[POINT COVID] Olivier Véran espère 20 millions de rappels vaccinaux d'ici Noël

07/12/2021 Par La rédaction
Santé publique
Suivez sur Egora les dernières actualités sur l'épidémie de Covid-19, apparu au mois de décembre 2019 en Chine. 

       

Vendredi 10 décembre

  Véran espère 20 millions de rappels vaccinaux d'ici Noël "Je souhaite que nous soyons 20 millions de Français éligibles au rappel ayant eu le rappel d'ici Noël. La dynamique vaccinale actuelle nous permet de l'espérer", a déclaré Olivier Véran, ce vendredi, lors d'un déplacement dans une pharmacie de Lille. Un tel objectif, qui constituerait selon lui "un véritable exploit", impliquerait de continuer à "être à 500, 600, 700.000 vaccinations de rappel par jour". Quelque 710.000 Français ont reçu jeudi une dose de rappel, a-t-il souligné, ce qui porte à 12,5 millions le nombre de personnes ayant reçu cette dose dans le pays. Parmi eux, près de 90% des plus de 65 ans éligibles sont à jour de rappel. "Tous les jours nous enregistrons plus de contaminations au quotidien que nous n'en avons jamais enregistrées dans notre pays", a rappelé le ministre. Mais "on se rapproche sans doute du pic de cette épidémie", a-t-il ajouté. Après avoir annoncé jeudi la possibilité pour les pharmaciens d'ouvrir le dimanche pour vacciner, il a précisé qu'il envisageait d'autoriser les étudiants en médecine à effectuer ces actes en pharmacie. "D'ailleurs, je vais revaloriser pendant la période des fêtes les étudiants en 1er et 2e cycle qui vaccinent", a-t-il ajouté.   Le dernier important barrage routier démantelé en Guadeloupe "Cette nuit, l'action des forces de l'ordre a permis de démanteler les barrages du rond-point de Perrin aux Abymes, dernière zone de blocage importante du réseau routier de Guadeloupe. La circulation est rétablie dans cette zone", a indiqué hier la préfecture de région dans un communiqué. Malgré quelques tentatives échouées de réinstallation, "tous les axes routiers de la Guadeloupe sont aujourd'hui dégagés et les Guadeloupéens peuvent de nouveau circuler sur l'ensemble du territoire". "Mais le combat continue", a soutenu Max Evariste, secrétaire général de FO, dans une conférence de presse du collectif d'organisations mobilisé contre l'obligation vaccinale contre le Covid-19 pour soignants et pompiers. Né de ce refus, le mouvement social qui touche la Guadeloupe, la Martinique et Saint-Martin s'est étendu à des revendications politiques et sociales, notamment contre la vie chère, occasionnant violences, pillages et incendies. Au point que Guadeloupe et Martinique ont été placées sous couvre-feu.   Plus de 56.000 nouveaux cas en 24 heures Précisément 56.854 nouveaux cas ont été confirmés au cours des dernières 24h, selon les chiffres de Santé publique France. Il était à plus de 61.000 mercredi, selon l'agence sanitaire. Jeudi matin, le ministre de la Santé Olivier Véran avançait un chiffre bien plus élevé et un record de contaminations en 24 heures, à 72.000. Un niveau jamais atteint en deux ans de crise sanitaire. Le précédent record, environ 70.000, datait de début novembre 2020. Dans le même temps, la pressio hospitalière se poursuit avec un total de 2.461 malades (2.426 mercredi), traités dans les unités de soins critiques. En 24 heures, 243 patients ont intégré ces services. On en comptait 1.007 seulement le 23 novembre, au plus bas avant l'arrivée de la 5e vague. Les hôpitaux soignent désormais 13.363 malades du Covid hospitalisés (+1.250 en 24 heures). Les données sur sept jours, qui lissent les variations quotidiennes et donnent une tendance de fond, sont aussi à la hausse. On enregistre jeudi 6.068 hospitalisations sur une semaine. Pour les admissions en soins critiques, les chiffres sont respectivement à 1.405 patients contre 1.381 patients mercredi. L'épidémie a entraîné la mort de 130 patients à l'hôpital en 24 heures, selon les chiffres de SpF disponibles sur la base de données Géodes. Un total de 120.168 patients sont décédés du Covid-19 depuis le début...

de l'épidémie.

Jeudi 9 décembre

"Le plan blanc sera probablement national dans les prochains jours", annonce Véran
Alors que six régions métropolitaines ont annoncé avoir réactivé le plan blanc, "le plan blanc sera probablement national dans quelques jours", a annoncé le ministre de la Santé invité sur France 2. La semaine dernière, le CHRU de Strasbourg et les hôpitaux de Colmar et Mulhouse, dans la région Grand Est, avaient déclenché leur plan blanc. Les Hospices civils de Lyon (HCL) ont fait de même lundi, ainsi que la région Provence-Alpes-Côte-d'Azur mardi. Les Agences régionales de santé (ARS) d'Occitanie et de Bourgogne-Franche-Comté ont également annoncé mercredi qu’elles déclenchaient à leur tour ce dispositif.    Poursuite de la hausse rapide des admissions en réanimation
La hausse rapide du nombre de patients du Covid-19 traités dans les services de réanimation s'est poursuivie mercredi, selon les données hospitalières. Un total de 2.426 malades (2.351 mardi), atteints des formes les plus graves de la maladie, sont traités dans les unités de soins critiques. On en comptait 1.007 seulement le 23 novembre, au plus bas avant l'arrivée de la cinquième vague de la pandémie en France. Les hôpitaux accueillent désormais 13.044 malades du Covid-19, contre 12.714 la veille.  Les chiffres des hospitalisations et des soins critiques sont supérieurs à ceux enregistrés lors de la quatrième vague, qui avait connu un pic en septembre dernier. Les données sur sept jours, qui lissent les variations quotidiennes et donnent une tendance de fond, sont aussi à la hausse. On enregistre mercredi 5.843 hospitalisations sur une semaine, contre 5.602 mardi, et 4.196 mercredi dernier. Pour les admissions en soins critiques, les chiffres sont de respectivement 1.381 patients, contre 1.314 mardi, et 930 il y a une semaine. Le nombre quotidien de contaminations était en hausse ces derniers jours, avec plus de 59.000 personnes testées positives mardi.   L'application TousAntiCovid autorisée à faire des recommandations personnalisées
La Cnil, gendarme français de la vie privée et des données personnelles, a autorisé l'application TousAntiCovid à émettre des "recommandations sanitaires personnalisées", notamment sur la nécessité d'une dose de rappel pour bénéficier d'un schéma vaccinal complet contre le Covid-19, a-t-elle indiqué mercredi. Les modifications envisagées nécessitent d'"utiliser les données contenues" dans les pass sanitaires enregistrés au sein de l'application, explique la Commission qui s'est prononcée "en urgence" le 2 décembre sur un projet de décret. Dans son communiqué, elle affirme que cette évolution "est justifiée par les récentes annonces du gouvernement concernant la nécessité, pour conserver un passe sanitaire valide, d'effectuer pour certaines personnes un rappel vaccinal", ou par la diminution de la durée de validité des tests de dépistage de 72 heures à 24 heures. Elle souligne cependant qu'il s'agit d'un "changement important" car la fonctionnalité Carnet de l'application ne servait jusqu'à maintenant qu'au stockage des passes sanitaires et non à leur lecture.
  Vaccins : "suffisamment de doses si on utilise tous les vaccins", indique Delfraissy
"Il y aura suffisamment de doses de vaccin" de rappel contre le Covid-19 "si on utilise tous les vaccins" à ARN-messager, c'est à dire du Pfizer mais aussi du Moderna, a insisté mercredi Jean-François Delfraissy, président du Conseil scientifique. Alors que les rendez-vous pour effectuer une dose de rappel de vaccin sont pris d'assaut, le Gouvernement promet qu'il n'y aura pas de pénurie. "Si on n'utilise que Pfizer, on n'aura pas suffisamment de doses car les commandes sont parties", a toutefois mis en garde le président du Conseil scientifique. "Il n'y pas de craintes à avoir vis-à-vis du Moderna", a-t-il martelé, alors que de nombreux Français semblent plébisciter le vaccin Pfizer. Les deux vaccins ont la même efficacité, celle du Moderna étant peut-être "légèrement meilleure" en dose de rappel, a assuré le Pr Delfraissy.   Le nombre de tests virologiques continue de grimper
Plus de 5 millions de tests de dépistage du Covid-19 ont été réalisés la semaine dernière, soit une hausse de près de 25% par rapport à la précédente, selon des chiffres publiés jeudi par le ministère de la Santé. Entre le 29 novembre et le 5 décembre 2021, près de 5,3 millions de tests RT-PCR et antigéniques ont été validés, indique la Drees dans un communiqué, soit près de 25% (1,27 million) de plus que lors de la semaine du 22 novembre.

 

Mercredi 8 décembre

59.000 nouveaux cas, plus de 2.300 malades en soins critiques Plus de 59.000 nouveaux cas de contamination au Covid-19 ont été enregistrés au cours des dernières 24 heures, selon les chiffres de Santé publique France publiés mardi, qui montrent également une augmentation des hospitalisations. La moyenne des nouveaux cas quotidiens s'établit à 44.584, contre environ 30.000 il y a une semaine, témoignant de l'accélération de cette vague. Le taux de positivité est stable à 6,5% sur les sept derniers jours consolidés.
12.714 patients atteints du Covid-19 sont désormais hospitalisés – dont 1.665 nouvelles hospitalisations en 24 heures --, contre un peu plus de 10.000 il y a une semaine.
Le nombre de malades en soins critiques augmente également, avec 2.351 personnes, dont 408 admissions en 24 heures, contre moins de 1.800 mardi dernier.
168 malades du Covid sont décédés à l'hôpital en 24 heures, portant le total des décès à 119.899 depuis le début de l'épidémie, dont 92.942 à l'hôpital.   Martinique : prolongation du couvre-feu pour deux semaines Le couvre-feu en vigueur en Martinique a été prolongé "pour deux semaines" en raison du regain de l'épidémie de Covid-19, a indiqué mardi le préfet de ce département d'outre-mer dans un communiqué
Fin novembre, la préfecture avait annoncé la mise en place d'un couvre-feu dès 19H00 sur toute l'île, et ce jusqu'à ce mercredi, 05H00 du matin. Une mesure exceptionnelle pour répondre alors aux violences nocturnes qui frappaient la Martinique, en marge de la grève générale du 22 novembre. Mais face à la reprise de l'épidémie sur place, le couvre-feu s'appliquera désormais de 20H00 à 05H00 du matin, sans exception pour les restaurants et salles de spectacle, qui bénéficiaient avant les événements sociaux d'une dérogation jusqu'à 22H00.
Dans l'île, la situation sanitaire se détériore avec 618 nouveaux cas de Covid du 29 novembre au 5 décembre, contre 529 la semaine précédente. Les taux de positivité et d'incidence sont en hausse, alors que la vaccination stagne avec près de 40,5% de personnes possédant un schéma vaccinal complet, chez les 12 ans et plus.   Guadeloupe : couvre-feu prolongé mais réduit La préfecture a annoncé la prorogation jusqu'à vendredi du couvre-feu, mais celui-ci sera réduit. Le couvre-feu reste en place dans certaines communes: de 20H00 à 5H00 dans 12 d'entre elles (Les Abymes, Baillif, Basse-Terre, Capesterre-Belle-Eeau, Gosier, Lamentin, Morne-à-l'Eau, Le Moule, Petit-Bourg, Pointe-à-Pitre, Sainte-Anne, Sainte-Rose), à partir de 22H00 à Baie-Mahault et Goyave. Auparavant, 21 communes sur 32 étaient concernées par un couvre-feu qui débutait plus tôt, à 18H00.   La 5e vague "met un coup au moral" des Français, estime Macron Le rebond de l'épidémie de Covid "met un coup au moral" des Français qui "ne sont pas du tout" dans la campagne électorale qui démarre, a estimé Emmanuel Macron mardi après une matinée passée à rencontrer des habitants de Vierzon.
"On sent une fatigue, les gens sont hyper résistants mais ils sont moins positifs qu'il y a deux mois. On sent que ça met un coup au moral", a-t-il commenté devant quelques journalistes, lors d'un déjeuner à l'improviste dans un restaurant routier aux abords de Bourges.
"A la sortie de l'été, on avait vacciné à mort, les gens se disaient on va en finir. Et là, il y a un côté jour sans fin. La cinquième vague...", a-t-il soupiré.   Plan blanc déclenché dans les hôpitaux de Provence-Alpes-Côte d'Azur Après Lyon ou le Grand Est, le plan blanc a été déclenché dans les hôpitaux de Provence-Alpes-Côte-d'Azur face à la pression épidémique du Covid-19, a annoncé mardi l'Agence régionale de santé, en appelant les soignants disponibles à venir prêter main forte.
Avec une incidence supérieure à 420 pour 100.000 habitants et un taux de positivité supérieur à 6,5%, "la dynamique épidémique impacte désormais de façon significative les organisations hospitalières du territoire", a justifié l'ARS Paca dans un communiqué.   Vaccination des enfants : Le Pen contre La candidate du Rassemblement national Marine Le Pen s'est dite mardi "absolument contre la vaccination des enfants, (...) sauf peut-être pour les enfants qui ont des comorbidités, par exemple des enfants qui sont asthmatiques". Elle a fait valoir qu'"il existe quand même des effets secondaires" et que les enfants "ont quasiment zéro risque d'avoir une forme grave du Covid".   ...  

Mardi 7 décembre

  42.000 nouveaux cas en 24h 42.252 nouveaux cas ont été confirmés, après 51.624 samedi, selon l'agence sanitaire. Sur les derniers sept jours (ce qui permet de lisser les effets des jours chômés), la moyenne des nouveaux cas quotidiens s'établit à 42.459, contre moins de 28.000 il y a une semaine, témoignant de l'accélération de cette vague. Le taux de positivité augmente à 6,4% sur les sept derniers jours consolidés.   Les personnes de 65 ans et plus pourront se faire vacciner sans rendez-vous "quel que soit le centre" Les Français âgés de 65 ans et plus pourront obtenir une dose de rappel de vaccin contre le Covid sans rendez-vous, "quel que soit le centre" dans lequel ils se rendent, a annoncé lundi Jean Castex. Afin de tenter de freiner la circulation du virus, nous devons "conserver
notre bouclier vaccinal et même l'amplifier et le renforcer", a préconisé le Premier ministre.   Protocole sanitaire serait rehaussé au niveau 3 pour les écoles primaires On ne peut pas parler d'"explosion" des cas de Covid-19 à l'école, a estimé mardi sur RTL le ministre de l'Education nationale, mettant plutôt en avant la forte hausse du "nombre de tests pour les enfants". Alors que la propagation du virus s'est fortement accélérée chez les moins de douze ans, le Premier ministre Jean Castex a annoncé lundi soir que le protocole sanitaire serait rehaussé au niveau 3 pour les écoles primaires. A compter de jeudi, le port du masque sera requis dans les cours de récréation. Les sports collectifs seront restreints à partir de lundi. Les brassages devront aussi être limités à la cantine. "On ne peut pas dire qu'il y ait une explosion (de l'épidémie chez les enfants, ndlr), le mot est trop fort, il y a un taux d'incidence qui est en train d'augmenter", a nuancé Jean-Michel Blanquer sur RTL. "Ce qui a explosé, c'est le nombre de tests faits pour les enfants (...) Avant les vacances de la Toussaint, il y avait trois fois moins de tests chez les enfants que chez les adultes", a précisé le ministre.   Castex envisage l'ouverture de la vaccination à tous les 5-11 ans "si possible d'ici à la fin de l'année" Le gouvernement envisage d'ouvrir la vaccination contre le Covid-19 "à tous les enfants" de 5 à 11 ans, "sur la base du volontariat, si possible d'ici à la fin de l'année", a déclaré lundi Jean Castex. Pour les 360.000 enfants "à risque" de développer des formes graves du virus, la vaccination a déjà reçu le feu vert de la Haute autorité de santé (HAS) et "commencera dès le 15 décembre", a indiqué le Premier ministre. "La première livraison des vaccins Pfizer avec une dilution adaptée pour les enfants sera faite le 13 décembre", a précisé le ministre de la Santé. Olivier Véran, a invité "les parents (à) contacter leur médecin, leur pédiatre, pour savoir si leur enfant fait partie de cette catégorie" prioritaire.   Variant Omicron: "manifestement plus contagieux... pas plus dangereux" selon Véran Le variant Omicron du coronavirus est "manifestement plus contagieux, manifestement pas plus dangereux" que le variant Delta, qui reste dominant en France, a déclaré lundi le ministre de la Santé Olivier Véran, dans un point de presse. Il a estimé que "la conjugaison de la vaccination de rappel et du ressaisissement des gestes barrières", notamment, avait déjà "donné une impulsion favorable par rapport à l'épidémie".   Elisabeth Borne annonce des contrôles pour vérifier l'extension du télétravail La ministre du Travail, Élisabeth Borne, a annoncé mardi que des contrôles seraient effectués "la semaine prochaine" dans les entreprises pour vérifier si l'extension du télétravail "à deux à trois jours" par semaine pour limiter la diffusion du Covid-19 est "bien mise en oeuvre". Pour contrer le virus, le Premier ministre Jean Castex a appelé lundi à étendre le télétravail à raison de deux à trois jours par semaine là où c'est possible, jusqu'à 3 jours dans la fonction publique d'Etat.   Castex annonce une fermeture des discothèques pour 4 semaines Le Premier ministre Jean Castex a annoncé lundi que les discothèques allaient fermer pendant quatre semaines à partir de vendredi pour freiner la cinquième vague de Covid-19. "Nous fermerons les discothèques pendant les quatre prochaines semaines", jusqu'au "début janvier" et les entreprises concernées seront "accompagnées économiquement" par l'Etat, a dit Jean Castex lors d'une conférence de presse à Matignon.   Plan blanc dans les hôpitaux de Lyon, confrontés à une "très forte tension" Confrontés à une "très forte tension" liée à la cinquième vague épidémique de la Covid-19, les Hospices civils de Lyon (HCL), qui rassemblent 13 hôpitaux publics, ont annoncé lundi le déclenchement de leur plan blanc. Selon les HCL, les dernières semaines ont été marquées, dans le Rhône et la Métropole de Lyon, par "une augmentation très forte" du taux d'incidence de la Covid-19, qui a dépassé lundi la barre des 600 pour 100.000 habitants dans le département.

Lundi 6 décembre

Covid-19 : désormais douze cas d'Omicron en France
Le nombre de cas d'infection au variant Omicron détectés en France se monte désormais à douze, selon le dernier bilan actualisé vendredi soir par les autorités sanitaires. "A 16H, trois 3 nouveaux cas confirmés d'infection par le variant Omicron ont été rapportés en France", indique sur son site samedi l'agence Santé publique France. Jusqu'à présent 9 cas avaient été détectés en France dans les territoires suivants : la Réunion, Auvergne-Rhône-Alpes, Provence-Alpes-Côte d'Azur, Ile-de-France, Pays de la Loire et Région Grand Est.  "Dès que les résultats des tests RT-PCR des patients ont été connus, et avant même l'obtention des résultats du séquençage, les patients se sont isolés à leur domicile et les mesures d'identification et d'isolement des personnes contacts à risque ont été mises en oeuvre", selon la Direction générale de la santé.   10 millions de Français ont reçu une dose de rappel, annonce Véran
Dix millions de Français ont reçu leur dose de rappel de vaccin contre le Covid-19, a annoncé le ministre de la Santé Olivier Véran samedi soir. "10 millions de Français ont fait leur dose de rappel pour maintenir leur protection face au Covid. De nouveaux rendez-vous continueront d'ouvrir chaque jour pour que toutes les personnes éligibles puissent faire leur rappel en temps et en heure", a-t-il tweeté. L'objectif que s'était fixé le gouvernement pour cette fin de semaine est donc atteint.     42.000 nouveaux cas en 24h, avant un Conseil de défense
Plus de 42.000 nouveaux cas de contamination au Covid-19 ont été détectés au cours des dernières 24 heures et plus de 2.000 personnes se trouvent en soins critiques, selon les chiffres de Santé publique France dimanche. Précisément 42.252 nouveaux cas ont été confirmés, après 51.624 samedi, selon l'agence sanitaire. Sur les sept derniers jours (ce qui permet de lisser les effets des jours chômés), la moyenne des nouveaux cas quotidiens s'établit à 42.459, contre moins de 28.000 il y a une semaine, témoignant de l'accélération de cette vague. Le taux de positivité augmente à 6,4% sur les sept derniers jours consolidés. Les hôpitaux soignent désormais 11.526 malades du Covid-19, avec 369 nouvelles admissions en 24 heures. Le nombre de malades hospitalisés en soins critiques s'élève à 2.066, avec 70 admissions en 24 heures. Concernant la vaccination, 52.091.996 personnes ont reçu au moins une injection (77,3% de la population totale) et 51.008.382 personnes sont entièrement vaccinées (75,7% de la population totale). Depuis le 4 décembre, 10.264.369 personnes ont reçu une dose de rappel.  

Vendredi 3 décembre

  Neuf cas d'Omicron en France Le nombre de cas d'infection au variant Omicron détectés en France se monte désormais à neuf, selon le dernier bilan actualisé vendredi matin par le ministère de la Santé. "A ce stade, 9 cas ont été détectés en France dans les territoires suivants : La Réunion, Auvergne-Rhône-Alpes, Provence-Alpes-Côte d'Azur, Ile-de-France, Pays de la Loire et Région Grand Est", a indiqué la Direction générale de la Santé dans un communiqué.   Des possibles nouvelles restrictions sur la table lundi, selon Castex Jean Castex a annoncé que se tiendrait lundi un nouveau Conseil de défense sanitaire afin de "voir s'il y a lieu de prendre des mesures complémentaires" face à la cinquième vague de coronavirus, qu'il a qualifiée jeudi de "préoccupante". "Le président de la République a décidé de convoquer un nouveau Conseil de défense et de sécurité nationale sur la crise sanitaire pour voir s'il y a lieu de prendre des mesures complémentaires dès lundi en fin de matinée", a déclaré le Premier ministre, lors d'une visite à l'hôpital d'Angoulême. "Nous restons extrêmement vigilants", a abondé le ministre de la Santé Olivier Véran, en s'appuyant sur les modélisations de l'Institut Pasteur qui promettent 3.000 malades du Covid en réanimation mi-décembre, contre près de 2.000 actuellement.   La vaccination ouverte aux 5-11 ans à risque à la "mi-fin décembre", selon Véran La vaccination contre le Covid-19 sera ouverte à la "mi-fin décembre" aux enfants de 5 à 11 ans qui sont à risque de développer des formes graves et probablement aux autres enfants en janvier de façon "progressive et facultative", a annoncé vendredi le ministre de la Santé Olivier Véran. La Haute autorité de Santé "a déjà proposé que nous puissions ouvrir en priorité la vaccination aux enfants de 5 à 11 ans qui sont à risque de faire des formes graves. Nous pourrions l'ouvrir à compter de la mi-à fin décembre", a déclaré le ministre sur la radio France info. "La décision n'a pas été formellement prise mais il n'y a pas de raison de ne pas le faire", a-t-il ajouté.   La Belgique avance les vacances scolaires d'une semaine Le Premier ministre belge Alexander De Croo a annoncé ce vendredi lors d'une conférence de presse consacrée à la situation sanitaire la fermeture dès le 18 décembre, soit une semaine avant les vacances, des écoles maternelles et primaires du pays. Le masque devient par ailleurs obligatoire dès 6 ans.   Baisse du nombre de classes fermées, hausse des tests réalisés Le nombre de classes fermées à cause du Covid-19 cette semaine s'établit à 4.578, soit 0,9% des classes du pays, en baisse de moitié par rapport à la semaine précédente en raison d'un nouveau protocole, selon des chiffres communiqués vendredi par le ministère de l'Éducation nationale. Depuis le 29 novembre, il n'y a plus de fermeture de classe dans les écoles primaires dès le premier cas de Covid détecté chez un élève. Seuls ceux testés positifs sont isolés. Dans le détail, 33.550 cas ont été confirmés cette semaine chez les élèves (soit 0,27% du total des élèves) et 2.145 parmi le personnel. La semaine précédente, on comptait 21.976 cas de covid chez les élèves et 1.562 du côté des personnels.    

