investie dans le dépistage et qu’elle réduirait à néant la valeur de notre diagnostic”.
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Jerry Tulassan
Non
La négociation est une série d'entretiens, de démarches entreprises pour parvenir à un accord, pour conclure une affaire ou mettre... Lire plus