Jeudi 2 décembre

  Deux cas de variant Omicron confirmés en France métropolitaine
Un premier cas de variant Omicron a été confirmé chez un homme non vacciné résidant en Ile-de-France, dépisté à son retour d'un voyage au Nigeria, a annoncé jeudi l'Agence régionale de santé. Sa femme, qui l'accompagnait dans ce voyage, a été testée positive au Covid-19 et un séquençage est en cours pour vérifier s'il s'agit également du variant Omicron, a précisé l'ARS. L'entourage a été testé et placé à l'isolement. Un second cas a été confirmé dans le Haut-Rhin : il s'agit d'une femme âgée d'une quarantaine d'années et présentant un "schéma vaccinal complet", selon l'ARS du Grand Est. Elle avait été testée positive au retour d'un voyage en Afrique du Sud, et placée à l'isolement, avant que le séquençage ne révèle la nature du variant. "Peu de contacts à risque ont été identifiés", précise l'ARS.   Vague de Covid et variant Omicron : pas de "solution miracle", prévient Delfraissy
Il n'y a pas de "solution miracle" pour freiner la vague actuelle de Covid, a prévenu mercredi Jean-François Delfraissy, président du Conseil scientifique, appelant à vite se faire revacciner et mieux respecter les gestes barrières avant que se répande le variant Omicron. "Il n'y a pas de solution miracle, il y a une série de petits progrès qu'on peut faire", a résumé devant les députés le Pr Delfraissy, dont l'organisme conseille le gouvernement face à la crise sanitaire. La campagne de vaccination est essentielle pour éviter que la vague actuelle finisse par surcharger les hôpitaux, a estimé le Pr Delfraissy, rappelant que les vaccins perdent en efficacité au fil des mois. Il a toutefois exprimé son scepticisme quant au bien-fondé d'une vaccination obligatoire, notamment au programme du futur gouvernement allemand.   Variant Omicron : la France durcit les conditions d'accès au territoire
Face à la menace du variant Omicron, la France a annoncé mercredi un durcissement des conditions d'accès à son territoire en imposant notamment un test négatif pour tous les voyageurs, même vaccinés, provenant d'un pays hors de l'Union européenne. Le porte-parole du gouvernement, Gabriel Attal, a également annoncé que les vols avec dix pays de l'Afrique australe reprendraient à partir de samedi mais avec un "encadrement extrêmement strict et drastique". Seuls les Français, les ressortissants de l'UE, les diplomates et les navigants pourront voyager sur ces destinations. Ces voyageurs subiront, en outre, un test Covid à leur arrivée en France, suivi d'un isolement de sept jours en cas de résultat négatif et de dix jours si le résultat est positif, a-t-il précisé. Dans les deux cas, l'isolement "sera surveillé par des forces de sécurité intérieure et en cas de non respect de l'isolement, une amende de 1.000 à 1.500 euros" sera infligée, a ajouté le porte-parole. Ces mesures concernent les sept pays avec lesquels les vols étaient suspendus depuis vendredi (Afrique du Sud, Lesotho, Botswana, Zimbabwe, Mozambique, Namibie et l'Eswatini), auxquels ont été ajoutés le Malawi, la Zambie et l'île Maurice.   "Embouteillages" pour le rappel vaccinal: pas de raison de s'inquiéter, selon Véran
Les difficultés des Français à trouver un créneau pour leur rappel de vaccin anti-Covid traduisent un "effet embouteillage normal" mais ne doivent pas inquiéter, a assuré mercredi le ministre de la Santé Olivier Véran, convaincu que tout le monde pourra obtenir sa 3e dose dans les sept à huit prochaines semaines. "L'effet embouteillage est normal" car "18 millions de Français ont, du jour au lendemain, été appelés à recevoir un rappel de vaccin", et cela ne peut pas se faire en une semaine, a observé M. Véran lors d'un point presse à Paris. Depuis l'annonce jeudi que tous les adultes étaient désormais éligibles à une dose de rappel, près de cinq millions de personnes ont déjà pris rendez-vous, a précisé le ministre. Chaque jour, "des centaines de milliers de créneaux disponibles sont à nouveau ouverts, pour que nous puissions fonctionner en flux tendu", a-t-il assuré. Pour M. Véran, "il n'y a pas de difficulté logistique" susceptible d'empêcher le bon déroulement de cette campagne de rappel, qui vise à un "effet coupe-feu" contre la cinquième vague de l'épidémie.
 

Mercredi 1er décembre

13 cas suspects du variant Omicron identifiés en France "A l'heure à laquelle je vous parle, il y a 13 cas suspects du variant Omicron sur notre territoire, ce sont des cas suspects, c'est-à-dire pour lesquels un criblage a laissé penser qu'il y avait une possibilité de variant Omicron. Tous ces cas sont en train d'être séquencés", a expliqué le porte-parole du Gouvernement, Gabriel Attal, à la sortie du Conseil des ministres. "Ne soyons donc ni dupes ni naïfs, il y aura très probablement des cas sur notre territoire dans les prochaines heures ou les prochains jours", a-t-il ajouté. Précisant "qu'aucune donnée consolidée ne nous permet de conclure que ce variant serait plus dangereux ou plus résistant aux vaccins", il a souligné qu'il "n'y a pas de panique, mais une vigilance maximale" sur ce sujet. La France a néanmoins durci ce mercredi les conditions d'accès à son territoire en imposant notamment un test négatif de moins de 48h pour tous les voyageurs, même vaccinés, provenant d'un pays hors de l'Union européenne. Les voyageurs en provenance des pays de l'UE et non vaccinés devront présenter à leur arrivée en France un test de 24 heures.   "La situation est en train de s'aggraver", alerte Véran "La situation est en train de s'aggraver sur le front de l'épidémie", a dit le ministre de la Santé ce mardi lors de la séance de questions à l'Assemblée nationale. Au cours des dernières 24 heures, 47.177 nouveaux cas ont été enregistrés contre 30.454 il y a une semaine, selon les statistiques de Santé publique France. Avec 10.249 personnes à l'hôpital, la barre de 10.000 a été franchie mardi pour la première fois depuis le 12 septembre. 1.187 patients ont été admis en 24 heures. Cela "continue de marquer une augmentation de la diffusion du virus sur le territoire national, avec une moyenne du nombre de contaminations par jour qui dépasse les 30.000 et qui pourrait être, si on poursuit cette dynamique, de plus de 60% par semaine, supérieure au pic de la 3e vague d'ici à la fin de la semaine", a souligné le ministre. "Les admissions ont augmenté de 40% cette dernière semaine, il y a aujourd'hui 20% de patients hospitalisés, 25% de patients en réanimation de plus que la semaine dernière, le nombre d'hospitalisations vient de franchir la barre des 10.000 pour la première fois depuis le mois d'août", a déclaré le porte-parole du Gouvernement, Gabriel Attal, à l'issue du Conseil des ministres, ce mercredi. Le nombre des patients en soins critiques est monté mardi à 1.824 avec 271 nouvelles admissions. "Toutes les régions à l'exception de la Normandie sont au-dessus du seuil d'alerte maximale de 200 pour 100.000 habitants, dans 15 départements, dont Paris, le Rhône, les Bouches-du-Rhône, le taux d'incidence dépasse 400, en Ardèche, il frôle même les 600", a ajouté le porte-parole.   Variant Omicron : l'OMS déconseille les voyages aux personnes vulnérables L'Organisation mondiale de la santé a déconseillé aux personnes à risque qui n'ont pas été entièrement vaccinées contre le Covid de voyager, ce mardi, tout en jugeant inutiles les interdictions prises par de nombreux pays en raison du variant Omicron. "Les interdictions générales de voyager n'empêcheront pas la propagation" de ce variant, a estimé l'OMS dans une note technique. Bien que flou demeure autour de ce variant (contagiosité, etc.), elle estime "élevée" la "probabilité qu'Omicron se répande au niveau mondial". Le directeur de l'OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a néanmoins appelé à la raison, se disant "préoccupé par le fait que plusieurs Etats membres prennent des mesures générales et brutales qui ne sont ni fondées sur des preuves ni efficaces en soi et qui ne feront qu'aggraver les inégalités" entre eux.   En Martinique, Sébastien Lecornu accepte de discuter sur "l'application" de la loi d'obligation vaccinale Arrivé lundi soir en Martinique, deuxième et dernière étape d'un court séjour destiné à apaiser les tensions et sortir de la crise sociale les Antilles françaises, le ministre a rencontré à la préfecture une délégation de 20 syndicalistes et les élus locaux, après que des discussions similaires la veille en Guadeloupe ont tourné court. A Pointe-à-Pitre, le ministre avait jugé qu'aucune discussion n'était possible tant que les syndicats ne condamnaient pas les "tentatives d'assassinat contre des policiers et des gendarmes". A Fort-de-France, l'issue a été différente, le membre du Gouvernement se montrant ouvert à une "adaptation de l'application de la loi" d'obligation vaccinale, qui devait initialement s'appliquer le 15 novembre dans les Antilles, jour où a débuté la grève générale en Guadeloupe. Né du refus de cette obligation vaccinale pour soignants et pompiers, le mouvement s'est étendu à des revendications politiques et sociales, notamment contre la vie chère, occasionnant violences, pillages et incendies et gagnant la Martinique où la contestation a débuté le 22 novembre. Les deux îles sont placées sous couvre-feu. Vendredi, Sébastien Lecornu et s Olivier Véran avaient annoncé repousser au 31 décembre 2021 la "finalisation de la mise en oeuvre de l'obligation vaccinale" pour la Guadeloupe et la Martinique. Mais "je ne vois pas comment le 31 décembre, on pourra accepter...

l'obligation vaccinale telle que c'est aujourd'hui", a souligné mardi à la sortie de la réunion Serge Letchimy, président du conseil exécutif de Martinique, car "on n'atteindra pas un niveau qui permette la continuité des soins".    

Mardi 30 novembre 

  Un premier cas de variant Omicron identifié en France Un premier cas positif au variant Omicron a été détecté sur l’île de la Réunion, a confirmé mardi le porte-parole du Gouvernement, Gabriel Attal. Ont également été identifiées "six personnes contacts à risque: trois de son entourage professionnel et trois de sa famille proche", a-t-il précisé sur Europe 1. Le patient testé positif, âgé de 53 ans, a séjourné au Mozambique du 14 au 19 novembre. Il "a été détecté positif dès le lendemain de son arrivée à l'aéroport grâce au dispositif de dépistage systématique des passagers en provenance de l'étranger", a expliqué la préfecture de La Réunion dans un communiqué. Selon le microbiologiste Patrick Mavingui, chercheur de l'Unité mixte de recherche processus infectieux en milieu insulaire tropical (PIMIT), le patient "souffre de douleurs musculaires et de fatigue". Le ministère avait indiqué dimanche que 8 cas "possibles" étaient recensés et en attente des résultats des tests de criblage.   Un syndicat d’instituteurs demande le retour de la fermeture des classes au premier cas positif Le Snuipp-FSU, premier syndicat du primaire, a demandé lundi dans une lettre adressée au ministre de l'Education Jean-Michel Blanquer de "revenir à la règle protectrice (...) de fermeture de la classe durant une semaine suite à un cas positif", levée cette semaine. Face à une cinquième vague "fulgurante" et avec l’apparition du variant Omicron, le syndicat pointe une décision "hâtive qui répond plus à des considérations économiques et sociales qu'à un enjeu de santé publique". "Un élève cas contact testé négativement le lendemain de la découverte du premier cas positif dans une classe peut s'avérer positif jusqu'à deux jours plus tard et contaminer entre-temps les autres élèves", argumente le Snuipp-FSU. "Alors que le dernier point sanitaire montrait un taux jamais atteint d'élèves de primaire positifs au Covid, cette décision est déraisonnable."   Polynésie: la grève générale est levée, l’obligation vaccinale maintenue La grève générale en Polynésie est levée après la signature d'un protocole de fin de conflit entre l'intersyndicale et le gouvernement polynésien qui entérine des avancées sociales. L'intersyndicale à l'origine du mouvement de grève, entamé mercredi, protestait contre l'obligation vaccinale et pour l'instauration de mesures sociales anti-Covid. Le président Edouard Fritch a refusé lundi d'abroger la loi sur l'obligation vaccinale, votée en août par l'assemblée locale. A partir du 23 décembre, elle contraindra à la vaccination toutes les personnes qui travaillent au contact du public. Le montant de l'amende encourue en cas de refus de la vaccination a cependant été divisé par deux. Les quatre syndicats locaux ont obtenu une augmentation de 2% du salaire minimum dès le mois de décembre. Le gouvernement a aussi accepté le principe d'un "fonds d'aide aux salariés ayant perdu leur emploi" à partir de janvier 2023.   Mobilisation pour la levée des brevets sur les vaccins et traitements du Covid Plusieurs rassemblements sont prévus ce mardi soir à Paris et dans plusieurs villes de provinces pour demander la levée des brevets sur les vaccins et les traitements contre le Covid-19, à l'appel de plusieurs syndicats et ONG. Rendez-vous est donné à Paris place de la Bourse à 18 heures, avec la participation de la CGT Santé Action sociale, de SUD Santé Sociaux, d'Attac, du collectif "Brevets sur les vaccins anti-Covid, stop. Réquisition !", de l'Association des médecins urgentistes de France, de la Ligue des droits de l'Homme. Des rassemblements sont également prévus à Lille, Rouen, Périgueux, Toulouse, Sarlat, ainsi qu'à Genève. Des bougies seront allumées, "symboles des vies qu'on aurait pu sauver si on avait levé les brevets sur les vaccins et les traitements", a expliqué jeudi au cours d'une conférence de presse François Nay, du collectif "Brevets sur les vaccins anti-Covid, stop. Réquisition !". Le maintien des brevets conduit à une "pénurie organisée" de vaccins, à des prix élevés et à un "apartheid vaccinal", avec "75% des injections réalisées dans dix pays", moins de 5% en Afrique, a dénoncé Frank Prouhet, également membre de ce collectif.   Le Pr Arnaud Fontanet recommande de limiter les rassemblements en fin d'année Il faudra limiter comme l'an passé les rassemblements familiaux lors des fêtes de fin d'année pour freiner la cinquième vague de l'épidémie de Covid-19, a averti mardi l'épidémiologiste Arnaud Fontanet. Omicron "est évidemment un variant inquiétant et il nous faudra encore quelques semaines pour prendre la mesure de cet adversaire", a souligné sur France Inter le Pr Fontanet, membre du Conseil scientifique et épidémiologiste à l’Institut Pasteur. Mais "il ne faut pas se tromper d'ennemi, notre ennemi c'est le variant Delta qui est responsable d'une cinquième vague qui est forte en France", a-t-il ajouté. Or, "on est sur des projections qui nous disent que le pic sera mi-janvier, donc la période pendant laquelle on va devoir freiner la circulation du virus inclut les fêtes de fin d'année". Pendant cette période de regroupements familiaux, "il va falloir tous faire un effort", en respectant "les gestes barrières qu'on connaît tous", notamment "en pensant bien à l'aération", mais également en veillant à "diminuer nos contacts" et a placer la jauge des invités à 6 "plutôt qu’à 12".  

       

Lundi 29 novembre

Vaccination : 3 millions de rendez-vous pris depuis jeudi, selon Véran
Trois millions de rendez-vous de vaccination contre le Covid-19 ont été pris depuis l'annonce jeudi de l'extension de la campagne de rappel à l'ensemble de la population adulte, a indiqué Olivier Véran samedi sur Twitter. "Ce samedi, la vaccination de rappel s'ouvre à tous dès 18 ans", a rappelé le ministre de la Santé. "19 millions d'entre nous sont d'ores et déjà éligibles et (...) 3 millions de rendez-vous ont été pris depuis jeudi", peut-on lire sur son compte Twitter. Avant jeudi, le rappel ne concernait que les plus de 65 ans, les personnes à risques de forme grave et les soignants. A ce jour, plus de 6 millions de personnes en France se sont fait administrer une dose de rappel, le plus souvent une troisième injection.   Macron a effectué son rappel de vaccin anti-Covid
Emmanuel Macron a effectué son rappel vaccinal contre le Covid-19, et s'est en même temps fait vacciner contre la grippe, a-t-il indiqué lundi dans un tweet.

  Près de 20.000 manifestants anti-pass sanitaire en France
Un total de 19.700 personnes ont manifesté samedi en France contre le pass sanitaire, pour le 20e week-end consécutif de mobilisation, selon le bilan du ministère de l'Intérieur, dont plus de 3.500 à Paris. Le ministère a recensé 155 actions sur tout le territoire, contre 158 actions et 23.000 manifestants samedi dernier. Selon le collectif militant Le Nombre jaune, qui publie ses propres bilans avec un temps de retard, il étaient environ 64.000 sur 201 rassemblements la semaine précédente.       Antilles : le Gouvernement repousse au 31 décembre la mise en place de l'obligation vaccinale et se dit “prêt” à parler de l'autonomie de la Guadeloupe Le Gouvernement a annoncé vendredi qu'il repoussait la date de mise en oeuvre de l'obligation vaccinale pour les soignants aux Antilles au 31 décembre, et proposait un accompagnement individuel pour soutenir son application dans ces îles qui connaissent une grave crise sociale. Les ministres des Outre-mer Sébastien Lecornu, et de la Santé Olivier Véran annoncent également la levée de la suspension des soignants qui refusent la vaccination s'ils acceptent cet accompagnement individuel, dans un communiqué commun. Le Gouvernement est par ailleurs "prêt" à parler de l'autonomie de la Guadeloupe, département touché par une crise née du refus à l'obligation vaccinale pour les soignants et pompiers avant d'embrasser des revendications sociales, a annoncé vendredi le ministre des Outre-mer. "Certains élus (guadeloupéens NDLR) ont posé la question, en creux, de l'autonomie (...). Le gouvernement est prêt à en parler, il n'y a pas de mauvais débat du moment que ces débats servent à résoudre les vrais problèmes du quotidien des Guadeloupéens", a déclaré Sébastien Lecornu dans une allocution aux Guadeloupéens. Des propos qui ont suscité de vives réaction dans l'opposition.    Vaccination : réouverture de centres et horaires étendus en Île-de-France
Plusieurs centres de vaccination vont rouvrir en Île-de-France après que le gouvernement a appelé les adultes à se faire administrer une dose de rappel contre le Covid-19, a indiqué vendredi l'agence régionale de santé à l'AFP. Par ailleurs, en région parisienne, 2.700 pharmacies, soit les trois quarts des officines, et 1.660 médecins proposent la vaccination, a souligné l'ARS.  "Aujourd'hui, 108 centres de vaccination sont ouverts en Île-de-France", a précisé la même source. "S'ils avaient parfois réduit leurs amplitudes horaires, ils vont ouvrir de nouveaux rendez-vous, notamment le soir et le week-end, pour pouvoir accueillir plus de monde", a-t-elle ajouté. Ainsi, dans les Yvelines, sept centres doivent ouvrir la semaine prochaine, de manière à doubler l'offre actuelle. La stratégie vaccinale repose également sur la médecine de ville. "Aujourd'hui, plus de 40% des doses de vaccin injectées le sont chez son pharmacien ou son médecin, parfois même son dentiste ou sa sage-femme", insiste l'ARS, pour qui "on peut encore pousser plus loin cette offre de ville, notamment chez les médecins ou en passant par la médecine du travail".   Le port du masque redevient obligatoire dans les équipements sportifs
Le port du masque est redevenu obligatoire à partir de ce vendredi dans les équipements sportifs, en intérieur comme en extérieur, dans le contexte de reprise de l'épidémie de Covid-19, a annoncé le ministère des Sports dans un communiqué. "Afin de protéger chacun efficacement contre le virus, le respect des mesures barrière est rappelé avec force et le port du masque redevient obligatoire pour tous dans un équipement sportif dès le 26 novembre, excepté au moment de la pratique sportive et de son encadrement effectif", explique le communiqué.

Vendredi 26 novembre

  Une première contamination au nouveau variant sud-africain "Nu" détectée en Belgique Un cas du nouveau variant "Nu" (B.1.1.529) du Covid, d'abord détecté en Afrique du Sud et jusqu'ici absent d'Europe, a été détecté en Belgique, a déclaré ce jour le ministre de la Santé belge, Frank Vandenbroucke. "On a un cas qui est maintenant confirmé de ce variant. Il s'agit de quelqu'un qui venait de l'étranger. Qui a été testé positivement le 22 novembre. Qui n'était pas vacciné", a-t-il annoncé lors d'une conférence de presse. La première détection de ce nouveau variant et et aux mutations multiples, potentiellement très contagieux, avait été annoncée hier en Afrique du Sud.    Tirs en Martinique : un policier blessé et des journalistes visés Des coups de feu visant des journalistes en Martinique ont eu lieu dans la nuit de jeudi à vendredi. "On ne peut pas accepter en France (...) que des journalistes soient pris pour cible quand ils font leur travail et qu'ils se retrouvent à essuyer des tirs à balles réelles. C'est totalement inacceptable", a commenté le porte-parole du Gouvernement sur BFMTV et RMC. Face aux violences, il a rappelé que l'exécutif "envoie des forces supplémentaires" (2.250 officiers de police, gendarmerie, RAID, GIGN mobilisés à ce jour rien qu'en Guadeloupe). Le Gouvernement entend dans le même temps travailler au "dialogue" avec les maires, "pour aller encore vers l'apaisement", en faisant valoir qu'il "ne mélange pas les choses" entre les auteurs de "pillages, agressions" et les autres manifestants. En parallèle, un policier a été blessé au bras vendredi par des tirs provenant d'un barrage érigé à Fort-de-France, tandis qu'un autre a reçu un impact qui s'est logé dans son gilet pare-balles.Un couvre-feu a été instauré par le préfet "jusqu'au retour au calme". Au moins dix personnes interpellées, selon Darmanin.   Afflux de connexions à Doctolib après la généralisation de la 3e dose Les prises de rendez-vous pour un rappel de vaccin anti-Covid ont bondi dans la foulée des annonces d'Olivier Véran jeudi, les accès à Doctolib étant soumis à un important temps d'attente. Dans les 90 minutes ayant suivi l'annonce, par le ministre, de l'ouverture du rappel vaccinal à tous les adultes, quelque 350.000 rendez-vous avaient déjà été pris, a indiqué la plateforme. Et le grand public avait même anticipé les annonces, puisque 360.000 créneaux avaient été réservés mercredi (+70% par rapport à la veille). "Pas de stress, pas de panique: si le site sature, ça va être rétabli dans les prochaines minutes ou les prochaines heures, on a vu ça à chaque fois qu'il y a eu des annonces comme celles-ci", a relativisé le ministre de la Santé. Le Gouvernement compte "renforcer" les centres de vaccination pour faire face aux demandes, et "s'appuyer massivement" sur la médecine de ville. "Nous avons en stock, à l'heure où je vous parle, suffisamment de vaccins pour vacciner tout le monde."   Retour du test obligatoire pour voyager en outre-mer Le Gouvernement va "restaurer une obligation de test" pour les voyages vers les départements et territoires d'outre-mer et "renforcer" les "contrôles sanitaires aux frontières", a annoncé jeudi le ministre de la Santé. "Nous allons modifier les règles pour partir en territoires ultramarins, parce que nous restaurons une obligation de test", a-t-il déclaré sur TF1. Les non-vaccinés devront ainsi "présenter un test négatif de moins de 24 heures", tandis que les vaccinés devront attester d'un "test antigénique de moins de 48 heures, ou un PCR de moins de 72 heures", a-t-il précisé. Les "mesures de contrôle sanitaire aux frontières" vont par ailleurs être "renforcées". Un décret devrait paraître prochainement et détailler les modalités.   Grève générale contre l'obligation vaccinale en Polynésie française Une intersyndicale largement majoritaire a débuté mercredi en Polynésie française une grève générale contre l'obligation vaccinale et pour l'instauration de mesures sociales anti-Covid. Le mouvement mobilise peu dans la fonction publique: moins de 1% des salariés de l'éducation et de l'administration polynésiennes se sont mis en grève. Il est davantage suivi dans les entreprises qui présentent des revendications internes. L'opérateur téléphonique Vini comptait par exemple 38% de gréviste mercredi. Le trafic aérien intérieur est perturbé par la grève des pompiers des aéroports.  Quatre syndicats locaux -contestent la loi sur l'obligation vaccinale, votée en août par l'assemblée de la Polynésie française. Tous les Polynésiens qui exercent un métier au contact du public devront être vaccinés le 23 décembre. Or, moins de 58% des...

Polynésiens sont vaccinés, en dépit d'une forte vague de variant Delta en août et septembre, qui a tué plus de 500 personnes sur 280.000 habitants.  

Jeudi 25 novembre

Le nombre de cas au plus haut depuis avril en France
Le nombre de nouveaux cas de Covid-19 a continué de progresser mercredi, à plus de 32.000, avec près de 1.500 malades en réanimation, selon les chiffres de Santé publique France. Santé publique France compte 32.591 nouvelles contaminations, au plus haut depuis le 24 avril. Le taux de positivité est resté stable à 4,9%. Les services de réanimation accueillent 1.483 malades du Covid-19, avec 137 nouvelles admissions en 24 heures. Au total, 8.765 personnes sont hospitalisées, avec 770 nouvelles admissions. 51.805.728 personnes ont reçu au moins une injection (soit 76,8% de la population totale) et 50.722.228 personnes sont entièrement vaccinées (soit 75,2% de la population totale). Le gouvernement doit annoncer jeudi de nouvelles mesures face à la reprise de l'épidémie, la piste la plus avancée étant l'ouverture de la dose de rappel (troisième dose, ou deuxième pour ceux qui ont déjà contracté le virus) à l'ensemble de la population majeure, qui deviendrait à terme obligatoire pour conserver la validité du pass sanitaire, selon une source gouvernementale.   L’Allemagne dépasse les 100.000 morts 100.119 personnes sont décédées du Covid-19 en Allemagne depuis le début de la crise sanitaire. 351 décès ont été comptabilisés dans les dernières 24h, alors que le pays fait face à une flambée des infections. En une journée, l’autorité sanitaire fédérale (RKI) a également compté 75.961 nouvelles contaminations et l’incidence sur sept jours atteint 419,7.   

Mercredi 24 novembre

  Olivier Véran présentera jeudi de nouvelles mesures pour faire face à la 5e vague Le ministre de la Santé, Olivier Véran, présentera de nouvelles mesures, dont "l'accélération" du calendrier de vaccination face à la 5e vague de l'épidémie du Covid, jeudi au cours d'une conférence de presse après avoir consulté les forces politiques, a annoncé mercredi le porte-parole du Gouvernement. "Le constat est sans appel: notre situation épidémique se dégrade très nettement. Il y a quelques jours, je parlais d'un début de vague fulgurante et cela se confirme avec un taux de reproduction du virus, qui est estimé aujourd'hui à 1,6 et qui devrait très probablement continuer à augmenter dans les prochains jours et les prochaines semaines", a averti Gabriel Attal à l'issue d'un Conseil de défense et du Conseil des ministres. Au-delà de l'accélération de la campagne de rappel, ont été évoqués également "le renforcement du pass sanitaire" et "le renforcement des mesures barrières".

Après Jean Castex, une ministre positive au Covid Après le Premier ministre, la ministre de l'Insertion, Brigitte Klinkert, a annoncé mardi soir être elle aussi positive au Covid-19. "Ne présentant à ce stade aucun symptôme, j'ai aménagé mon agenda afin de poursuivre mes activités à l'isolement", a tweeté la ministre de 65 ans. Jean Castex avait été testé positif lundi soir au Covid-19 et souffre de symptômes légers. Brigitte Klinkert, entrée au Gouvernement en juillet 2020, sera comme lui à l'isolement pendant 10 jours. Ce deuxième cas au Gouvernement survient alors que le Conseil de défense doit se pencher ce mercredi sur la question du calendrier des rappels. Le chef du Gouvernement, 56 ans, avait été vacciné au printemps, sa deuxième injection d'AstraZeneca datant du 19 juin, et était éligible à une dose de rappel le 19 décembre.   6.000 classes fermées en France Le ministre de l'Education nationale, Jean-Michel Blanquer, a affirmé mardi à l'Assemblée nationale que 6.000 classes sont actuellement fermées en France, contre un peu plus de 4.000 vendredi dernier. Il s'agit de classes "de l'école primaire en particulier, où nous déployons les tests salivaires", a précisé le ministre. "Au moment où je vous parle, 6.000 classes sont fermées et je rappelle que l'année dernière, au pic de l'épidémie, quand nous réussissions à maintenir l'école ouverte, nous étions quand même à 12.000 classes fermées", a-t-il...

dit.  

Mardi 23 novembre

  Jean Castex contaminé par le Covid Le Premier ministre, Jean Castex, a été testé positif lundi soir au Covid-19. Le chef du Gouvernement avait appris lundi après-midi que l’une de ses filles, âgée de 11 ans, avait été contaminée. Jean Castex s’était rendu le matin même à Bruxelles où il avait rencontré son homologue belge, Alexander De Croo, accompagné des ministres des Armées, Florence Parly, de l'Intérieur, Gérald Darmanin, de la Justice, Eric Dupond-Moretti, du secrétaire d'Etat à l'Europe, Clément Beaune. Quatre ministres belges étaient également présents. Tous sont mis à l’isolement. Le Premier ministre français, âgé 56 ans a reçu deux doses de vaccin au printemps. Cas contact à trois reprises auparavant, il n'avait jusqu'alors jamais été testé positif.   1000 à 1500 hospitalisations par jour : le Pr Delfraissy prédit « des semaines pas faciles » Après la petite vague de l’été, "la vraie vague de variant Delta arrive", a mis en garde le Pr Jean-François Delfraissy, président du Conseil scientifique, lors d'un colloque organisé par l'Ordre des pharmaciens à Paris. Cette cinquième vague va avoir "un impact important" sur les établissements de santé, de l'ordre de "1.000 à 1.500 hospitalisations par jour", et ce "pendant plusieurs semaines". Le pic serait néanmoins moins élevé que celui de la troisième vague, mi avril. Pour surmonter l'épreuve, "le vaccin ne suffira pas, il va falloir remettre des restrictions", a-t-il estimé, évoquant "le port du masque" mais aussi une intégration plus précoce que prévu de la troisième dose au pass sanitaire pour les personnes de plus de 65 ans. Cette mesure, censée entrer au vigueur au 15 décembre, pourrait s'appliquer "dès le milieu de la semaine prochaine", a-t-il précisé.   Pass sanitaire : Darmanin veut un renfort des contrôles dans les restaurants Le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin a écrit lundi aux préfets pour leur demander de la "fermeté" dans les contrôles du pass sanitaire dans les restaurants. "Il est impératif de remobiliser l'ensemble des acteurs concernés par l'application du pass sanitaire afin de limiter les effets de la nouvelle hausse des contaminations", a indiqué le ministre de l'Intérieur dans un télégramme adressé aux préfets et consulté par l'AFP. Dans cette note, Gérald Darmanin demande également de "maintenir à haut niveau la mobilisation" des forces de l'ordre, "en recourant le cas échant à la fermeture administrative des établissements".   Nice proposera un rappel vaccinal pour tous dès le 1er décembre  "Les Niçois et Métropolitains ayant terminé leur cycle vaccinal depuis six mois pourront, s'ils le souhaitent, réaliser leur 3e dose dans les centres de vaccination de la Métropole, et ce, sans limite d'âge, dès le 1er décembre, de 17h à 18h, dans la limite des doses restantes disponibles", a annoncé la métropole dans un communiqué lundi. Le maire de Nice, Christian Estrosi, a demandé au Gouvernement de « débloquer » la dose de rappel pour tous, et si la situation sanitaire était amenée à se détériorer, l'adoption de mesures de "restrictions ciblées" pour les non-vaccinés, en matière notamment "d'activités culturelles, de loisirs, sportives, commerciales ou de fréquentation de lieux où le confinement de gens trop proches les uns des autres pourrait avoir des conséquences". "Les vaccinés n'ont pas à payer pour les non-vaccinés, nous n'allons pas remettre sous cloche notre économie, nos activités culturelles ou nos stations de sports d'hiver", a justifié Christian Estrosi, tout en se disant opposé à un confinement des réfractaires à l'injection.   L’EMA évalue les données sur la dose de rappel du vaccin Janssen L’Agence européenne des médicaments (EMA) a débuté l'évaluation d'une demande du laboratoire Janssen, en vue de permettre l’injection d’une dose de rappel de son vaccin contre la Covid-19 aux personnes âgées d’au moins 18 ans dans l’UE. Cet examen s'appuie sur les résultats d'études concernant plus de 14.000 adultes ayant reçu une deuxième dose du vaccin Janssen ou un placebo, au moins deux mois après la première. Le verdict est attendu dans quelques semaines.

         

Lundi 22 novembre 

Macron écarte l'hypothèse d'un confinement des non-vaccinés "Les pays qui confinent les non-vaccinés sont ceux qui n'ont pas mis en place le pass sanitaire. Cette mesure n'est donc pas nécessaire en France, a estimé le président de la République, interrogé au sujet d'un éventuel confinement des personnes n'ayant pas reçu leurs injections, dans une interview parue ce vendredi dans La Voix du Nord. En revanche, je pense qu'on doit tous se faire les ambassadeurs de la vaccination. Je le vois, la parole publique a ses limites." Le chef de l'Etat a ainsi appelé à convaincre "ceux qui sont réticents, qui sont enfermés dans une défiance solidaire".    Un pic plutôt attendu "fin décembre ou en janvier", selon l'AP-HP "Le nombre de patients hospitalisés n'augmente pas trop rapidement", a assuré sur France Inter le directeur général de l'Assistance publique-Hôpitaux de Paris. "Pour les soins critiques, il est relativement stable depuis 15 jours. On pense que l'augmentation forte, si elle doit se produire, se produirait plutôt fin décembre ou en janvier que maintenant". "L'hôpital est en situation difficile. Aujourd'hui, ça n'est pas les patients Covid", a-t-il détaillé en citant la grippe ou la bronchiolite. "Les prévisions sont extrêmement difficiles à faire aujourd'hui."

"En Ile-de-France, il y a un peu moins de 300 patients en soins critiques, dont un tiers à l'AP-HP, et il y a un peu moins de 600 malades hospitalisés hors soins critiques. Le taux de patients Covid dans les lits de réanimation est à peu prêt d'un quart", a-t-il ajouté. Martin Hirsch a également indiqué qu'un millier de postes sur environ 18.000 n'étaient actuellement pas pourvus à l'AP-HP. "A cause de ce manque d'infirmiers, on a grosso modo 13% de nos lits fermés à l'AP-HP." "On soigne à peu près autant de patients avec un peu moins de personnel et avec un certain nombre de lits fermés. Ce qui explique en partie les tensions. Tout le monde serre les fesses. Ça ne peut pas tenir des mois et des mois bien évidemment", a-t-il prévenu.   La montée de la 5e vague est "fulgurante", alerte le porte-parole du Gouvernement "Cette 5e vague démarre de façon fulgurante", a constaté Gabriel Attal, invité sur Europe 1, CNEWS et Les Echos. Il ya "des éléments qui peuvent nous inquiéter et des éléments qui peuvent nous rendre confiants". En moyenne calculée sur 7 jours, le nombre de cas quotidiens a presque doublé en une semaine : il était de 18.189, contre 10.023 le dimanche précédent. Cela représente une progression de 81,4%. Avant cela, il avait fallu 3 semaines pour que le nombre de cas quotidiens augmente dans les mêmes proportions. Dimanche, 8.038 malades du Covid étaient hospitalisés en France, dont 1.339 dans les services de soins critiques, contre respectivement 6.500 et 1.000 un mois auparavant. "On voit qu'il y a une augmentation très forte des contaminations, mais on sait aussi qu'en France, on a une très large couverture vaccinale (et) on est plutôt en avance par rapport à nos voisins sur le rappel de vaccination", a néanmoins souligné le porte-parole du Gouvernement, vantant la mise en place en juillet du pass sanitaire. A ce sujet, selon Gabriel Attal, les contrôles ces derniers par rapport à la semaine précédente ont augmenté de "102%" : "sur les quatre premiers jours de cette semaine, 70.000 contrôles de personnes et plus de 4.300 contrôles d'établissements recevant du public".   Intervention du Raid et du GIGN en Guadeloupe Le démantèlement des barrages bloquants a commencé dimanche en Guadeloupe où sont arrivés les renforts de forces de l'ordre partis de la métropole (50 membres des unités du GIGN et du Raid), mais les violences se poursuivaient contraignant le rectorat à suspendre lundi l'accueil des élèves dans les écoles, collèges et lycées. 30 personnes seront d'ailleurs jugées lundi en comparution immédiate à Pointe-à-Pitre, soupçonnées d'avoir participé aux violences urbaines qui agitent l'île depuis une semaine. La nuit de samedi à dimanche est restée agitée, entre barrages routiers, incendies et pillages qui ont débouché sur 38 interpellations dans la nuit et fait 2 blessés chez les forces de sécurité. Ces incidents ont eu lieu malgré le couvre-feu qui court jusqu'à mardi matin, chaque nuit de 18 heures à 5 heures. Dans plusieurs communes de l'île, des magasins alimentaires ont été pillés, mais aussi des pharmacies (4 ont été fracturées selon la préfecture). La réponse de l'Etat se veut d'abord celle de "la fermeté", a affirmé dimanche le porte-parole du Gouvernement, Gabriel Attal, en qualifiant la situation d'"intolérable et inacceptable" en Guadeloupe. "Cette petite minorité qui bloquait par les mots, par les paroles (la vaccination), aujourd'hui elle s'est radicalisée et elle essaie de les bloquer, de les intimider par la violence", a-t-il dénoncé. Ce lundi, Emmanuel Macron a lancé lundi un appel au calme face à la "crise très explosive", dénonçant au passage des manipulations. Le Premier ministre, Jean Castex, accompagné du ministre des Outre-mer, Sébastien Lecornu, et du ministre de la Santé, Olivier Véran, doit parallèlement recevoir lundi soir des élus...

de l'île afin de leur permettre "d'exposer leur analyse de la situation sur place". La réunion doit aussi permettre "un dialogue sur les conséquences de l'obligation de vaccination pour les soignants et les pompiers".      

Vendredi 19 novembre 

  Confinement dès lundi et vaccin obligatoire pour tous les Autrichiens au 1er février L'Autriche va confiner dès lundi 22 novembre l'ensemble de la population, quelques jours après avoir pris une mesure similaire pour les personnes non vaccinées, devenant ainsi le premier pays de l'Union européenne à le faire, pour lutter contre la résurgence des cas de Covid. Le chancelier conservateur, Alexander Schallenberg, a également annoncé l'instauration de la vaccination obligatoire à partir du 1er février.    Le nombre de classes fermées au plus haut depuis la rentrée de septembre Le nombre de classes fermées à cause de l'épidémie de Covid-19 est remonté nettement cette semaine, au plus haut depuis la rentrée de septembre, pour s'établir à 4.048, soit 0,8% des classes du pays, a annoncé vendredi le ministère de l'Education nationale. Le précédent chiffre, datant du 22 octobre, avant les vacances de la Toussaint, était de 1.246 classes fermées. Depuis le début de l'année scolaire, le nombre de classes fermées était monté à près de 3.300 le 16 septembre, avant de baisser progressivement puis de remonter légèrement fin octobre.   La circulation du Sars-CoV-2 s’intensifie, alerte SpF Dans son bulletin hebdomadaire publié ce 18 novembre, Santé publique France indique que sur la semaine du 8 au 14 novembre, la circulation du Sars-CoV-2 s’est intensifiée sur le territoire métropolitain, et "la tendance à l’augmentation des nouvelles hospitalisations s’est confirmée". Avec 71.260 nouveaux cas confirmés, le taux d'incidence s'élevait la semaine dernière à 125/100.000 habitants, contre 90/100.000 sept jours avant. Ce taux est en augmentation dans toutes les classes d’âge et dans toutes les régions, précise SpF. Le taux de positivité des tests est de 3,7%. A l'hôpital, la tension continue d'augmenter avec 2.340 passages aux urgences pour suspicion de Covid la semaine dernière, contre 1.900 la semaine précédente. Ont été dénombrés 2.143 nouvelles hospitalisations de patients positifs (1.800 la première semaine de novembre). Et 507  nouvelles admissions en soins critiques. 249 personnes sont décédées à l’hôpital, en Ehpad et autres ESMS.   Des milliers d'Australiens veulent être indemnisés pour les effets secondaires du vaccin Plus de 10.000 Australiens réclament des dommages et intérêts en raison d'effets secondaires contractés à la suite de l'injection d'une dose de vaccin anti-Covid, rapporte le Sydney Morning Herald. Effets secondaires qui, selon les plaignants, auraient parfois entraîne une perte de revenus et engendré des coûts médicaux faramineux. Un portail en ligne devrait ainsi être lancé en décembre par les autorités, afin de traiter ces demandes d'indemnisation. Les compensations seront versées par le Gouvernement australien. Le coût de ces compensations pourraient être particulièrement élevé, pour certains Australiens victimes d'effets secondaires graves notamment : AVC, inflammations cardiaques, etc. Au 7 novembre, environ 78.880 réactions liées à la vaccination - la plupart légères - ont été repertoriées, sur 37,8 millions de doses administrées. La facture pour le Gouvernement pourrait s'élever plus de 30 millions d'euros, rapporte site.   Guadeloupe : tensions vives au 4e jour de mobilisation contre l'obligation vaccinale La Guadeloupe a continué jeudi à voir ses routes, tout comme l'accès au CHU, bloquées par des manifestants lors du quatrième jour d'une mobilisation lancée par un collectif d'organisations syndicales et citoyennes pour protester contre le pass sanitaire et l'obligation vaccinale des soignants contre le Covid-19. Certains soignants du CHU n'ont pas pu rejoindre leur lieu de travail avec les barrages installés devant par une "trentaine de manifestants, la plupart cagoulés". La barrière a été plusieurs fois démontée par les forces de l'ordre et remontée par les manifestants avant d'être enflammée sur l'un des deux axes. Le feu a ensuite été éteint, la route a été débloquée et la circulation a repris. Cependant, sur le piquet de grève du CHU, les seuls véhicules autorisés à entrer sont les ambulances. "Certains de nos patients doivent monter à pied, même ceux de pathologies coronariennes", témoigne une praticienne. "Il y a du filtrage à l'entrée, notamment pour les internes dont certains sont empêchés de passer. L'un d'entre eux a même été agressé par une personne cagoulée", assure le DG adjoint du CHU qui déclare qu'"Il n'y a pas de dialogue possible".   L'épidémie recule en Guyane : le préfet allège les mesures sanitaires Le confinement dominical en vigueur depuis 3 mois en Guyane est levé, a annoncé le préfet, alors que la 4e vague de Covid s'estompe dans le département.Le couvre-feu est aussi désormais fixé de 22h à 05h - contre 19h auparavant -, une mesure valable dans la zone orange de la Guyane où le virus circule encore activement (la préfecture Cayenne, la ville spatiale Kourou, ainsi que Rémire-Montjoly, Matoury, Macouria et Montsinéry-Tonnégrande). Dans cette zone orange, qui comprend 60,15% de la population, les restaurants et les activités culturelles et sportives bénéficient d'une dérogation jusqu'à 23h30. Le reste du territoire guyanais est classé en zone verte, il n'y a pas de restrictions d'horaires. Le pass sanitaire est toutefois requis dans tous les restaurants et lieux de culture. Avec 84 cas pour 100.000 habitants, le taux d'incidence en Guyane, parmi les plus élevés de France pendant plusieurs semaines, est désormais inférieur à la moyenne nationale. Les hospitalisations et le nombre de malades en réanimation reculent aussi. Les 3 centres hospitaliers du territoire ont levé le plan blanc en vigueur depuis avril. Mais les autorités sanitaires déplorent toujours une couverture vaccinale trop faible, qui atteint à peine 35%...

   

Jeudi 18 novembre 

Des centres de vaccination vont "reprendre une activité", dit Attal Des centres de vaccination, qui avaient fermé à la fin de l'été après six mois d'une campagne vaccinale de masse, vont "reprendre une activité" pour aider à la dose de rappel, a indiqué jeudi le porte-parole du Gouvernement Gabriel Attal. "Avec l'augmentation des injections liées au rappel de vaccination,  aujourd'hui pour les plus de 65 ans et demain pour les plus de 50 ans, ça peut amener des centres de vaccination qui avaient fermé - ou alors qui avaient réduit la voilure - à reprendre une activité", a indiqué Gabriel Attal sur LCI,  interrogé sur une possible réouverture de "vaccinodromes" dans les prochaines semaines. Les centres de vaccination "ont montré toute leur efficacité, ils sont identifiés", et "les Français les connaissent, ils savent où aller", a-t-il plaidé.   286.000 tests supplémentaires de dépistage du Covid-19 effectués en une semaine  Entre le 8 et le 14 novembre 2021, 2,1 millions de tests RT-PCR et antigéniques pour la détection du Sars-CoV-2 ont été validés en France (dont 52,8% de tests antigéniques), notifie la Drees dans un communiqué. La semaine précédente, 1,8 million de tests avaient été validés (dont 56,6% de tests antigéniques). 286.000 tests supplémentaires ont donc été effectués, dont environ 110.000 tests RT-PCR salivaires liés à la rentrée scolaire. Cette augmentation contraste avec la forte tendance à la baisse constatée depuis la fin août. Lors d'un point presse organisé ce jeudi, la Cnam note le "maintien d’un haut niveau de réalisation" avec, depuis le 15 octobre - date de fin de la gratuité - une moyenne de 2 millions de tests effectués par semaine. "Un niveau comparable à celui connu au premier trimestre de cette année, avant la mise en place du pass sanitaire", indique Thomas Fatôme. "Cela permet une surveillance satisfaisante de l’épidémie." Sans surprise, les non vaccinés asymptomatiques se font moins tester que lorsque les tests étaient remboursés, a-t-il précisé. Avec la recrudescence de l'épidémie, le contact-tracing de l'Assurance maladie s'est de nouveau intensifié : "Hier, 18.000 patients positifs ont été appelés et nous sommes entrés en contact avec près de 50.000 personnes contacts." 
Covid-19: plan blanc levé dans les hôpitaux de Guyane Les hôpitaux de Guyane ont annoncé mercredi 17 novembre que le "plan blanc" déclenché en avril 2021 pour faire face à l'épidémie galopante de Covid-19 était levé, le taux d'incidence ressortant à 100 cas pour 100.000 habitants, sur sept jours. "Compte tenu de l'évolution de la situation épidémiologique en Guyane", les deux directeurs et la directrice des hôpitaux de Cayenne, de Kourou et de l'ouest guyanais "ont décidé de lever le plan blanc ce jour", écrivent-ils dans un communiqué.  Mais ils soulignent que la levée du plan blanc "ne signifie en aucun cas une sortie de crise", à cause d'une "forte tension" maintenue en "périnatalité" face "à un accroissement important de l'activité" et un sous-effectif en "infirmiers spécialisés".
La Suède se résout à instaurer un pass vaccinal face au bond des contaminations au Covid-19 Face à l’explosion des contaminations, la Suède est contrainte, elle aussi, de se plier à des restrictions. Un pass vaccinal pour les événements de plus de 100 personnes sera instauré à partir du 1er décembre, a annoncé le Gouvernement, mercredi 17 novembre.  La présentation d’un certificat de vaccination, qui avait été recommandée un peu plus tôt par l’autorité de la santé publique, exclut les plus jeunes - le Gouvernement devant encore choisir entre un seuil de 16 ou 18 ans.  Son application n’est pas obligatoire, mais l’organisateur d’un événement de plus de cent personnes qui ne l’appliquerait pas serait alors frappé par d’autres mesures plus strictes. Les restaurants et bars sont pour l’heure exemptés. Le pays nordique, qui avait décidé à compter du 1er novembre de ne plus tester les personnes totalement vaccinées contre le Covid-19, a également décidé de revenir sur cette...

décision critiquée. 
   

Mercredi 17 novembre

Près de 20.000 nouveaux cas en 24 heures
Près de 20.000 nouvelles contaminations au Covid-19 ont été enregistrées dans les dernières 24 heures, pour une moyenne de 11.215 cas sur les sept derniers jours, selon les chiffres mardi de Santé publique France. La dernière fois que ce chiffre avait dépassé les 19.000 nouveaux cas quotidiens remonte à la fin août. Il se monte précisément à 19.778 nouveaux cas confirmés mardi depuis la veille. Le taux de positivité est de 3,7%, en légère hausse. Actuellement, 7.535 malades sont hospitalisés avec un diagnostic de Covid-19, avec 647 nouvelles admissions depuis lundi. Les services de soins critiques comptent 1.277 de ces patients, avec 135 nouvelles admissions. Le nombre de décès s'élève à 118.271 depuis le début de l'épidémie, au printemps 2020, dont 91.374 à l'hôpital et 48 au cours des dernières 24 heures.    Covid : le système de soins aura "probablement la capacité" de faire face
Le système de soins a "probablement la capacité" de faire face à la cinquième vague de Covid-19 qui touche la France, si "tous les outils" comme la vaccination et les gestes barrières sont utilisés au maximum, a déclaré mercredi le président du Conseil scientifique. Interrogé sur France Inter, le Pr Jean-François Delfraissy a ajouté qu'à ses yeux, "on sera amenés très probablement à aller vers une troisième dose" de vaccin "en population générale", au-delà des plus fragiles. "Il n'y a pas d'urgence pour (la ) population plus jeune, car elle a été vaccinée plus tard" a-t-il ajouté, soulignant qu'il s'exprimait "à titre personnel" sur ce sujet. La dose de rappel sera ouverte en décembre aux plus de 50 ans. Interrogé sur le même sujet sur Europe 1, le Pr Alain Fischer, "Monsieur vaccination" du gouvernement, a déclaré que "sans doute viendra le moment du rappel: chaque chose en son temps", mais que la troisième dose pour toute la population est "très probable".   Guadeloupe: inquiétude du président de Région face à la grève générale illimitée
Le président de la Région Guadeloupe, Ary Chalus, a exprimé mercredi son inquiétude devant l'appel à la grève générale qui a provoqué de nombreux blocages sur l'île depuis lundi, mais a rappelé que l'obligation vaccinale n'était pas la seule cause du ras-le bol des Guadeloupéens. L'appel à la grève générale illimitée a été lancé par un collectif d'organisations syndicales et citoyennes de Guadeloupe pour protester contre le pass sanitaire et l'obligation vaccinale des soignants contre le Covid-19.  

Mardi 16 novembre

Vaccin anti-Covid : 4,4 millions de personnes ont reçu une injection de rappel  Selon les chiffres du 14 novembre, communiqués par le ministère de la Santé, 76% de la population française est vaccinée en primo-injection contre le Covid-19, soit 51,6 millions de personnes. 75% de la population dispose d’un schéma vaccinal complet, soit 50,5 millions de personnes. Le taux de couverture vaccinale est de 87% chez les 80 ans et plus ; de 91% chez les 65 ans et plus ; de 91% pour les 50 ans et plus ; de 89% pour les 12 ans et plus.  L’on recense encore 6,5 millions de personnes non vaccinées en France, expose l’avenue de Ségur. 1,2 million chez les 12-17 ans ; 1,4 million chez les 18-34 ans ; 1,5 million chez les 35-49 ans ; 1,1 million chez les 50-64 ans ; 700 000 parmi les 65-79 ans et 500 000 parmi les 80 ans et plus. Les aspects socio-économiques influenceraient-ils la vaccination ? Oui, déplore le ministère, à en croire les données : au 17 octobre, le taux de vaccination des bénéficiaires de la complémentaire santé solidaire s’élevait seulement à 45%. 1,4 million des 12 ans et plus bénéficiaires de la CSS restent à vacciner.  L’intensification de la campagne pour la troisième dose se poursuit, note l’avenue de Ségur : à date du 14 novembre, 4,4 millions de rappels ont été effectués depuis le 1er septembre. À noter que 95% des ehpads ont commencé ou terminé leur campagne de rappel. Dans le détail, 3,2 millions des 65 ans et plus (hors ehpads et USLD) ont reçu une troisième dose et 400 000 personnes âgées de 65 ans et plus en ehpads et USLD.  Parmi les moins de 65 ans éligibles (comorbides, professionnels de santé, personnes vaccinées avec le Janssen), 500 000 personnes ont reçu une dose de rappel. 260 000 injections de rappel environ ont été réalisées sur les professionnels de santé, note le ministère, qui précise néanmoins que ce chiffre est à prendre avec des pincettes dans la mesure où seules les personnes pour lesquelles une case "professionnel de santé” a été cochée au moment de la vaccination sont comptabilisées Les chiffres de prise de rendez-vous montrent aussi la dynamique de la campagne de rappel, avance le ministère : 757 000 rendez-vous ont été pris pour des rappels dans les semaines à venir. 200 000 rendez-vous ont été pris le 10 novembre dernier, au lendemain de l’allocution d’Emmanuel Macron, soit 4 fois plus que la semaine précédente. En moyenne, 98 000 rendez-vous ont été pris par jour tout au long de la semaine dernière, explique l’avenue de Ségur. 
  La France "en alerte" mais pas de confinement "prévu", dit Attal
La France est "en état d'alerte" sur le plan sanitaire avec la recrudescence des cas de Covid mais "aucun confinement n'est prévu aujourd'hui", a souligné mardi le porte-parole du Gouvernement Gabriel Attal. "On est en état d'alerte, il y a une incidence, un nombre de contaminations qui a augmenté très fortement encore la dernière semaine, quasiment +50%", a rappelé le secrétaire d'Etat sur France Inter. Même si "on a des raisons d'être confiants", avec un taux élevé de vaccination de la population, et même si "on a une situation qui est moins dégradée que nos voisins", "évidemment qu'il y a une vigilance absolue", a-t-il insisté. "Il n'y a absolument aucun confinement qui est prévu aujourd'hui, ni de près ni de loin", a néanmoins assuré Gabriel Attal, tout en précisant, comme il l'avait déjà fait samedi, qu'il "ne faut jamais rien exclure par principe" dans cette crise sanitaire. "Aujourd'hui il n'y a pas de raison de penser" que les fêtes de fin d'année soient ternies par des jauges comme en 2020, mais "il faut que l'immunité conférée par le vaccin se poursuive et donc que les Français éligibles fassent leur rappel de vaccination", a-t-il souligné.   Grève contre l'obligation vaccinale en Guadeloupe: 2 pompiers blessés, 2 arrestations
Deux pompiers ont été blessés et deux personnes interpellées lundi en Guadeloupe pendant la première journée, émaillée d'incidents, d'une grève générale illimitée contre l'obligation vaccinale et le pass sanitaire, a-t-on appris de source syndicale et auprès du parquet. Des échauffourées ont opposé pompiers grévistes et gendarmes, lesquels ont chargé avant d'être visés par des jets de lances à eau manipulées par des pompiers.  "Deux pompiers ont été blessés" au cours de cet affrontement, a indiqué Jocelyn Zou, représentant syndical FO du corps de métier.  D'autres incidents entre grévistes et forces de l'ordre ont donné lieu à deux mises en garde-à-vue pour "des faits de menaces réitérées sur agent de la force publique", a indiqué le parquet de Pointe-à-Pitre.   Fin de l'état d'urgence en Polynésie française
L'état d'urgence et le couvre-feu liés à l'épidémie de Covid-19 sont levés mardi en Polynésie française, et le masque n'est plus imposé à l'extérieur, a annoncé lundi à Papeete (mardi à Paris) le haut-commissaire de la République. Le virus a tué 636 personnes en Polynésie, avec un violent pic en août et septembre. Mais les cinq archipels polynésiens ne déplorent plus aucun décès lié au Covid-19 depuis le 26 octobre. Seuls quatre patients sont toujours hospitalisés en réanimation à l'hôpital.  

Lundi 15 novembre

  Le port du masque à l'école primaire à nouveau obligatoire en France A partir de ce lundi,  le port du masque est de nouveau obligatoire à l'école élémentaire afin d'enrayer l'augmentation des contaminations par le Covid-19. Jusqu'à présent, les écoliers du CP au CM2 devaient porter le masque dans 61 départements. Toute la France est désormais concernée, comme l'avait annoncé le ministère de l'Education nationale, à la suite de l'intervention du président Emmanuel Macron, le 9 novembre.   10.000 nouveaux cas en moyenne sur une semaine Le nombre de nouveaux cas de Covid-19 est repassé au-dessus des 10.000 en moyenne sur les sept derniers jours, selon les chiffres dimanche de Santé publique France. Il se monte précisément à 10.023, selon ces données. Au cours des dernières 24h, 12.496 nouveaux cas ont été confirmés. Le taux de positivité reste stable, à 3,4%. Actuellement, 7.111 malades sont hospitalisés avec un diagnostic de Covid-19, avec 125 nouvelles admissions depuis samedi. Les services de soins critiques accueillent 1.210 de ces patients, avec 26 nouvelles admissions. Le nombre de décès se monte à 118.154 depuis le début de l'épidémie, au printemps 2020, dont 91.257 à l'hôpital et 17 au cours des dernières 24 heures. Au total, 51.527.224 personnes ont reçu au moins une injection (soit 76,4% de la population totale) et 50.436.778 personnes ont désormais un schéma vaccinal complet (soit 74,8% de la population totale), selon la Direction générale de la santé.   La France a dépassé les 4 millions de rappel La France a dépassé la barre des 4 millions de doses de rappel injectées, a indiqué vendredi le porte-parole du Gouvernement Gabriel Attal, se félicitant que la campagne soit passée à la "vitesse supérieure" depuis l'allocution d'Emmanuel Macron mardi - ce dernier ayant annoncé que la validité du pass sanitaire pour les plus de 65 ans serait conditionné à l'injection de cette dose de rappel à partir du 15 décembre. Face à une épidémie qui "reprend fort et partout" en Europe, la France entre "dans une période à risques", a-t-il averti lors d'un déplacement dans une pharmacie à Issy-les-Moulineaux (Hauts-de-Seine). "L'ensemble du territoire passe du vert au orange et par endroits même au rouge", mais "il n'y a pas de fatalité à ce que cette cinquième vague qui commence peut-être emporte l'hôpital" et cela grâce à la vaccination, "un bouclier immunitaire très solide". Au total, 7,7 millions de Français sont aujourd'hui éligibles à la dose de rappel. "La cinquième vague sera celle des non-vaccinés et des personnes fragiles non rappelées. Chaque injection éloigne un patient de l'hôpital et nous rapproche collectivement d'un hiver serein." Au lendemain du durcissement de ce pass, Olivier Véran a déclaré devant les sénateurs, qu'l n'était "certainement pas le moment de se poser la question".   L'Autriche confine ses non-vaccinés Le chancelier autrichien, Alexander Schallenberg, a annoncé dimanche 14 novembre l’entrée en vigueur d’un confinement pour les personnes non vaccinées ou qui n’ont pas guéri du Covid-19, dès 12 ans...

Les non-vaccinés devront rester à leur domicile. Ils ne pourront sortir que pour faire leurs courses (commerces essentiels uniquement) ou se soigner, ainsi que se rendre au travail s'ils se font tester. Cette mesure inédite est censée endiguer le nombre inégalé de nouveaux cas en Autriche (13.000 samedi). "La situation est grave (…). Nous ne prenons pas cette mesure le cœur léger mais malheureusement elle est nécessaire", a-t-il déclaré durant la conférence de presse organisée à Vienne. A ce jour, 65% de la population a reçu un schéma vaccinal complet, contre 75% environ en France. De son côté, le patron des députés LREM Christophe Castaner a indiqué sur France 2 que la majorité présidentielle "ne souhaite pas" un reconfinement des Français non-vaccinés, même si "toutes les hypothèses sont sur la table".   La jauge à 75% officiellement levée pour les boîtes de nuit L'ensemble des boîtes de nuit n'auront plus à limiter leur clientèle aux trois quarts de leur capacité, une mesure en vigueur depuis l'été contre le Covid-19 mais de fait déjà abrogée dans la majeure partie du pays, a annoncé jeudi le gouvernement. Un décret publié au Journal officiel a supprimé une précédente disposition, prise en juin, qui imposait une jauge de 75% à une catégorie d'établissements comprenant les discothèques et les salles de concert accueillant du public debout.   Report de l'obligation vaccinale au 31 décembre en Martinique  Suivant les préconisations d'une mission de médiation, le Gouvernement a décidé dimanche de notamment reporter l'obligation vaccinale des soignants au 31 décembre en Martinique, où une intersyndicale du CHU s'oppose au pass sanitaire et à cette obligation. Les ministres de la Santé et des Outre-mer Olivier Véran et Sébastien Lecornu ont retenu "deux dispositions" pour "tenir compte de la situation sanitaire : la gratuité générale des tests sera maintenue jusqu'au 31 décembre 2021; l'obligation vaccinale (schéma vaccinal complet) sera exigée pour les personnels de soins à la même échéance du 31 décembre 2021", indique le Gouvernement dans un communiqué. Le 31 décembre correspond à la date de la fin de l'état d'urgence sanitaire dans ce département d'outre-mer. Prévue initialement le 24 octobre, après une première dérogation, la première injection devra obligatoirement être effectuée avant le 6 décembre prochain. Selon les derniers chiffres de l'Agence régionale de santé (ARS), 700 personnes sont décédées des suites du Covid-19 au CHU de Fort-de-France depuis le début de l'épidémie, et seuls 38,6 % des personnes de plus de 12 ans présentent un schéma vaccinal complet. En Guadeloupe, un collectif d'organisations syndicales et citoyennes de Guadeloupe appelle à la "grève générale" à partir de ce lundi sur l'île pour protester contre l'obligation vaccinale et les suspensions de soignants dans tous les secteurs....

 

Mercredi 10 novembre

  Pour les plus de 65 ans, le pass sanitaire sera conditionné à la dose de rappel à partir du 15 décembre Lors d'une allocution télévisée, mardi soir, Emmanuel Macron a annoncé que la prolongation de la validité du pass sanitaire des personnes âgées de plus de 65 ans sera conditionnée à la réalisation de la dose de rappel du vaccin contre le Covid, à compter du 15 décembre. Le porte-parole du Gouvernement, Gabriel Attal, a précisé ce mercredi que le pass sanitaire des personnes concernées sera "désactivé" "six mois et cinq jours" après la dernière injection. Gabriel Attal a également confirmé que les personnes ayant des comorbidités, qui sont elles aussi incitées à faire un rappel au bout de six mois, ne sont pas concernées par la désactivation du pass sanitaire pour des "raisons juridiques et techniques". "Le pass connaît votre âge mais il ne connaît pas vos pathologies", a-t-il expliqué.   Une campagne de rappel pour les 50-64 ans Autre annonce du Chef d'Etat : tous les plus de 50 ans pourront bénéficier de la dose de rappel à partir du mois prochain. "Plus de 80% des personnes en réanimation ont plus de 50 ans, c'est pourquoi une campagne de rappel sera lancée à partir du début du mois de décembre pour nos compatriotes âgés de 50 à 64 ans", a précisé Emmanuel Macron. Les autorités de santé françaises n'ont pourtant pas encore donné leur aval à une telle extension mais le Président de la République a expliqué qu'elles avaient été saisies en ce sens.   100 000 rendez-vous pris dans la foulée de l'allocution Le site Doctolib a enregistré 100 000 prises de rendez-vous pour le vaccin Covid en une heure seulement après l'allocution d'Emmanuel Macron, contre 80 000 sur la journée d'hier.   Le masque de nouveau obligatoire à l'école dans toute la France à compter de lundi Le port du masque sera de nouveau obligatoire à l'école élémentaire à partir de lundi dans toute la France, a annoncé mardi le ministère de l'Education, après l'allocution du président Emmanuel Macron. "A partir de lundi prochain, tous les départements passent au niveau 2 du protocole sanitaire", avec "de nouveau port du masque pour tous les élèves" de l'école élémentaire, a indiqué le ministère dans une déclaration transmise à l'AFP. Depuis la rentrée des vacances de la Toussaint ce lundi, les élèves du CP au CM2 ont remis le masque dans 39 départements métropolitains où ils l'avaient enlevé, ainsi qu'à La Réunion, portant à 61 départements au total le nombre de ceux où il est obligatoire. Annoncé la semaine dernière par le porte-parole du Gouvernement Gabriel Attal, le retour du masque à la faveur de la rentrée des vacances de la Toussaint concernait "les départements où le taux d'incidence s'est malheureusement restabilisé au-dessus de 50 pour 100.000 habitants".   L'accès au statut vaccinal des élèves retoqué par le Conseil constitutionnel Le Conseil constitutionnel a censuré l'accès controversé des directeurs d'établissements scolaires au statut vaccinal des élèves. Le dispositif avait été introduit par un amendement du Gouvernement lors de l'examen, en première lecture à l'Assemblée nationale, du projet de loi "vigilance sanitaire" dont la mesure-phare, la prolongation du pass sanitaire jusqu'au 31 juillet 2022, a été validée mardi par les Sages. Ceux-ci ont en revanche considéré que l'accès au statut vaccinal des élèves portait une "atteinte disproportionnée au droit au respect de la vie privée".

         

Mardi 9 novembre

Lente recrudescence de l'épidémie de Covid en France
Dans son dernier bilan, Santé publique France (SpF) a comptabilisé 331 contaminations de plus que lundi dernier. La moyenne sur une semaine est passée à 7 277 cas contre 7 230 la veille. Le taux d'incidence enregistre une augmentation notable : +3,29 points. Il est de 72,5 cas pour 100 000 habitants. Sur la journée de lundi, 483 admissions ont été constatées à l'hôpital en 24 heures, soit 383 de plus que la veille.    Covid et réformes : Macron de retour face aux Français
Pour la 9e fois depuis le début de la crise du Covid, Emmanuel Macron s'adresse solennellement aux Français mardi à 20H00 pour promouvoir le rappel vaccinal face au rebond de l'épidémie et évoquer les priorités de la fin du quinquennat. L'allocution sera précédée mardi matin par un Conseil de défense sanitaire destiné à trancher sur le sujet le plus urgent: comment pousser les Français actuellement éligibles à une 3e dose - plus de 65 ans, soignants, obèses, victimes de comorbidités - à franchir le pas. Le Premier ministre Jean Castex, qui a déjeuné avec le chef de l'Etat lundi et qui sera en déplacement à Colombey-Les-Deux-Eglises pour les cérémonies du 51e anniversaire de la mort du général de Gaulle, sera représenté par son directeur de cabinet Nicolas Revel. Alors que le nombre de cas quotidien remonte, l'exécutif espère, via le rappel vaccinal, éviter une nouvelle vague, d'autant plus redoutée qu'un variant plus contagieux se répand au Royaume-Uni. Et seules 3,4 millions des 7,7 millions de personnes éligibles se sont fait revacciner.    
 

Lundi 8 novembre

Les pharmaciens autorisés à générer des attestations de vaccination pour les voyageurs extra-européens Dans un DGS-Urgent envoyé le 5 novembre, la Direction générale de la Santé informe qu'elle permet aux officines de "générer des attestations de vaccination certifiées aux voyageurs extra-européens vaccinés hors Union européenne présentant des schémas vaccinaux complets et acceptés en France". Ces attestations vaudront pass sanitaire sur le territoire national et seront elles aussi dotées d'un fameux QR Code. Le Gouvernement, qui veut faire revenir les touristes en France, indique à travers ce DGS-Urgent que cela permettra aux étrangers en visite sur le territoire de "faire valoir leur vaccination pour accéder aux activités et lieux soumis au pass". Les ressortissants de pays tiers devront néanmoins s’acquitter de la somme de 36 € TTC maximum (30 € HT maximum).  Pour émettre ces attestations, les pharmaciens devront passer par un portail mis à disposition par la DGS. Pour accéder au dispositif, il est précisé que les professionnels doivent se connecter sur https://certif-covid.sante.gouv.fr munis de leur RPPS et du FINESS de l’officine. Un support téléphonique d’aide à la mise en place est...

disponible tous les jours de 9h à 20h au 0800 08 02 27.   Macron reprend la parole alors que l'épidémie repart Emmanuel Macron s'adressera aux Français ce mardi à 20h  pour faire le point sur l'épidémie de Covid-19, en phase de reprise, ainsi que sur la relance économique et les réformes, a annoncé vendredi le porte-parole du Gouvernement Gabriel Attal. Cette allocution sera la première du chef de l'Etat depuis celle du 12 juillet. Elle interviendra cinq mois juste avant le premier tour de la présidentielle le 10 avril 2022. Elle devrait être sur le même format que celle du 12 juillet en comprenant une partie "sur la situation sanitaire", alors que "l'Europe est redevenue l'épicentre de l'épidémie", et une autre "sur la reprise économique, les réformes qui sont conduites et sur l'ensemble des sujets qui traversent notre pays aujourd'hui". "En France, nous constatons une reprise légère à ce stade, mais qui est certaine avec une hausse de 15% de l'incidence sur la semaine écoulée. Le taux d'incidence au niveau national est désormais au-dessus de 60", a-t-il déclaré, en rappelant que le seuil d'alerte était à 50. "Personne ne doit manquer au rappel" car "la vaccination est une carte maîtresse", a-t-il insisté.   Dégradation de la CPAM, intrusion dans les locaux d'un journal : plaintes après la manif des antivax à Belfort Des plaintes ont été déposées après des incidents durant la manifestation contre le pass sanitaire samedi à Belfort. Le préfet Jean-Marie Girier "dénonce avec fermeté les graves incidents survenus au cours de la manifestation des antivax", a indiqué la préfecture dans un communiqué diffusé sur ses comptes Twitter et Facebook. "Intrusion dans les locaux de L'Est Républicain et menace des journalistes", "dégradation" de la Caisse primaire d'assurance maladie et "intrusion dans une bibliothèque municipale", détaille la préfecture, qui précise que "la justice est saisie". "Des riverains ont d'ores et déjà déposé plainte", a précisé à l'AFP, précisant que la préfecture n'avait pas déposé plainte "puisque les faits (avaient) fait l'objet de plaintes ou de flagrances". "Pas de dégradations majeures" constatées, "si ce n'est des tags, comme un tag 'Collabo' dans le hall de L'Est Républicain", a ajouté le préfet. Des manifestants, qui accusaient notamment "le quotidien de 'diffuser de fausses informations'", "ont forcé le portail du porche puis la porte d'entrée de l'immeuble, qui ont cédé sous la pression", relate L'Est Républicain. "Une foule, estimée à au moins 100 personnes par les habitants de l'immeuble, a pénétré dans le hall et dans la cage d'escalier avant de chercher à s'introduire" dans l'agence du quotidien mais, "malgré les coups d'épaule, la porte de la rédaction a résisté", indique le journal. "Les contestataires sont repartis après avoir jeté à terre des reproductions d'articles de notre journal, déchirées et froissées, et avoir lancé des oeufs dans les communs".   Conflit autour de l'obligation vaccinale au CHU de Martinique : la médiation toujours en statu quo Près d'une semaine après l'arrivée de la médiatrice nationale, les négociations n'ont toujours pas débuté en Martinique avec l'intersyndicale, opposée au pass sanitaire et à l'obligation vaccinale contre le Covid. Arrivée le 1er novembre, Danielle Toupillier a été missionnée par le Gouvernement pour trouver une sortie de crise dans le conflit en cours au CHU. Les syndicats s'y opposent depuis le 11 octobre à l'application du pass sanitaire et de l'obligation vaccinale sur un territoire où la défiance face au vaccin est particulièrement grande. La médiation, voulue par la direction de l'hôpital et par les syndicats, devait en principe débuter mercredi dernier. Les huit fédérations qui composent l'intersyndicale réfutent notamment le lieu de négociation établie par la médiation, situé à la direction du travail, et le choix des deux professionnels qui accompagnent Danielle Toupillier dans sa mission. Dans un courrier adressé aux ministres de la Santé et de l'Outre-mer, l'avocat de l'intersyndicale interpelle le Gouvernement sur le cadre de la médiation qui ne correspond pas selon lui, à la situation...

actuelle "ni en fait, ni en droit". La lettre de mission de Mme Toupillier limite son mandat au cadre du CHU. Mais les syndicats considèrent que le conflit autour de l'obligation vaccinale et le pass sanitaire va bien au-delà de l'établissement public. Selon la médiatrice nationale, le cabinet du ministère de la Santé devrait apporter une réponse en ce début de semaine.  

Vendredi 5 novembre

Le Parlement autorise le pass sanitaire jusqu'à l'été, après les élections 
Le Parlement a autorisé vendredi le possible recours au pass sanitaire jusqu'au 31 juillet 2022, à la fureur des oppositions qui accusent le pouvoir d'évacuer toute remise en cause de sa politique anti-Covid pendant la campagne présidentielle. L'Assemblée nationale a voté dans une ambiance houleuse une ultime mouture du projet de loi de "vigilance sanitaire", approuvé par 118 voix contre 89 et une abstention. Dans la majorité, seuls trois députés (deux LREM et un MoDem) se sont prononcés contre le texte. Le projet de loi validé au nom du Parlement balaye les objections du Sénat dominé par la droite, qui l'avait rejeté d'emblée jeudi soir via une "question préalable".   Vaccins : la pression monte sur les salariés américains
Aux Etats-Unis, des dizaines de millions de salariés devront être vaccinés contre le Covid-19 d'ici au 4 janvier, sous peine de devoir se soumettre à des tests réguliers, a annoncé jeudi l'administration du président Joe Biden. L'obligation concerne les employés des entreprises de plus de 100 personnes, les travailleurs du monde médical et les salariés des sous-traitants d'agences fédérales.   L'OMS s'inquiète des contaminations en Europe
L'Organisation mondiale de la santé s'est alarmée jeudi du rythme "très préoccupant" de transmission observé actuellement en Europe, qui pourrait déboucher sur un demi-million de morts supplémentaires sur le continent d'ici février. Pour l'OMS, l'augmentation des cas s'explique par la combinaison d'une couverture vaccinale insuffisante et de l'assouplissement des mesures anti-Covid. Selon les données de l'OMS Europe, les hospitalisations liées au Covid "ont plus que doublé en une semaine".   Le Royaume-Uni approuve la pilule anti-Covid de Merck 
Le Royaume-Uni a annoncé jeudi être le premier pays à autoriser le molnupiravir, traitement par comprimé contre le Covid-19 élaboré par le laboratoire américain Merck. Le molnupiravir a été autorisé par l'agence de régulation britannique, la MHRA, pour une utilisation chez les personnes souffrant d'un Covid léger à modéré et présentant au moins un facteur de risque de développer une maladie grave (obésité, plus de 60 ans, diabète, maladies cardiaques).    

Jeudi 4 novembre

Ecole primaire: retour du masque à partir de lundi dans 39 départements
Le masque sera à nouveau obligatoire à partir de lundi dans les écoles primaires dans 39 départements en raison du regain de l'épidémie de coronavirus, a annoncé mercredi le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal. "A partir de la semaine prochaine, de la rentrée scolaire, dans les départements où le taux d'incidence s'est malheureusement restabilisé au-dessus de 50 pour 100.000 habitants (...) le masque va être à nouveau rendu obligatoire pour les enfants des écoles concernées", a expliqué Gabrie Attal à l'issue du Conseil des ministres.  "Cela concerne pour lundi prochain 39 départements où le masque n'était plus obligatoire pour les enfants", a souligné le porte-parole, précisant que le ministère de l'Education communiquerait "dans les prochaines heures" la liste des territoires où le masque redeviendra obligatoire. Le passage du taux d'incidence au-dessus du seuil de 50 pour 100.000 habitants entraîne automatiquement le retour du masque dans les écoles primaires, où il avait été levé avant les vacances dans 79 départements. Les enseignants, eux, devaient continuer à le porter.   L'Assemblée rétablit l'échéance du 31 juillet pour le pass sanitaire
Les députés ont décidé, conformément à la volonté du Gouvernement, de proroger au 31 juillet 2022 la possibilité de recourir au pass sanitaire pour lutter contre l'épidémie de covid-19, revenant sur la décision du Sénat de ramener ce délai au 28 février. Le vote en ce sens a été acquis dans la nuit de mercredi à jeudi, lors d'une nouvelle lecture du projet de loi de "vigilance sanitaire", après l'échec d'une conciliation avec le Sénat. Quelque 500 amendements, provenant en large partie des bancs de LR mais aussi de la gauche, hostiles au projet de loi du gouvernement, étaient examinés depuis le début de l'après-midi et le vote sur l'ensemble du texte est attendu plus tard dans la nuit. Après la nouvelle lecture au Palais Bourbon, les sénateurs doivent à leur tour à nouveau plancher sur le texte jeudi. L'Assemblée nationale doit avoir le dernier mot vendredi lors d'une lecture définitive.  Une commission mixte paritaire (CMP) Sénat/Assemblée réunie mardi pour tenter de parvenir à un compromis s'était soldée par un échec. Le principal contentieux porte sur la possibilité de recourir au pass sanitaire jusqu'au 31 juillet prochain, que le Sénat dominé par la droite avait ramenée au 28 février.   Creuse : thés dansants, soirées moules-frites des seniors à l'origine d'un rebond épidémique
Thés dansants, soirées moules-frites et rassemblements pétanques prisés des seniors sont à l'origine d'une flambée de Covid-19 dans le département rural de la Creuse, où la préfecture a appelé à ne pas relâcher les efforts sur la 3e dose de vaccin et les gestes barrières. "Aujourd'hui les situations de contaminations, ce sont dans les ERP (établissement recevant du public) pour des temps festifs", a souligné la préfète de la Creuse Virginie Darpheuille au micro de France Bleu Creuse jeudi.  

Mercredi 3 novembre

  74% de la population a complété son schéma vaccinal contre le Covid-19 Le 1er novembre, le taux de couverture de vaccination anti-Covid s’élevait à 76% de la population totale en première injection (soit 51 millions de personnes), a fait savoir le ministère de la Santé lors d’un point presse, ce mercredi 3 novembre. 74% des Français éligibles ont désormais complété leur schéma vaccinal (soit 50 millions de personnes).  Concernant la campagne de rappel : 48% de la population éligible à 7 mois a reçu sa troisième dose de vaccin anti-Covid. 600 000 injections ont été effectuées cette dernière semaine contre 500 000 la semaine précédente. Depuis le début de la campagne de rappel, 3,1 millions de personnes ont reçu une troisième dose.  A cette même date du 1er novembre, l’on dénombrait encore 6,8 millions de personnes non-vaccinées parmi les personnes éligibles : 1,2 million chez les 12-17 ans ; 1,5 million chez les 18-34 ans ; 1,6 million chez les 35-49 ans ; 1,2 million chez les 50-64 ans ; 0,7 million chez les 65-79 ans ; 0,5 million chez les plus de 80 ans. 
  Le Gouvernement prépare un hommage national aux victimes Un hommage aux victimes du Covid (plus de 117.000) devrait avoir lieu avant la fin du quinquennat, révèle France Inter. Probablement en mars 2022, selon une source proche du dossier, c'est-à-dire à un mois de l'élection présidentielle. "On veut trouver la bonne formule, en accord avec les associations", a assuré l'entourage du Premier ministre à la radio. Cela faisait déjà plusieurs mois que les associations réclamaient un hommage national.    1619 nouvelles admissions dans les hôpitaux sur les sept derniers jours Selon les données publiées mardi soir par Santé publique France, 6680 personnes sont hospitalisées dans les hôpitaux pour une infection au Covid-19, soit 41 de plus que la veille...

SpF dénombre 1619 nouvelles admissions sur les sept derniers jours, 397 en soins critiques (281 en réa). 75 décès ont été enregistrés dans les établissements de santé ce mardi. 2039 nouveaux cas ont été par ailleurs comptabilisés. Un chiffre sous-estimé compte-tenu du jour férié, lundi 1er novembre, au cours duquel moins de dépistages ont été réalisés. Le taux de positivité des tests sur les 7 derniers jours consolidé à J-3 est de 2,2%.   76% des Français primo-vaccinés "Depuis le début de la campagne de vaccination en France, 51 258 012 personnes ont reçu au moins une injection (soit 76% de la population totale) et 50 085 582 personnes ont désormais un schéma vaccinal complet (soit 74,3% de la population totale)", a fait savoir le ministère de la Santé ce mardi soir dans son point quotidien sur la vaccination. Le 1er novembre 2021, 90% de la population majeure avait reçu au moins une injection et 88% de la population majeure avait un schéma vaccinal complet.   Pass sanitaire : échec de la conciliation Sénat/Assemblée Députés et sénateurs - réunis en commission mixte paritaire (CMP) - ont échoué mardi à se mettre d'accord sur le projet de loi "vigilance sanitaire" et la possibilité de recourir au pass jusqu'au 31 juillet, un délai jugé trop long par la chambre haute. Le texte va devoir repasser ce mercredi devant l'Assemblée nationale puis jeudi devant le Sénat, avant un vote définitif vendredi de l'Assemblée. Cet échec était prévisible compte tenu des profondes divergences entre les textes votés en première lecture par l'Assemblée - où le Gouvernement dispose d'une majorité - et le Sénat, dominé par l'opposition de droite. Les Républicains et la gauche ont d'ores et déjà prévu des recours auprès du Conseil constitutionnel. Jeudi dernier, le Sénat avait ramené du 31 juillet au 28 février la possible prolongation des mesures de freinage contre l'épidémie, estimant nécessaire un réexamen parlementaire avant l'été. Le Gouvernement et sa majorité au Palais-Bourbon retiennent en revanche la date du 31 juillet, qui permet "d'enjamber" la présidentielle...

et les législatives.

Mardi 2 novembre 2021

Le Conseil d'État valide la fin de la gratuité des tests "de confort"
Le Conseil d'État a validé vendredi la fin de la gratuité des tests "de confort" pour détecter le Covid-19, déboutant plusieurs requêtes, dont un recours en référé du syndicat Solidaires contre l'arrêté mettant fin à cette gratuité. La plus haute juridiction administrative estime que la fin de la gratuité de ces tests "n'a pas pour effet de rendre l'exigence de présentation du passe sanitaire dans certaines circonstances disproportionnée au regard des objectifs de santé publique qu'elle poursuit", selon sa décision consultée par l'AFP.   Environ 25.000 manifestants anti-pass sanitaire, nouvelle baisse de la mobilisation
Un total de 25.140 personnes ont manifesté samedi contre le pass sanitaire pour le 16e weekend consécutif de mobilisation, selon le ministère de l'Intérieur, un chiffre de participation en nette baisse par rapport à la semaine dernière. Le ministère a recensé 168 actions sur tout le territoire, avec 3.320 manifestants à Paris où quatre cortèges avaient été déclarés à la préfecture de police. Trois personnes ont été interpellées et aucun membre des forces de l'ordre n'a été blessé, selon le ministère. Le ministère de l'Intérieur avait recensé samedi dernier 40.090 manifestants, dont 5.090 à Paris. Ils étaient plus de 73.130 selon le collectif militant Le Nombre Jaune, qui publie par la suite son propre décompte.  La mobilisation, lancée mi-juillet, est en baisse régulière depuis le 7 août et un pic de 237.000 manifestants enregistré, selon les chiffres des autorités.   La Chine rejette une enquête américaine sur les origines du Covid
Pékin s'est insurgé dimanche contre une enquête des services de renseignement américains publiée vendredi sur les origines de la pandémie de Covid-19, la qualifiant de "politique et fausse", tout en exhortant Washington à "cesser d'attaquer" la Chine.  "Peu importe le nombre de fois que ce rapport est publié et le nombre de versions concoctées, cela ne peut pas changer la nature entièrement politique et fausse de ce rapport", a déclaré le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Wang Wenbin.   Plus de 5 millions de morts dans le monde
La pandémie de Covid-19 a causé la mort de plus de 5 millions personnes dans le monde depuis que le bureau de l'OMS en Chine a fait état de l'apparition de la maladie fin décembre 2019, selon un comptage réalisé par l'AFP lundi à 21h30 GMT à partir de bilans officiels. Ce bilan, qui prend en compte les décès comptabilisés par les autorités de santé nationales, ne représente qu'une part des décès réellement liés au coronavirus. L'OMS estime qu'en considérant la surmortalité directement et indirectement liés au Covid-19, le bilan de la pandémie pourrait être deux à trois fois plus élevé que celui officiellement recensé.

 

Vendredi 29 octobre 2021

"La reprise épidémique se confirme" en France
"La reprise épidémique se confirme" en France et commence à se ressentir à l'hôpital, a souligné vendredi l'agence sanitaire Santé publique France dans son point hebdomadaire sur le Covid-19. Lors de la semaine du 18 octobre, "la reprise de la circulation virale s'est confirmée en métropole", indique l'agence sanitaire. Et outre cette augmentation des infections, "les admissions à l'hôpital et en soins critiques sont à nouveau en hausse", pointe Santé publique France. "Au niveau national, le taux d'incidence (proportion des nouveaux cas au sein de la population, ndlr) était de nouveau en augmentation (+14%)" pour la semaine concernée, lors de laquelle il se montait à 55 nouveaux cas pour 100.000 habitants, c'est-a-dire plus que le seuil d'alerte de 50. Ce seuil de 50 cas pour 100.000 habitants est dépassé "dans 44 départements métropolitains" et est "en augmentation ou stable dans toutes les régions". Dans la semaine du 18 octobre, il "atteignait 73 pour 100.000 habitants en Pays de la Loire (+52%) et Provence-Alpes-Côte d'Azur (+1%), et 71 en Île-de-France (-0,2%)".  Dans tout le pays, "5.276 cas ont été diagnostiqués par jour" en moyenne sur la semaine concernée. En outre, "le nombre de nouvelles hospitalisations a légèrement augmenté (1.281, +2%), avec une hausse plus élevée des nouvelles admissions en soins critiques (346, +12%)". Actuellement, quelque 6.500 malades du Covid sont hospitalisés, dont un peu plus de 1.000 en soins critiques, réservés aux cas les plus graves. "En France métropolitaine, les taux de nouvelles hospitalisations et admissions en soins critiques (sont) en augmentation ou stables dans toutes les régions", selon Santé publique France. Provence-Alpes-Côte d'Azur, Île-de-France et Pays de la Loire ont les taux les plus élevés. Prolongation du pass sanitaire: le Sénat vote un texte profondément remanié
Le Sénat dominé par l'opposition de droite a ramené jeudi du 31 juillet au 28 février la date limite de prolongation des mesures de freinage contre l'épidémie de Covid-19 et prévu une sortie territorialisée du pass sanitaire, contre l'avis du gouvernement. Le projet de loi portant "diverses dispositions de vigilance sanitaire", très largement remanié par les sénateurs, a été voté en première lecture par 158 voix pour et 106 contre. Les députés pourront revenir sur les modifications introduites par les sénateurs dans la suite de la navette parlementaire.  

Jeudi 28 octobre 2021

Le nombre de tests baisse fortement, surtout parmi les 16-65 ans "Entre le 18 octobre et le 24 octobre 2021, 2,3 millions de tests RT-PCR et antigéniques pour la détection du SARS-Cov2 ont été validés (dont 52,3 % de tests antigéniques), contre 2,97 millions de tests (dont 62,0 % de tests antigéniques) la semaine précédente, soit une diminution de 675 200 tests, centrée sur les 16-65 ans", note la Direction de la recherche, des études, de l'évaluation et des statistiques (Drees) dans un communiqué de presse ce jeudi. En cause : la fin de la gratuité des tests d'une part, qui "a conduit à une réduction des volumes de tests entre le lundi et le mercredi (-325 000 tests du 18 au 20 par rapport aux trois jours du 11 au 13 octobre)", et, d'autre part, l'anticipation de la fin de cette  gratuité qui a été "importante" le 14 octobre, "si bien que le volume de tests validés le 21 octobre est inférieur de 460 000 tests à ce pic du jeudi 14", précise la Drees. "Au total, ce sont 350.000 tests en moins qui ont été validés entre le 21 et le 24 octobre par rapport à la période du 14 au 17 octobre." La baisse du dépistage est particulièrement visible chez les 16-65 ans, note la Drees. Le nombre de tests validés du 18 au 24 octobre chez les 0 à 15 ans augmente pour sa part.   L'OMS surveille un sous-variant de Delta L'Organisation mondiale de la santé (OMS) a annoncé mercredi surveiller la contagiosité de la lignée AY.4.2 du variant Delta du coronavirus, de plus en plus présent dans les contaminations au Covid-19. "Une augmentation de la transmission de la séquence AY.4.2 est observée depuis juillet", a expliqué l’OMS lors de son point hebdomadaire sur la pandémie. La lignée comporte 3 mutations supplémentaires par rapport au variant Delta original, dont 2 sur la protéine Spike. AY.4.2 progresserait lentement au Royaume-Uni depuis l'été, les autorités britanniques sont elles aussi très attentives et ont lancé des investigations.    Lourdement incriminé, Bolsonaro crie à la "mascarade"  Le président brésilien Jair Bolsonaro a qualifié de "mascarade" la Commission d'enquête du Sénat (CPI) sur la pandémie qui a demandé son inculpation pour neuf crimes, dont "crime contre l'humanité". La CPI a accusé le Gouvernement Bolsonaro d'avoir "délibérément exposé" les Brésiliens à "une contamination de masse", en raison notamment du discours anticonfinement du chef de l'Etat et de retards dans l'achat de vaccins. Le texte recommande aussi l'inculpation de quelque 80 personnes, dont plusieurs ministres. La CPI ne pouvant aller plus loin, son rapport va être transmis au parquet, seul compétent pour inculper les personnes qu'elle a incriminées, précisé Le Figaro. Mais dans le cas de Jair Bolsonaro, une inculpation est peu probable, puisqu'elle est du ressort du...

procureur général, un allié du président.  

Mercredi 27 octobre 2021

3e dose de vaccin pour Véran qui "envoie un signal" de mobilisation
Le ministre de la Santé Olivier Véran a annoncé mardi à l'AFP avoir reçu sa troisième dose de vaccin contre le Covid, envoyant ainsi "un signal" à prendre rendez-vous pour les millions de personnes éligibles au rappel. Le ministre a reçu une injection de sérum Pfizer mardi en fin d'après-midi dans un hôpital parisien, après une première dose d'AstraZeneca en février puis de Moderna début mai.  "J'en ai profité pour faire dans le même mouvement et dans l'autre bras la vaccination contre la grippe", quatre jours après avoir lancé la campagne saisonnière en France, a-t-il précisé.  "Je me protège, je protège les personnes avec qui je suis en contact. Et j'envoie un signal en disant ‘allez-y’”, a-t-il insisté.    Martinique : Le Gouvernement veut étendre l'état d'urgence jusqu'au 31 décembre
Le Gouvernement a déposé un amendement avant l'examen du projet de loi "vigilance sanitaire" par le Sénat pour prolonger l'état d'urgence sanitaire jusqu'au 31 décembre en Martinique où la situation sanitaire reste "encore très fragile". Cet amendement "proroge jusqu'au 31 décembre 2021 inclus l'état d'urgence sanitaire déclaré sur le territoire de la Martinique", car la situation sanitaire "encore très fragile rend nécessaire le maintien au-delà du 15 novembre 2021 de mesures d'interdiction de sortie du domicile, que seul l'état d'urgence sanitaire permet de prendre". "Ce territoire a, comme le reste des Antilles, été confronté cet été à une vague épidémique d'une grande ampleur", avec un taux d'incidence sur sept jours consécutifs qui a dépassé 1.000 cas pour 100.000 habitants, rappelle l'amendement. "Si la circulation du virus a depuis diminué, elle se maintient toutefois à un niveau élevé, avec un taux d'incidence qui est resté compris entre 120 et 150 cas pour 100.000 habitants au cours des trois dernières semaines, alors qu'un couvre-feu entre 19 heures et 5 heures est encore en vigueur", indique le texte.    

Mardi 26 octobre

  La France a commandé 50.000 doses du traitement anti-Covid de l'Américain Merck La France a commandé 50.000 doses de la pilule anti-Covid 19 du laboratoire américain Merck, a annoncé mardi Olivier Véran lors d'une audition au Sénat. Ces doses "vont être livrées à la France à compter des derniers jours de novembre ou des premiers jours de décembre, c'est-à-dire dès que les traitements sortiront des chaînes de production". Merck, appelé MSD en dehors de l'Amérique du Nord pour le distinguer d'un homonyme allemand, a fait état début octobre de résultats très encourageants pour cet antiviral.  Selon le laboratoire américain, qui a effectué des essais sur près de 800 patients mais doit encore en rendre public les détails, le molnupiravir diminue par 2 les risques d'hospitalisation quand il est donné à des patients qui viennent d'être testés positivement au Covid. Le groupe a demandé l'autorisation du traitement aux autorités sanitaires américaines comme européennes, ces dernières ayant annoncé lundi qu'elles entamaient une procédure accélérée. Selon Olivier Véran, ce médicament pourrait changer la donne dans la lutte contre l'épidémie: il a comme intérêt majeur d'être pris sous forme orale et pourrait donc être utilisé de manière bien plus facile que les traitements intraveineux comme, par exemple, ceux à base d'anticorps de synthèse : "Imaginez que nous ayons eu (au début de la crise sanitaire) un traitement antiviral qui réduisait de 50% le nombre de cas graves, imaginez l'impact sanitaire dans notre pays au coeur de la première et de la deuxième vagues, on aurait eu beaucoup moins de décès et beaucoup moins de cas graves." Le coût du traitement sera a priori élevé. Si le ministre n'a pas précisé le montant de la commande, l'on sait qu les Etats-Unis ont commandé cette année 1,7 million de doses pour 1,2 milliard de dollars, soit environ 700 dollars pour chacune. "Vaccination, plus traitement antiviral, plus anticorps monoclonaux, égal impact sanitaire bien moindre", a insisté Olivier Véran. Cet ensemble "nous mettrait aussi (...) à l'abri en cas de vague épidémique liée à un nouveau variant dont on ignore encore les dégâts qu'il pourrait provoquer", a-t-il conclu.   Le nombre de non-vaccinés tombe sous la barre des 7 millions  A la date du 22 octobre, la France a réalisé 51, 1 millions de primo-injections de vaccins anti-Covid, a fait savoir le ministère de la Santé à l’occasion d’un point presse, ce mardi 26 octobre. L’on recense également 49,9 millions de schémas vaccinaux complets. Dans le détail : 87% des 80 ans et plus sont vaccinés, 91% des 65 ans et plus, et 90% des 50 ans et plus. 88% de la population éligible est à ce jour vaccinée contre le Covid-19.  Le nombre des “non-vaccinés”, lui, tombe sous la barre des 7 millions, descendant à 6,9 millions. Parmi ceux-ci, 1,3 million de 12-17 ans ne sont pas vaccinés ; 1,6 million chez les 18-34 ans ; 1,6 million chez les 35-49 ans ; 1,2 million chez les 50-64 ans ; 800 000 chez les 65-79 ans ; 500 000 chez les 80 ans et plus.   Du fait de leur non-vaccination, une proportion de soignants exerçant en établissements de santé ont été suspendus. “5 300 suspensions ont été remontées en date du 22 octobre dans le secteur sanitaire et 2 600 dans le secteur médico social, sur un total de 10 900 établissements ayant répondu à l’enquête” (soit 53% des établissements de santé), développe le ministère. “Nous n’avons pas encore les chiffres des suspensions pour les soignants libéraux, l’enquête est en cours et nécessite un recueil de données ARS par ARS, ce qui prend un peu de temps”, a ajouté l’avenue de Ségur.  Enfin, la campagne de rappel, pour la 3e dose, s’accélère. Le 24 octobre, l’on décomptait 2,5 millions de rappels réalisés, dont 1,7 million pour les 65 ans et plus (hors ehpad et USLD), 400 000 (ehpad et USLD), 200 000 pour les rappels des vaccinés avec le Janssen. Le reste, soit les moins de 65 ans (hors Janssen) comprend les personnes immunodéprimées et leurs proches, les personnes atteintes de comorbidités, les soignants…    La barre des 5.000 cas quotidiens à nouveau franchie La France a de nouveau franchi la barre des 5.000 cas quotidiens de Covid-19, les chiffres de Santé publique France lundi confirmant que les contaminations repartent à la hausse depuis les alentours du 20 octobre. Si on lisse les chiffres sur une semaine, lundi a été le troisième jour consécutif au-dessus de 5.000 nouveaux cas quotidiens. Il y en avait 5.084 samedi, 5.259 dimanche, et 5.293 lundi, alors que cet indicateur était sous les 4.700 jusqu'au 19 octobre. Si l'épidémie repart quelque peu, les données hospitalières restent relativement rassurantes. Le nombre de patients hospitalisés, de 6.405 lundi, est quasi stable depuis mi-octobre. Et dans les services de soins critiques, le nombre de 1.023 lundi est parmi les plus bas depuis le début de la pandémie. D'après la Direction générale de la Santé, 49.856.632 personnes ont désormais un schéma vaccinal complet, soit 73,9% de la population totale. Au rythme actuel, la barre des 50 millions pourrait être atteinte aux alentours de la Toussaint.   Des soignants russes accusés d'avoir vendu de faux certificats de vaccination Les autorités russes enquêtaient hier sur un groupe de professionnels de santé de Saint-Pétersbourg accusés d'avoir vendu des faux certificats de vaccination contre le Covid, alors que le pays est confronté à une vague meurtrière. Selon le Comité d'enquête, 1 médecin et 3 infirmières sont accusés d'avoir émis des certificats officiels sans avoir procédé aux injections, en échange de pots-de-vin totalisant plus de 100.000 roubles (1220 euros). Les informations sur la fausse vaccination des patients étaient ensuite intégrées au sein du registre national des personnes protégées contre le Covid. Au moins 12 personnes ont bénéficié de cette fraude. Selon la presse locale, les enquêteurs ont découvert lors des perquisitions 40 ampoules de vaccins dissimulées. A ce jour, à peine 32% des Russes possèdent...

un schéma vaccinal complet.  

Lundi 25 octobre

Environ 40.000 manifestants contre le pass sanitaire samedi, participation stable
Plus de 40.000 personnes (40.090) ont manifesté samedi sur l'ensemble du territoire contre le pass sanitaire pour le 15e samedi consécutif de mobilisation, selon le ministère de l'Intérieur, un chiffre de participation stable par rapport à la semaine dernière. Le ministère a recensé 171 actions, dont environ 5.000 manifestants à Paris rassemblés dans quatre cortèges différents. Ils étaient 670 à Nantes d'après la préfecture de Loire-Atlantique, ainsi que 330 à Saint-Nazaire. A Metz, 600 à 700 personnes se sont mobilisées selon la préfecture, qui a précisé que la moitié du cortège n'avait pas respecté le parcours autorisé et s'est dirigée vers l'autoroute, ce qui a donné lieu à un déploiement de forces de l'ordre, mais sans incidents notables. Dans le reste du Grand Est, les préfectures ont recensé 750 personnes à Strasbourg, 850 à Colmar et 1.000 à Mulhouse. Une personne a été interpellée en métropole, lors d'un rassemblement à Lille, et aucun membre des forces de l'ordre n'a été blessé, selon le ministère. En Guadeloupe, deux personnes ayant participé à une manifestation contre le pass sanitaire dont une leader syndicale ont été placées en garde à vue pendant plusieurs heures "pour rébellion". Le ministère de l'Intérieur avait recensé samedi dernier 40.610 manifestants. Ils étaient plus de 81.000 selon le collectif militant Le Nombre Jaune, qui publie par la suite sont propre décompte.   Audience au Conseil d'Etat sur la fin de la gratuité des tests
Le Conseil d'État a examiné vendredi une série de recours contre l'arrêté qui a mis fin à la gratuité des tests "de confort" pour détecter le Covid-19, dont un déposé par le syndicat Solidaires. La plus haute juridiction administrative devrait rendre sa décision la semaine prochaine, selon l'avocat de Solidaires Me Paul Mathonnet.  Le syndicat avait déposé mercredi une requête en référé-liberté demandant la suspension de l'arrêté du 14 octobre, considérant que la fin des tests gratuits pour les salariés obligés de présenter un pass sanitaire constitue une "entrave disproportionnée à la liberté d'exerce une profession", et s'apparente "à une obligation vaccinale de fait".
Nouvelle-Calédonie : l'obligation vaccinale dans les secteurs "sensibles" reportée à fin décembre
Gouvernement, élus et partenaires sociaux de Nouvelle-Calédonie ont trouvé un accord samedi lors d'une table ronde sociale pour reporter du 31 octobre au 31 décembre 2021 l'obligation vaccinale dans les secteurs dits sensibles, en raison de la multiplication des tensions. Frappée depuis le 6 septembre par une virulente épidémie de coronavirus, qui a fait jusqu'alors 252 morts, la Nouvelle-Calédonie avait voté quelques jours auparavant, le 3 septembre, en faveur de la vaccination obligatoire pour des secteurs dits sensibles (santé, transports, forces de l'ordre, médias...) au 31 octobre et pour toute la population au 31 décembre. Le pass sanitaire a été mis en place le 11 octobre, permettant une adaptation du confinement, qui reste en vigueur le week-end jusqu'à fin octobre.

Vendredi 22 octobre

"Petite poussée" des contaminations, près de 5.000 cas par jour selon Véran
Le ministre de la Santé Olivier Véran note une "petite poussée" des cas de Covid-19 en France et estime que "le moment n'est pas venu d'ôter des outils qui nous protègent" comme le pass sanitaire. En France, et en Europe, "on assiste à une tendance à la hausse", "une petite poussée, pas une vague épidémique, une tendance à l'augmentation modérée" des cas liés au Covid-19, a présenté le ministre vendredi sur BFMTV et RMC. "Il fait froid dehors, c'est plus humide, comme tous les virus respiratoires" le Covid-19 "circule plus, on s'y attendait", a-t-il poursuivi, évoque environ "5.000 cas par jour" actuellement. Une forte reprise du virus n'est pas "le scénario le plus probable" selon lui. Il n'y a pas "d'augmentation des hospitalisations comme à l'automne dernier car la population est massivement vaccinée", constate-t-il.   Le nombre de classes fermées remonte légèrement
Le nombre de classes fermées à cause de l'épidémie de Covid-19 est remonté légèrement cette semaine pour la première fois depuis la mi-septembre pour s'établir à 1.246, soit 0,24% des classes du pays, a annoncé vendredi le ministère de l'Education nationale. Il y a une semaine, 1.180 classes étaient fermées, soit 0,22% des classes du pays, des chiffres en baisse depuis plusieurs semaines. Le nombre de classes fermées était monté à près de 3.300 le 16 septembre, avant de baisser progressivement depuis. Dans ce point hebdomadaire, avec des données arrêtées à jeudi, le ministère indique par ailleurs que vingt structures scolaires (vingt écoles primaires, mais aucun collège ou lycée) sont fermées à cause de l'épidémie, soit 0,03% des établissements. Seulement six (cinq écoles et un collège) étaient concernés la semaine dernière. Par ailleurs, 9.443 des 10.700 collèges et lycées ont proposé "un parcours vaccinal" aux élèves de 12 ans et plus depuis le début septembre.   Guadeloupe : près de 600 personnels soignants sur le point d'être suspendus sur le territoire
En Guadeloupe, l'agence régionale de santé a annoncé que la suspension de près de 600 soignants qui refusent l'obligation vaccinale "était en cours", lors du point presse hebdomadaire sur l'évolution de l'épidémie de Covid-19. Pour la catégorie des soignants en libéral, ce sont "672 courriers de mises en demeure" qui ont été envoyés, et "200 régulations ont été faites". A l'heure actuelle, "55 suspensions" ont été prononcées, a précisé mercredi soir la directrice générale de l'ARS, Valérie Denux. "Dans les établissements de santé, 673 courriers ont été envoyés, et "à peu près 500 suspensions sont en cours sur l'ensemble des établissements", a-t-elle également annoncé. "Nous travaillons en trois groupes, (...) pour éviter de déstabiliser" l'activité de soin, a précisé Valérie Denux.  Dans les établissements médico-sociaux, 187 courriers ont été envoyés et 12 suspensions sont prononcées, selon la même source.   Obligation vaccinale : une trentaine d'agents de santé contestent leur suspension
Une trentaine d'agents de santé d'hôpitaux des Alpes-Maritimes, non vaccinés contre le Covid-19, ont contesté jeudi devant le tribunal administratif de Nice la suspension de leur contrat et du versement de leur salaire. Au total, 33 agents dont des infirmières, médecins ou aide-soignantes des centres hospitaliers d'Antibes, Cannes, Grasse, Nice, Menton et Saint-Etienne-de-Tinée et du centre communal d'action sociale (CCAS) de Cannes, ont déposé un recours devant le juge des référés du tribunal administratif.    

Jeudi 21 octobre

L'Assemblée adopte un nouveau projet de loi pour recourir au pass sanitaire jusqu'à l'été 2022
A l'issue de débats souvent électriques, l'Assemblée a donné dans la nuit de mercredi à jeudi un premier feu vert au projet de loi "vigilance sanitaire", avec la possibilité controversée de recourir au pass sanitaire jusqu'au 31 juillet 2022. Le projet de loi a été adopté avec seulement 10 voix d'écart par 135 voix pour et 125 contre au bout de deux jours de débats régulièrement marqués par des passes d'armes et invectives dans l'hémicycle, entre les oppositions et la majorité. Le texte sera examiné au Sénat dès le 28 octobre.   Le nombre de tests hebdomadaires passe sous la barre des trois millions 
Entre le 11 et le 17 octobre, 2,97 millions de tests RT-PCR et antigéniques ont été validés, contre 3,2 millions de tests la semaine précédente. Une baisse que la Drees attribue à la fin de la gratuité des tests de dépistage. "Durant ces premiers jours de fin de la gratuité, la baisse apparaît plus marquée pour les tests antigéniques que pour les RT-PCR. Elle concerne plus particulièrement les jeunes adultes, l’ampleur du repli du volume de tests allant en s’amenuisant avec l’âge", estime l'instance dans un communiqué.    Poursuite du confinement strict le week-end en Nouvelle-Calédonie
Le gouvernement de Nouvelle-Calédonie et l'Etat ont annoncé mercredi une poursuite du confinement strict le week-end jusqu'à la fin du mois d'octobre, pour tenter d'éviter un rebond de l'épidémie de Covid-19. Ces mesures, qui impliquent une attestation pour tout déplacement ainsi que la fermeture de tous les commerces non essentiels, entrera en vigueur le samedi à 14 heures jusqu'au lundi à 5 heures du matin. Compte tenu...

du week-end de la Toussaint, les cultes religieux seront autorisés "avec une jauge maximale d'un siége sur deux et l'obligation de présenter le pass sanitaire". Le couvre-feu est en outre maintenu, comme en semaine, de 22 heures à 5 heures du matin. Depuis le 6 septembre, la Nouvelle-Calédonie est en proie à une virulente première vague de coronavirus, qui a fait selon le dernier bilan 245 morts.     

Mercredi 20 octobre

Près de de 97 825 100 injections réalisées en France Depuis le début de la campagne de vaccination en France, 51 126 725 personnes ont reçu au moins une injection (soit 75,8% de la population totale) et 49 622 448 personnes ont désormais un schéma vaccinal complet (soit 73,6% de la population totale), note la Direction générale de la santé dans son bilan quotidien sur la vaccination anti-Covid. Le 18 octobre 2021, 89% de la population majeure avait reçu au moins une injection et 87% de la population majeure avait un schéma vaccinal complet.   La Défenseure des droits s'"inquiète" du déremboursement des tests La Défenseure des droits, Claire Hédon, "s'inquiète particulièrement du choix de l'exécutif d'instaurer par arrêté le déremboursement des tests de dépistage de la Covid-19", a-t-elle indiqué dans un communiqué. Selon elle, "cette décision modifie profondément l'équilibre sur lequel reposait le dispositif prévu par la loi et pourrait s'apparenter à une obligation vaccinale déguisée". Depuis le 15 octobre, les tests ne sont plus remboursés pour les gens qui ne sont pas complètement vaccinés, sauf exception (prescription médicale, cas contact, test positif récent, contre-indication au vaccin). Annoncée en juillet, la mesure vise à pousser les réticents vers la vaccination, tout en évitant des dépenses pour l'Assurance maladie: le coût des tests va en effet s'envoler à 6,2 milliards cette année, après 2,2 milliards en 2020.

Claire Hédon juge que "cette disposition, qui touchera en particulier les personnes les plus vulnérables, présente un risque discriminatoire", en rendant plus difficile "le dépistage des personnes éloignées du système de santé" ainsi que "des populations précaires et/ou isolées". Au lendemain du début de l'examen à l'Assemblée nationale d'un nouveau projet de loi sur la crise du Covid, elle pointe "le risque que des mesures d'exception s'inscrivent dans la durée". Ce projet de loi prévoit...

la possibilité de recourir au pass sanitaire jusqu'au 31 juillet, un délai contesté par l'ensemble des opposition.  

Mardi 19 octobre 

 

Un quart des troisièmes doses ont été injectées en Ville  

Au 17 octobre, deux millions de doses de rappel ont été injectées, a fait savoir le ministère de la Santé lors d’un point presse, avec un pic vendredi dernier 15 octobre (100 000 injections en une journée). 1,2 millions de rappels ont été effectués en centres de vaccination, 278 000 en ehpad et USLD, mais aussi un peu moins de 500 000 en ville, a souligné l’avenue de Ségur, saluant la mobilisation de la Ville. 34% de la population éligible, à date, a reçu une dose de rappel. Dans le détail, 790 000 doses ont été injectées dans la classe d’âge 65-79 ans (hors ehpad); 280 000 chez les 65 ans et plus (hors ehpad) ; 235 000 chez les moins de 65 ans. À ce stade, le ministère insiste sur le fait que la dose de rappel “relève d’une simple recommandation pour les professionnels de santé, comme pour les autres publics éligibles”, même si, “comme l’a exprimé le porte-parole du Gouvernement, des réflexions sont en cours sur la possibilité et l’opportunité d’intégrer la dose de rappel dans le pass sanitaire et l’obligation vaccinale”.  

 

Obligation vaccinale : des levées de suspension recensées 

Sur Twitter, Le Parisien écrivait hier, citant le ministère de la Santé, qu’une “proportion non négligeable de professionnels initialement suspendus, régularisent finalement leur situation vaccinale et voient leur suspension levée”. 

L’avenue de Ségur n’avançait néanmoins aucun chiffre précis. Interrogé sur la question ce mardi 19 octobre, le ministère est revenu sur le chiffre de 0,6% de suspensions déjà annoncé la semaine dernière, une donnée issue d’une enquête menée auprès d’un certain nombre d’établissements.  

“17% des établissements ayant répondu à l’enquête déclarent au moins une levée de suspension dans le secteur sanitaire et 3% dans le secteur médico-social”, a-t-il indiqué. Si le détail par profession n’est pas connu à ce jour, le ministère fait savoir que “63% des suspensions remontées dans l’enquête touchent des filières soignantes non médicales dans le secteur sanitaire, et 66% dans le secteur médico-social”. 

  L’épidémie toujours maîtrisée en France, mais…
D’après le dernier bilan de Santé Publique France et de Covid Tracker, 4636 cas positifs au Covid ont été recensés hier, cela représente une hausse de 12% par rapport à la semaine dernière. Il y a actuellement 1 049 personnes en soins critiques pour Covid19, en baisse (- 8 %) par rapport à la semaine dernière. Le taux d’incidence est de 48 à l’échelle nationale et la taux de positivité, de 1,07%. Le taux de reproduction, lui, est évalué à 0,93.    Les députés se penchent à nouveau sur le pass sanitaire à l’Assemblée
Les députés se penchent à partir de mardi soir sur un 10e texte consacré à la crise sanitaire depuis mars 2020, avec à la clef la prolongation controversée du pass sanitaire jusqu'au 31 juillet 2022. L'outil, honni par une minorité de la population mais utilisé par une large majorité des Français depuis l'été, est au cœur de ce projet de loi dit de "vigilance sanitaire". Les députés vont se prononcer sur la prolongation du dispositif pour huit mois, ce qui permettra d'enjamber la présidentielle et les législatives. Un choix qui fait hurler les oppositions. Plus de 380 amendements ont été déposés pour cette première lecture, dont une majorité sur l'article 2 litigieux.   Pass sanitaire: bataille judiciaire au CHU de la Martinique
Les syndicats de la santé de Martinique mobilisés contre la mise en place du pass sanitaire, devront libérer l'accès du CHU, avec une astreinte de 500 euros par jour, a ordonné le tribunal judiciaire de Fort-de-France lundi. Le pass sanitaire est obligatoire sur l'île depuis le 11 octobre pour les visiteurs et les salariés du CHU, mais une intersyndicale composée de cinq organisations s'oppose à l'entrée en vigueur de cette disposition en perturbant les opérations de contrôle. Le 14 octobre, la direction du CHU de Martinique a assigné en référé cinq organisations syndicales pour "l'obstruction dans la mise en place d'une obligation légale" et "une atteinte grave portée à la santé et à la sécurité du personnel et des usagers". "Nous avons assisté dans les constats d'huissier à des menaces, à des intimidations, à des injures, à des pressions de toute sorte qui empêchent la continuité du service public de santé et d'assurer la sécurité" a déclaré à l'AFP l'avocate du CHU Me Pascale Berté.  Les syndicats ont déposé parallèlement un recours en excès de pouvoir auprès du tribunal administratif, qui devra prochainement rendre sa décision.   Le pass sanitaire pour les remontées mécaniques en montagne "à l'étude", selon Lemoyne
L'obligation du pass sanitaire pour les remontées mécaniques en montagne pour les vacances de fin d'année est "une réflexion en cours", selon le secrétaire d'Etat chargé du Tourisme Jean-Baptiste Lemoyne. "C'est une réflexion qui est en cours, on se pose la question et on apportera la réponse prochainement", a déclaré mardi matin Jean-Baptiste Lemoyne sur Sud radio. Actuellement les stations déjà ouvertes comme Tignes dans les Alpes, "sont dans le droit commun, c'est à dire que si vous allez dans un restaurant dans une station, on vous demandera votre pass sanitaire, si vous allez en boîte de nuit on vous demandera le pass sanitaire", selon le secrétaire d'Etat.  

Lundi 18 octobre 

  Les locaux de l'ARS Ariège envahis par des anti-pass sanitaire Des membres de plusieurs collectifs, contre l'obligation vaccinale, manifestaient devant la préfecture de Foix, en Ariège, ce vendredi 15 octobre. Certains d'entre eux ont brièvement investi les locaux de l'Agence régionale de Santé, rapporte France 3. Ils souhaitaient protester contre la suspension des soignants non vaccinés. La police est intervenue pour les déloger, notamment à l'aide de gaz lacrymogène, précise la chaîne de télévision locale. Des manifestants ont demandé à être reçus par la direction de l'ARS. Demande qui aurait été refusée, selon les individus.    Affrontements entre manifestants et forces de l'ordre au CHU de la Martinique Des affrontements entre des manifestants opposés à la mise en place du pass sanitaire et les forces de l'ordre se sont produits vendredi au CHU de Martinique. Des manifestants, parmi les 350 présents selon la police, ont lancé des projectiles sur les 80 membres des forces de l'ordre qui ont fait usage de gaz lacrymogène. Au total, 3 personnes ont été interpellées et 4 gendarmes blessés, a indiqué la préfecture. Les 3 individus arrêtés, dont 2 agents hospitaliers, ont été libérés samedi après avoir passé la nuit en garde à vue au commissariat central de Fort-de-France. Aucune charge n'a été retenue contre eux pour l'instant. Le préfet de Martinique et le directeur de l'ARS ont fermement condamné les incidents survenus au CHU de Fort-de-France. "En cette période d'état d'urgence sanitaire, tous les efforts doivent converger vers la lutte contre la propagation du virus", ont-ils rappelé. Dans un communiqué, la direction du CHU a appelé "au calme" et condamné "fermement les violences perpétrées suite à la mise en application du pass sanitaire sur ses différents sites".

Depuis lundi le pass sanitaire est exigé pour les visiteurs et les salariés du CHU. Une intersyndicale composée de 5 organisations s'oppose à l'entrée en vigueur de cette disposition en perturbant les opérations de contrôle. Policiers et gendarmes sont mobilisés à l'hôpital Pierre Zobda Quitman pour protéger les salariés de la société chargée de vérifier les pass sanitaires.    Plus de 40.000 manifestants contre le pass sanitaire en France​ ce week-end Plus de 40.000 manifestants (40.610) contre le pass sanitaire ont été recensés samedi par le ministère de l'Intérieur, qui a comptabilisé 171 actions pour le 14e samedi consécutif de mobilisation. Samedi dernier, ils était environ 45.000 manifestants dans tout le pays, selon les autorités, et plus de 67.000 selon le collectif militant Le Nombre Jaune, qui publie avec retard son propre décompte. L'affluence dans ces cortèges et rassemblements est en baisse régulière depuis plusieurs semaines. Le 25 septembre, 60.000 personnes avaient protesté contre le pass sanitaire imposé par le Gouvernement pour contrer l'épidémie de Covid-19, selon le bilan des autorités. En tout, 5 personnes ont été interpellée lors des rassemblements en France, dont 3 à Paris.   Aucun membre...

des forces de l'ordre n'a été blessé, selon Beauvau. 
  

Jeudi 14 octobre

La prolongation controversée du pass sanitaire entérinée en Conseil des ministres
Le projet de loi prolongeant jusqu'au 31 juillet le recours possible au pass sanitaire a été présenté en Conseil des ministres mercredi, sous le feu des oppositions qui contestent la décision d'enjamber l'élection présidentielle. Le porte-parole du gouvernement, Gabriel Attal, a confirmé à l'issue du Conseil la prolongation "jusqu'au 31 juillet 2022". "Nous assumons notre refus d'un désarmement sanitaire qui serait plus que précipité face à une épidémie qui nous a tant de fois surpris et qui surtout n'est pas finie". Mais le pass sanitaire sera "levé dès lors que nous le pourrons", a-t-il dit. Le texte examiné mercredi rend possible un retour de l'état d'urgence sanitaire par décret "si la situation sanitaire s'aggravait brutalement, et pour une durée limitée à 30 jours, délai au-delà duquel une loi devrait être votée", a ajouté Gabriel Attal.   Le Sénat dit non à la vaccination obligatoire pour tous
Le Sénat dominé par l'opposition de droite a rejeté mercredi une proposition de loi visant à instaurer la vaccination obligatoire pour tous contre le Covid-19, défendue par le groupe socialiste qui s'est retrouvé isolé sur cette position. Les parlementaires socialistes prônent depuis l'été "l'obligation progressive d'une vaccination universelle" contre ce virus. Le texte, examiné en première lecture dans le cadre d'une "niche" parlementaire du groupe, entendait compléter l'article du code de la santé publique relatif à l'obligation des vaccinations antidiphtérique et antitétanique pour y ajouter la vaccination contre le Covid-19.   Fin du masque à l'école primaire dans 12 départements supplémentaires
Le port du masque ne sera plus obligatoire pour les élèves des écoles primaires de 12 départements supplémentaires à partir de lundi, selon une liste publiée jeudi dans le Journal officiel. Sont concernés l'Ain, l'Ariège, la Charente, le Cher, la Drôme, le Gard, l'Hérault, la Moselle, le Haut-Rhin, le Var, la Haute-Vienne et la Seine-et-Marne. Le masque redevient en revanche obligatoire pour les élèves de primaire en Lozère. Les nouveaux départements s'ajoutent aux 67 autres concernés par cette mesure pour les élèves des cinq années de primaire (CP au CM2), depuis le 4 octobre.  

Mardi 12 octobre

Encore 7,4 millions de non vaccinés en France 
Au 11 octobre, 50,9 millions de personnes (50,872 430) en France ont reçu au moins une primo-injection, soit 75,5 % de la population, fait savoir ce mardi 12 octobre le ministère de la Santé. 49,3 millions de personnes (49 253 572) ont reçu leurs deux doses (soit 73,1% de schémas vaccinaux complets). La semaine du 4 octobre, un million d’injections ont été réalisées, dont 0,2 millions de primo injections. Le taux de couverture vaccinale de la population éligible est, à date, de 87% (+0,34 points de pourcentage sur une semaine). Si le nombre de non vaccinés "décroît régulièrement”, expose l'avenue de Ségur, il n’en reste pas moins que, au 11 octobre, 7,4 millions de personnes ne sont toujours pas vaccinées : 1,4 million chez les 12-17 ans ; 1,7 million chez les 18-34 ans ; 1,7 million chez les 35-49 ans ; 1,2 million chez les 50-64 ans (91% de taux de couverture vaccinale en primo injection) ; 800 000 chez les 65-79 ans (90% de taux de couverture) ; 560 000 chez les 80 ans et plus (le taux de couverture est de 87%). Le ministère a fait savoir qu’une instruction allait prochainement être lancée pour accélérer la campagne de vaccination des + de 80 ans.    0,6% des professionnels de santé non vaccinés suspendus
Au 6 octobre, dans le secteur sanitaire, 98% des médecins, 96% des sages-femmes, et 94% des infirmiers étaient vaccinés. A la même date, dans les établissements médico-sociaux, 98% des médecins et 97% des infirmiers étaient vaccinés. Selon le ministère de la Santé, 0,6% des professionnels de santé non vaccinés ont été suspendus. L’avenue de Ségur n’a toutefois pas communiqué plus de détails à ce sujet. En ce qui concerne les libéraux, les chiffres eux datent du 30 septembre : 98% des médecins, 96% des dentistes, 95% des infirmiers, 93% des masseurs-kinésithérapeutes, 93% des sages-femmes sont vaccinés.    Forte mobilisation de la Ville dans l’administration de la 3e dose
Des données de la DGS, relayées par Le Monde, montrent la place croissante de la médecine de ville dans la campagne vaccinale. La semaine du 27 septembre, 30% des injections ont été réalisées en Ville, contre 25% la semaine précédente. Un chiffre qui devrait encore augmenter avec la mise à disposition en ville du vaccin de Pfizer/BioNTech, concomitante à la fermeture progressive des centres de vaccination. La semaine dernière, l’on recensait 1 209 centres de vaccination ouverts, ou “actifs”, soit qui réalisent plus de cent injections par semaine.  L’investissement des professionnels de santé libéraux dans l’administration de la 3e dose, notamment, est frappante.  370 000 rappels ont été réalisés par les libéraux, à la date du 11 octobre : 141 000 par les médecins, 203 000 par les pharmaciens, 24 000 pour les infirmiers. Au total, au 10 octobre, 1,6 million de personnes avaient reçu une dose de rappel, sachant que la cible s’est récemment élargie. A ce jour, 47% des 80 ans et plus (hors ehpad et USLD) ont reçu une troisième dose, 44% des 65-79 ans (hors ehpad et USLD) et 50% des résidents en ehpad et USLD.   

Lundi 11 octobre

  Les autotests ne seront plus valables pour le pass sanitaire à partir du 15 octobre  "A compter du 15 octobre, les autotests réalisés sous la supervision d’un professionnel de santé ne seront plus reconnus comme preuve pour le pass sanitaire", a annoncé ce vendredi 8 octobre la Direction générale de la Santé (DGS) dans un communiqué. Ils resteront accessibles "pour un suivi individuel" mais, prévient le ministère, ils "ne donneront pas accès au pass sanitaire". En revanche, les tests PCR et antigéniques constitueront "une preuve utilisable" pour le pass, "dans la limite actuelle de leur durée de validité de 72h". Ils seront néanmoins payants pour les non-vaccinés qui ne disposent pas d'une prescription médicale : environ 44 euros pour un PCR, et autour de 25 euros pour un antigénique.   Environ 45.000 manifestants contre le pass sanitaire samedi Environ 45.000 manifestants (45.300) ont défilé sur l'ensemble du territoire pour protester contre le pass sanitaire pour le 13e samedi consécutif, a annoncé le ministère de l'Intérieur, un chiffre de participation en léger retrait par rapport à la semaine dernière. Beauvau avait recensé 47.935 manifestants le 2 octobre. 14 personnes ont été interpellées à l'occasion de ces rassemblements, dont quatre à Paris, a-t-on précisé de même source. Dans la capitale, 5.300 personnes ont battu le pavé, autant que samedi dernier, séparés en deux cortèges.   Près de 96 572 000 injections ont été réalisées "Depuis le début de la campagne de vaccination en France, 50 844 346  personnes ont reçu au moins une injection (soit 75,4% de la population totale) et 49 208 332 personnes ont désormais un schéma vaccinal complet (soit 73% de la population totale)", a annoncé ce dimanche soir la Direction générale de la Santé (DGS) dans son bilan quotidien. Soit un total de 96 571 926 injections.    Fin du confinement en Martinique La limite des 10 km pour les déplacements en journée prend fin ce lundi en Martinique où "la situation s'est améliorée", a annoncé à l'AFP le préfet Stanislas Cazelles. Néanmoins, le couvre-feu de 19h à 5h du matin, mis en place le 19 juillet, est maintenant car "on a plusieurs dizaines de cas positifs à la covid-19 tous les jours". Le taux d'incidence s'élevait vendredi à 155 cas pour 100.000 habitants, soit le triple de celui observé dans l'Hexagone. Stanislas Cazelles a également maintenu le principe des plages "dynamiques" et la jauge de 8 m2 par personne dans les unités commerciales. L'ensemble de ces mesures sera révisé dans quinze jours. Le représentant de l'Etat a fixé comme objectif de "diviser par deux ou par trois" la circulation du virus "pour rouvrir ces activités du soir et lever le couvre-feu". A ce jour, seulement environ 30% des Martiniquais...

éligibles à la vaccination présentent un schéma vaccinal complet.

Vendredi 8 octobre 

  Nouveaux rassemblements contre le pass sanitaire et l'obligation vaccinale aux Antilles Un millier de personnes se sont rassemblées jeudi à Pointe-à-Pitre, en Guadeloupe, et environ 500 à Fort-de-France, en Martinique pour protester contre la loi sur l'obligation vaccinale et le pass sanitaire, ont constaté des correspondantes de l'AFP. "Le combat ira jusqu'au bout, jusqu'à ce qu'ils abrogent la loi", assure Claudine Marathon, secrétaire de la branche santé du syndicat Union générale des travailleurs de Guadeloupe (UGTG), estimant que cette loi "ne respecte pas les droits de l'homme, ni la Constitution française". La mobilisation à Pointe-à-Pitre s'est déroulée simultanément - via un écran géant - avec celle des "professionnels de santé, les pompiers et les populations" de Martinique et de Guyane, selon le tract qui l'annonçait. Le débat sur le pass sanitaire et l'obligation vaccinale des soignants est virulent en Guadeloupe, où le taux de vaccination reste relativement faible avec moins de 44% des adultes primo-vaccinés, et où des "actions de sabotage" dans des établissements de santé ont été dénoncées par les autorités sanitaires. Du côté des autorités sanitaires, les menaces de suspensions sont fermes à l'encontre des personnels qui n'auront pas entamé un parcours vaccinal, soit près de 70 % d'entre eux, et qui reçoivent des courriers d'avertissement. En Martinique, une prochaine mobilisation est fixée au lundi 11 octobre, date d'entrée en vigueur du pass sanitaire pour le personnel hospitalier sur l'île, où à peine 34% des plus de 12 ans possèdent un schéma vaccinal complet. L'obligation vaccinale entrera en vigueur progressivement: le personnel soignant devra avoir reçu au moins une dose de vaccin avant le 24 octobre, puis à compter du 14 novembre, le schéma vaccinal devra être complet en Martinique, sous peine de suspension.     Pas d'allégement du pass sanitaire avant le 15 novembre, dit Attal Le Gouvernement "travaille à des adaptations du pass sanitaire", car "ni le masque, ni aucune autre mesure qui existe aujourd'hui ne sont éternels, et dès lors qu'on pourra les réduire, évidemment nous le ferons", sur la base des recommandations des scientifiques, a expliqué le porte-parole du Gouvernement, Gabriel Attal, à l'issue du Conseil des ministres. Mais "l'heure de lever toutes les contraintes n'est pas venue (...) Si adaptation du pass il devait y avoir, elle ne saurait être envisagée avant le 15 novembre", a-t-il souligné. La loi prévoit une application du pass sanitaire jusqu'au 15 novembre, et un projet de loi pour le proroger au-delà de cette date doit être présenté le 13 octobre en Conseil des ministres. De plus, le Gouvernement ne ressent de la part des Français, qui "se sont emparés" du pass sanitaire, aucune "attente particulièrement forte autour d'une urgence qu'il y aurait à adapter ou alléger le pass sanitaire". Si allégement il y avait, les décisions seraient "plutôt d'ordre national" et seraient prises "probablement par secteur", a-t-il ajouté, sans préciser davantage. Il a souligné que "dans près d'une trentaine de départements, l'épidémie ne recule plus, voire repart très légèrement à la hausse", comme dans "plusieurs départements de la région Pays de Loire" ou dans l'Aude, tandis que "la Guyane demeure un point d'alerte majeur". "Notre vigilance doit rester totale", a-t-il encore exhorté.   Les Pyrénées-Atlantiques tombent aussi le masque Les Pyrénées-Atlantiques ont annoncé jeudi un allègement des mesures sanitaires, avec la fin du masque obligatoire dans les établissements exigeant un pass sanitaire (restaurants, bars, musées, bibliothèques etc). Le masque tombe aussi dès vendredi à l'extérieur, à l'exception d'endroits fréquentés où le pass n'est pas requis, comme les marchés, les brocantes, les files d'attente ou les manifestations, selon un communiqué de la préfecture. "Depuis plus de 5 jours, le taux d'incidence dans les Pyrénées-Atlantiques se maintient en-dessous de 50 cas pour 100.000 habitants, avec au 6 octobre 2021 un taux d'incidence de 40,5 cas pour 100.000 habitants et un taux de positivité de 0,9 %", souligne la préfecture. Le département emboîte le pas aux autres du littoral aquitain (Landes, Gironde, Charente-Maritime) qui...

ont pris des mesures similaires.  

Jeudi 7 octobre

  La CEDH rejette vertement les requêtes de 18.000 anti-pass sanitaire La Cour européenne des droits de l'homme a fermement rejeté jeudi les requêtes de 18.000 d'entre eux déposées à l'initiative d'un professeur de droit, les jugeant "irrecevables" et déplorant une volonté de la "paralyser". Les 18.000 requêtes standardisées "ne remplissent pas" les dispositions du règlement de la CEDH relatives au requêtes individuelles et "ne peuvent donc pas être examinées". La Cour a par ailleurs annoncé jeudi qu'elle avait invité le Gouvernement français "à lui soumettre ses observations" sur la requête d'un pompier qui conteste au fond l'obligation vaccinale imposée à certaines professions dont la sienne. Selon la CEDH, 712 autres personnes ont exprimé leur intention de déposer une requête portant sur "la même problématique". A l'issue d'une procédure d'urgence, la CEDH avait rejeté le 25 août la demande de ces mêmes requérants qui lui demandaient déjà de "suspendre l'obligation vaccinale" prévue par la loi du 5 août 2021 pour les soignants et les pompiers, sous peine de suspension.   21 nouveaux départements concernés par la fin du masque à l'école primaire Le port du masque ne sera plus obligatoire pour les élèves de primaire dans 21 nouveaux départements à partir de lundi, selon une liste publiée jeudi dans le Journal officiel. Cela concerne les Hautes-Alpes, l'Aube, la Haute-Corse, le Doubs, l'Eure-et-Loir, la Haute-Garonne, la Gironde, Ille-et-Vilaine, le Lot, le Lot-et-Garonne, le Nord, l'Oise, le Puy-de-Dôme, les Pyrénées-Atlantiques, les Hautes-Pyrénées, les Pyrénées-Orientales, le Bas-Rhin, la Savoie, le Territoire de Belfort, La Réunion et Mayotte. Ces départements s'ajoutent aux 47 autres déjà concernés par cette mesure pour les élèves des cinq années de primaire (CP au CM2), depuis le 4 octobre.    Les élèves de primaire portaient le masque à l'école depuis près d'un an, mais l'obligation est levée dans les départements "où le taux d'incidence se stabilise au-dessous du seuil de 50 pour 100.000 habitants". Les enseignants, eux, devront continuer à le porter.   Bientôt déremboursés, les tests Covid se stabilisent à 3,5 millions par semaine Après le pic, les tests sont sur un plateau. Dopés par l'extension du pass sanitaire, ces examens (PCR et antigéniques) avaient atteint un niveau record de 5,7 millions par semaine mi-août. La décrue qui a suivi, d'abord rapide, s'est ensuite ralentie, jusqu'à 3,6 millions la semaine du 20 septembre, puis un peu moins de 3,5 millions celle du 27 septembre, selon les chiffres publiés jeudi par le ministère de la Santé. Le rythme est ainsi revenu à son niveau de fin juillet, juste après les annonces d'Emmanuel Macron, sur le pass sanitaire et la fin de la gratuité des tests. Déjà payants pour les touristes étrangers, ceux-ci seront déremboursés à compter du 15 octobre pour les assurés français de plus de 18 ans qui ne pourront justifier ni d'une vaccination contre le Covid ni d'une prescription médicale. Selon le ministère de la Santé, près de 5,9 millions d'adultes n'ont encore reçu aucune dose de vaccin et devront donc régler de leur poche ces examens jusqu'alors entièrement pris en charge par l'Assurance maladie - à hauteur d'environ 44 euros pour un PCR en laboratoire, ou 25 euros pour un antigénique en pharmacie. Une mesure censée encourager la vaccination, mais aussi alléger la facture du dépistage, qui devrait s'envoler à 6,2 milliards cette année, après les 2,2 milliards dépenses en 2020.   Les vaccins Moderna suspendus "par précaution" pour les moins de 30 ans en Suède Approuvé en France depuis fin juillet par la HAS pour les 12-17 ans, le vaccin de Moderna vient d’être suspendu pour les moins de 30 ans en Suède. Cette décision intervient "après des signes de risque accru d’effets secondaires comme les inflammations du myocarde et du péricarde" chez les jeunes, précise l’autorité de santé publique (FHM), chargée de la campagne de vaccination, qui évoque une "pause" par "principe de précaution". Selon l’agence, le risque est plus marqué après la deuxième dose Spikevax de Moderna et chez les sujets masculins. "Mais le risque d’être atteint est minime, c’est un effet secondaire très rare." "La myocardite et la péricardite disparaissent souvent d’elles-mêmes, sans causer de problèmes durables, mais les symptômes doivent être évalués par un médecin", selon la FHM. Dans le pays, environ 81.000 personnes de moins de 30 ans ont reçu...

une première dose de Moderna et pas la deuxième.     

Mercredi 6 octobre

Les pharmaciens autorisés à préparer des seringues de vaccins individuelles 
Selon un arrêté publié au Journal officiel le 4 octobre, les pharmaciens exerçant dans une pharmacie d'officine ou dans un centre de vaccination sont autorisés à préparer des seringues individuelles de vaccins contre le Covid aux professionnels de santé qui les administrent. “A cet effet, le pharmacien appose sur chaque seringue une étiquette indiquant le nom du vaccin, son numéro de lot, la date et l'heure de reconstitution, ainsi que la date et l'heure limite d'utilisation. Il veille à ce que les seringues soient transportées dans un conditionnement étiqueté et adapté permettant d'en assurer le transport, la conservation et la traçabilité”, précise l’arrêté.    Covid dans l'Aude: un collège de 900 élèves ferme pour une semaine
Les 900 élèves du collège Joseph-Delteil de Limoux (Aude), ont été prévenus mardi que leur établissement serait fermé pendant une semaine et qu'ils devraient poursuivre leur cours à distance en raison de cas de Covid, a-t-on appris de sources concordantes. La mesure a été prise du fait de "plusieurs cas positifs parmi le personnel enseignant et les enfants", précise la directrice de cabinet de la préfecture de l'Aude Joëlle Gras. Selon le rectorat de l'académie de Montpellier, une trentaine de cas ont été recensés dans le collège. Mardi en fin d'après-midi, les parents des élèves ont été informés de la suspension des cours en présentiel au sein de l'établissement. "Ce n'est pas une fermeture du collège, souligne la préfecture, les cours seront assurés en distanciel à partir de (mercredi) et ce pendant une semaine, pour limiter tout brassage".   Le Maroc lance sa campagne pour la 3e dose de vaccin
Le Maroc lance cette semaine sa campagne pour une troisième dose de vaccin anticovid, destinée aux personnes ayant reçu les deux premières doses depuis au moins six mois, au moment où le nombre des contaminations continue de décroître. "J'ai fait le déplacement pour recevoir ma troisième dose, après avoir entendu l'information à la télévision, pour me protéger du virus", a confié mardi à l'AFP Mohamed, un septuagénaire habitant la cité portuaire de Salé, qui jouxte la capitale Rabat.  

Mardi 5 octobre

Prolongation du pass sanitaire: le texte au menu de l'Assemblée le 19 octobre Le projet de loi qui doit permettre de prolonger l'état d'urgence sanitaire et le recours au pass jusqu'à l'été 2022 sera au menu de l'Assemblée nationale le 19 octobre en première lecture, a-t-on appris mardi de source parlementaire.Ce texte doit être présenté le 13 octobre en Conseil des ministres et être adopté définitivement avant le 15 novembre, date actuelle de fin d'application des textes sanitaires.Selon l'ordre du jour acté en conférence des présidents de l'Assemblée, l'examen du nouveau projet de loi est prévu sur deux jours, ce qui décale la discussion initialement prévue sur le projet de budget de la Sécu. Ce texte-là sera débattu du jeudi 21 octobre au dimanche 24 octobre inclus.   Les décès au plus bas dans le monde depuis onze mois Avec 53.245 morts recensés du lundi 27 septembre au dimanche 3 octobre, soit 7.606 chaque jour en moyenne, le bilan global de la pandémie de Covid-19 poursuit une baisse enclenchée fin août, après qu'un pic à 10.000 décès par jour en moyenne avait brièvement été atteint, indique l'AFP. En un mois, le nombre hebdomadaire de décès a diminué de près d'un quart (24%). Début novembre 2020, le seuil symbolique de 50.000 morts recensés en une semaine avait été atteint et rapidement dépassé, pour se situer finalement à plus de 100.000 décès la dernière semaine de janvier, le plus lourd bilan hebdomadaire de la pandémie. Après une année de rebonds épidémiques liés notamment à la diffusion de variants, la courbe des nouvelles contaminations est aussi en baisse, de près d'un tiers par rapport à fin août. Avec près de 81 doses de vaccins administrées pour 100 habitants dans le monde, selon un comptage de l'AFP, les autorités espèrent voir cette baisse se poursuivre, même si de grandes disparités subsistent entre les régions. Au 4 octobre, 123 doses pour 100 habitants ont été administrées en Amérique du Nord, contre seulement 11 en Afrique. La moitié des pays du continent ont entièrement vacciné moins de 2% de leur population, selon le bureau de l'Organisation mondiale de la santé pour l'Afrique. Au total, quelque 4,8 millions de décès ont été recensés dans le monde depuis la découverte du virus en décembre 2019 en Chine. L'OMS estime cependant, en prenant en compte la surmortalité directement et indirectement liée au Covid-19, que le bilan de la pandémie pourrait être deux à trois fois plus élevé que celui officiellement recensé.    L'Unicef alerte sur la santé mentale L'épidémie de Covid-19 n'a fait qu'aggraver la santé mentale des enfants et des ados dans le monde, qui nécessite davantage d'investissements, s'alarme l'Unicef dans un rapport publié mardi. "Les conséquences de la pandémie sont considérables, et il ne s'agit là que de la partie émergée de l'iceberg. Avant même qu'elle ne survienne, bien trop d'enfants souffrant de problèmes de santé mentale n'étaient pas pris en charge", assure la directrice générale de l'Unicef, Henrietta Fiore, dans un communiqué.    

   

Lundi 4 octobre

10 départements vont expérimenter la fin des fermetures de classes
La liste des dix départements qui vont expérimenter le nouveau protocole sanitaire à l'école, consistant à ne plus fermer une classe dès le premier cas positif et à tester tous les élèves, isolant seulement les cas positifs, a été arrêtée, a-t-on appris samedi auprès du ministère. Sont concernés par cette expérimentation: l'Aisne, l'Ariège, la Côte-d'Or, les Landes, la Manche, le Morbihan, la Moselle, le Rhône, le Val-d'Oise et le Var, a précisé le ministère de l'Education nationale à l'AFP confirmant une information du Parisien. Pour le moment, la date de la mise en place n'est pas encore fixée.   Douzième samedi de mobilisation contre le pass sanitaire en France
350 manifestants à Rennes sous une pluie battante, 800 à Pau perturbant la trafic SNCF dans la matinée : plusieurs milliers de personnes ont de nouveau manifesté samedi à travers la France pour protester contre le pass sanitaire imposé par le gouvernement pour contrer l'épidémie de Covid-19. Dans l'Ouest, sous des pluies diluviennes,  350 personnes ont manifesté à Rennes, 450 à Nantes et 80 à Saint-Nazaire, selon les préfectures concernées, qui n'ont signalé aucun incident. A Rennes, une pancarte dénonçait le "Pass pour tout contrôler, pass pour l'enfer". Une autre s'en prenait au "Vaccibus de la mort", un bus affrété par Skyrock, en partenariat avec le ministère de la Santé, qui fait un tour de France pour inciter les jeunes à se faire vacciner tout en enregistrant une dédicace diffusée à la radio. A Marseille, le nombre de protestataires a été stable, voire en légère hausse, avec 900 personnes, contre 800 le 25 septembre. A Toulon, la progression est plus importante, avec 1.300 personnes ce samedi, contre un millier huit jours plus tôt. A Montpellier, 820 personnes ont défilé, selon la préfecture, contre 2.000 la semaine dernière. A Lyon, deux cortèges ont rassemblé jusqu'à 850 personnes, lorsque environ 150 "gilets jaunes" partis de Villeurbanne ont rejoint ceux de "Coronafolie" sur une place du centre, selon la préfecture. Dans la Loire, la préfecture a compté 410 manifestants à Saint-Etienne et 200 à Roanne. Enfin, dans la Drôme, les anti-pass étaient 650 à Valence, 300 à Montélimar, selon la préfecture. A Paris, cinq cortèges différents se sont élancés, de la place Denfert-Rochereau, ou encore de la Place d'Italie. Les chiffres de la mobilisation n'étaient pas disponibles dans l'immédiat.    Bond de 70% à 80% des décès aux Antilles françaises cet été par rapport à 2019
Le nombre de décès a augmenté de 78% en Guadeloupe et de 69% en Martinique entre le 1er juin et le 20 septembre, par rapport à la même période de 2019, année sans Covid, a annoncé vendredi l'institut français des statistiques Insee. Pour la France entière, le nombre de décès est supérieur de 3% sur la période du 1er juin au 20 septembre par rapport à la même période de 2019 (178.075 décès, +5.799), selon l'Insee qui a fait le choix de privilégier la comparaison avec l'année 2019, année sans épidémie Covid.  Il est nettement supérieur pour les personnes âgées de 65 à 74 ans (+8,9%) et pour les 75-84 ans (+6,0%).   Les Etats-Unis dépassent les 700.000 morts du Covid-19
Plus de 700.000 personnes ont succombé au Covid-19 aux Etats-Unis depuis le début de la pandémie, selon le comptage de l'université Johns Hopkins vendredi, l'équivalent de la population de la capitale Washington.   Nouveau record de décès quotidiens en Russie
La Russie a enregistré dimanche un nouveau record de décès quotidiens dus au Covid-19, en pleine quatrième vague de l'épidémie décuplée par le variant Delta et une campagne de vaccination très laborieuse. Lors des dernières 24 heures, 890 morts causées par le virus ont été recensées, selon le bilan du gouvernement. Cette semaine, le pays avait déjà battu à quatre reprises son record de décès quotidiens. Le décompte total atteint désormais officiellement 209.918 morts, faisant de la Russie le pays le plus endeuillé d'Europe.  

 

Vendredi 1er octobre

Les commandes de vaccins Pfizer et Moderna du 4 et 5 octobre seront déplafonnées 
Compte tenu des stocks de vaccins suffisant, un DGS Urgent informe les médecins que les commandes du 4 et 5 octobre de Moderna et Pfizer seront déplafonnées, “pour l’ensemble des effecteurs habilités à passer commande” :  pharmaciens, médecins, IDE, sages-femmes, chirurgiens-dentistes et LBM.
De plus, les Ehpad, USLD et résidences autonomies pourront commander autant de flacons de Pfizer qu’ils le souhaitent, dans le cadre de la campagne de rappel. “Nous vous invitons à commander le nombre nécessaire de flacons et à les injecter rapidement, afin d’éviter au maximum de constituer un stock inutilisé”, précise le DGS Urgent.    Le nombre de classes fermées baisse sous les 1.700, annonce l'Education nationale
Moins de 1.700 classes (1.692) étaient fermées jeudi à cause de l'épidémie de Covid-19, un chiffre en baisse par rapport à la semaine dernière et qui représente 0,32% des classes du pays, a annoncé vendredi le ministère de l'Education nationale. Il y a une semaine, 2.366 classes étaient fermées, soit 0,45%, déjà en nette baisse par rapport à la semaine précédente (3.299 classes). Dans ce point hebdomadaire, le ministère indique par ailleurs que huit structures scolaires (sept écoles et un lycée) sont fermées à cause de l'épidémie, soit 0,013% des établissements.Par ailleurs, 6.758 des 10.700 collèges et lycées ont proposé "un parcours vaccinal" aux élèves. Fin du masque à l'école primaire uniquement pour les élèves dans 47 départements dès lundi
L'obligation du port du masque à l'école primaire sera levée à partir de lundi uniquement pour les élèves et non les enseignants dans 47 départements moins touchés par l'épidémie de Covid-19, a-t-on appris jeudi auprès de l'Éducation nationale. La semaine dernière, le gouvernement avait annoncé que l'obligation serait levée dans les départements "où le taux d'incidence se stabilise au-dessous du seuil de 50 pour 100.000 habitants". Le masque restera obligatoire dans les 54 départements "où une circulation élevée de l'épidémie est constatée", selon un décret. Sont concernés par la fin de l'obligation: l'Aisne, l'Allier, les Ardennes, l'Aveyron, le Calvados, le Cantal, la Charente-Maritime, la Corrèze, la Côte-d'Or, les Côtes-d'Armor, la Creuse, la Dordogne, l'Eure, le Finistère, le Gers, l'Indre, l'Indre-et-Loire, l'Isère, les Landes, le Loir-et-Cher, la Loire, la Haute-Loire, la Loire-Atlantique, le Loiret, la Lozère, le Maine-et-Loire, la Manche, la Marne, la Haute-Marne, la Meurthe-et-Moselle, la Meuse, le Morbihan, la Nièvre, l'Orne, le Pas-de-Calais, la Haute-Saône, la Saône-et-Loire, la Sarthe, la Seine-Maritime, les Deux-Sèvres, la Somme, le Tarn, le Tarn-et-Garonne, la Vendée, la Vienne, les Vosges et l'Yonne.   Nouvelle baisse du nombre de patients hospitalisés
Le nombre de personnes malades du Covid-19 et hospitalisées a continué de baisser jeudi, avec un taux de positivité des tests lui aussi toujours bas, selon les données de Santé publique France. L'agence sanitaire recensait ainsi 7.565 personnes hospitalisées à cause du Covid-19 -- dont 238 admissions en 24 heures--, contre 7.726 mercredi. En services de soins critiques, qui accueillent les malades les plus gravement atteints, le nombre de patients est de 1.414 (contre 1.466), avec 58 nouvelles admissions depuis mercredi. Le nombre de décès s'élève à 116.713 depuis le début de l'épidémie, dont 89.878 à l'hôpital et 56 au cours des dernières 24 heures. Le taux de positivité est stable à 1,2%, avec 5.204 nouveaux cas confirmés depuis la veille.Concernant la vaccination, 50.511.359 personnes ont reçu au moins une injection (soit 74,9% de la population totale) et 48.587.105 personnes sont entièrement vaccinées (soit 72,1% de la population totale).   Prolongement du confinement en Nouvelle-Calédonie, 129 morts en trois semaines
Le confinement, en vigueur depuis le 7 septembre en Nouvelle-Calédonie, est prolongé de deux semaines, en raison d'une circulation " encore trop élevé " du Covid-19, qui a fait près de 130 morts en trois semaines, a annoncé vendredi le président du gouvernement local. Louis Mapou, indépendantiste, a indiqué que jusqu'au 10 octobre inclus l'actuel confinement strict - fermeture des écoles et des commerces non essentiels, couvre-feu de 21 heures à 5 heures, déplacements soumis à attestation - sera maintenu. Ensuite " si les indicateurs évoluent favorablement, des adaptations pour une reprise progressive de l'économie " seront appliquées jusqu'au 17 octobre avant une probable mise en place du passe sanitaire, a-t-il également annoncé. Dix personnes sont décédées du coronavirus au cours des dernières 24 heures portant à 129 le nombre total de morts depuis le début de la crise, liée au variant Delta.   Vaccins : l'UE prolonge son contrôle des exportations
Bruxelles va prolonger jusqu'à fin décembre son mécanisme de contrôle des exportations de vaccins anti-Covid produits dans l'UE, afin de garantir les approvisionnements des Vingt-Sept face aux "incertitudes" alimentées par l'émergence de nouveaux variants, a annoncé jeudi la Commission européenne. En pratique, ce mécanisme oblige, avant toute exportation de vaccins hors UE par un laboratoire, à obtenir le feu vert de l'Etat membre d'où sont expédiées les doses. Cette décision doit ensuite être confirmée par la Commission.   Quinze pays africains sur 54 ont vacciné au moins 10% de leur population (OMS)
Quinze des 54 pays africains ont entièrement vacciné au moins 10% de leur population contre le Covid-19, tandis que la moitié des pays du continent n'en a vacciné que 2% ou moins, a annoncé jeudi le bureau de l'Organisation mondiale de la santé pour l'Afrique. L'objectif des 10% de vaccinés avant le 30 septembre avait été fixé en mai par l'Assemblée mondiale de la Santé, rappelle l'OMS. "Près de 90% des pays à revenu élevé ont déjà atteint cet objectif", ajoute-t-elle. En Afrique, neuf pays, dont l'Afrique du Sud, le Maroc et la Tunisie, avaient atteint l'objectif début septembre, et six autres ont accéléré le mouvement pour l'atteindre en fin de mois grâce à une augmentation des livraisons de vaccins, selon le bureau régional de l'OMS. Parmi les champions de la vaccination sur le continent, les Seychelles et l'Ile Maurice ont complètement vacciné plus de 60% de leurs habitants, le Maroc 48%, la Tunisie, les Comores et le Cap-Vert plus de 20%.    

Jeudi 30 septembre

En France, le nombre de personnes hospitalisées toujours en baisse Le nombre de personnes malades du Covid et hospitalisées était encore orienté à la baisse mercredi. Selon les données de Santé publique France, 7.726 personnes sont hospitalisées à cause du Covid-19 --dont 254 admissions en 24 heures--, contre 7.801 mardi. En services de soins critiques, le nombre de patients est de 1.466 (contre 1.524), avec 52 nouvelles admissions. Le nombre de décès se monte à au moins 116.657 depuis le début de l'épidémie, dont 89.822 à l'hôpital et 42 au cours des dernières 24 heures. Le taux de positivité est stable à 1,2%, avec 5.835 nouveaux cas confirmés depuis la veille. Concernant la vaccination, 50.472.072 personnes ont reçu au moins une injection (soit 74,9% de la population totale) et 48.516.596 personnes sont entièrement vaccinées (soit 72% de la population totale).   Nouveau record de décès en Russie La Russie a enregistré mercredi un record de décès quotidiens dus au coronavirus pour le deuxième jour consécutif, une situation qui préoccupe le Kremlin sur fond de vaccination poussive et de mesures de confinement absentes. La Russie est confrontée depuis juin à une vague épidémique liée au variant Delta, plus contagieux: ces dernières 24 heures, 857 personnes sont mortes du Covid, selon le Gouvernement. Un chiffre supérieur au record de 852 décès de la veille. Au total, 206.388 personnes sont mortes des suites du coronavirus depuis le début de la pandémie, selon une définition restrictive des décès donnée par les autorités. L'agence russe des statistiques Rosstat, qui a une définition plus large, faisait, elle, état de plus de 350.000 morts à la fin juillet 2021. Selon ce bilan, la Russie est le pays le plus endeuillé d'Europe. La situation est particulièrement sérieuse à Moscou, la capitale et dans la deuxième ville du pays, Saint-Pétersbourg.   La Slovénie suspend la vaccination avec le Janssen après un décès  La Slovénie a suspendu par précaution l'utilisation du vaccin Janssen contre le Covid-19 produit par le laboratoire pharmaceutique américain Johnson & Johnson après le décès d'une jeune femme de 20 ans. "Nous arrêtons temporairement jusqu'à ce que tous les détails liés à ce cas soient éclaircis", a annoncé le ministre de la Santé Janez Poklukar à la presse à Ljubljana. Selon Bojana Beovic, qui dirige le groupe d'experts conseillant le Gouvernement, "il pourrait y avoir un lien indésirable entre le décès et la vaccination". La jeune femme de 20 ans a succombé à une hémorragie cérébrale et à des caillots sanguins dans la nuit de mardi à mercredi, quelques jours seulement après avoir reçu une dose du vaccin unidose de Johnson & Johnson. Un décès a déjà été lié par le passé à ce vaccin en Slovénie. Avec 47% de la population vaccinée, ce pays...

de deux millions d'habitants affiche un taux de protection inférieur à la moyenne dans l'Union européenne (64%).  

Mercredi 29 septembre

  Un projet de loi pour prolonger la possibilité de recourir au pass sanitaire au-delà du 15 novembre Le Gouvernement veut "maintenir la possibilité de recourir" au pass sanitaire "jusqu'à l'été" 2022, au-delà de la présidentielle, a déclaré son porte-parole Gabriel Attal mercredi, confirmant qu'un projet de loi en ce sens serait présenté le 13 octobre en Conseil des ministres. "Ce que nous voulons, ce que nous allons proposer au Parlement, c'est de maintenir pendant plusieurs mois encore, jusqu'à l'été, la possibilité d'y recourir", a-t-il indiqué à l'issue du Conseil des ministres, alors que la possibilité légale de mise en place du pass arrive à échéance le 15 novembre. "Il faut se donner les moyens d'avoir la possibilité de recourir à des mesures, si c'est nécessaire, pour protéger les Français", a-t-il ajouté."Notre souhait, notre espoir c'est que ça ne soit pas le cas", a-t-il insisté.   Le nombre de personnes hospitalisées pour Covid en baisse Mardi, 7801 patients étaient hospitalisés pour Covid en France - dont 304 nouvelles admissions en 24 heures- contre 7980 lundi, d'après le dernier bilan de Santé publique France. Les services de soins critiques accueillaient 1524 patients hier, contre 1571 la veille, dont 79 nouvelles admissions. Au cours des dernières 24 heures, 60 nouveaux décès ont été déplorés, portant le total à 116 615 depuis le début de l'épidémie. Le taux de positivité est stable à 1,2%, avec 6.765 nouveaux cas confirmés depuis la veille.   Vaccination des enfants: Pfizer a soumis ses données au régulateur américain L'alliance Pfizer/BioNTech a annoncé mardi avoir soumis à l'Agence américaine des médicaments les résultats des essais de son vaccin contre le Covid-19 chez les enfants de 5 à 11 ans. Les entreprises ont indiqué la semaine dernière que le vaccin était bien toléré chez ces enfants, et déclenchait une réponse immunitaire "robuste", "comparable" à celle observée chez les 16 à 25 ans. Les essais ont été conduits sur près de 2.300 participants de 5 à 11 ans. Le dosage a été adapté à 10 microgrammes par injection, contre 30 microgrammes pour les groupes plus âgés. Ces données "ont été soumises à la FDA pour une analyse préliminaire", a déclaré Pfizer dans un communiqué. "Une demande formelle pour une autorisation d'utilisation en urgence (...) devrait suivre dans les prochaines semaines", a précisé l'entreprise.   La Serbie recense un nombre record de contaminations quotidiennes au coronavirus
  
La Serbie a recensé mardi plus de 8.100 contaminations au coronavirus, un record depuis le début de la pandémie. La situation épidémiologique dans le pays s'est sensiblement dégradée ces dernières semaines, sous l'effet du variant Delta. Depuis quelques jours, le nombre de décès quotidiens tourne autour de 40, tandis que plus de 6.000 personnes sont hospitalisées. Les autorités évoquent depuis deux semaines l'introduction de certificats de vaccination qui viseraient à limiter les activités sociales des non vaccinés parmi les sept millions d'habitants, mais la première ministre Ana Brnabic a déclaré mardi qu'une telle mesure n'était "pas cruciale".  

Mardi 28 septembre

France : stabilité des principaux indicateurs
Les principaux indicateurs sanitaires du Covid-19 restaient globalement stables lundi, témoignant d'une épidémie toujours contenue, selon les données publiées lundi. Selon le point quotidien de Santé publique France, le nombre de malades du Covid-19 hospitalisés atteignait 7.980, un chiffre en légère baisse par rapport à la veille (7.994), et inférieur à celui enregistré une semaine plus tôt (8.845) et aux quelque 11.000 malades décomptés début septembre.  Au total, 343 patients ont été admis à l'hôpital ces dernières 24 heures, contre 89 la veille. Dans le détail, les services de soins critiques, réservés aux cas les plus graves, accueillaient 1.571 patients (6 de moins que la veille), contre 1.805 une semaine auparavant et près de 2.300 début septembre. Ces dernières 24 heures, 94 nouveaux patients ont été admis dans ces services. Côté contaminations, 1.309 cas ont été détectés en 24 heures (contre 1.515 lundi dernier) pour un taux de positivité d'1,2%, inférieur à celui de la veille (1,3%). Cet indicateur est généralement plus bas les lundis compte tenue du nombre de tests réduits le week-end.   Une expérimentation de nouveau protocole lancée dans des écoles primaires
Le ministère de l'Education nationale va expérimenter dans une dizaine de départements un nouveau protocole sanitaire pour les écoles primaires, consistant à tester tous les élèves d'une classe s'il y a un cas de Covid-19 et à isoler seulement les cas positifs, a annoncé mardi Jean-Michel Blanquer. Dans un avis rendu mi-septembre, le Conseil scientifique avait préconisé que le dépistage du Covid-19 soit systématique et hebdomadaire à l'école primaire et conduise à n'isoler que les cas positifs au collège et au lycée. "On est évidemment très attentifs à ce que dit le Conseil scientifique, et donc on va prendre en compte cet avis, en lançant une expérimentation dans une dizaine de départements. L'expérimentation consiste, à chaque fois qu'il y a un cas positif, à tester toute la classe et à ne renvoyer à la maison que ceux qui sont positifs", a indiqué le ministre de l'Education sur Franceinfo. "On verra si cela change vraiment la donne. Mais donc ça ne fera pas une différence gigantesque avec ce que nous faisons actuellement", a-t-il ajouté. Actuellement, le protocole retenu par le ministère prévoit qu'un cas de Covid dans une classe en primaire entraîne une fermeture. En cas de contamination au collège ou au lycée, les élèves cas contacts non vaccinés doivent s'isoler une semaine. Cette expérimentation sera lancée "probablement dès le début de la semaine prochaine", a précisé le ministre.    Dès jeudi, le pass sanitaire concernera aussi les ados
Au tour des adolescents de devoir présenter le fameux QR code: à partir de jeudi, les mineurs âgés d'au moins 12 ans et deux mois devront être munis du pass sanitaire pour prendre le train, aller au cinéma ou à la piscine. Avec la décrue de l'épidémie, le gouvernement espère pouvoir bientôt desserrer les contraintes pesant sur les Français. L'obligation du port du masque à l'école primaire sera ainsi levée à partir du 4 octobre dans les départements les moins touchés par l'épidémie de Covid-19. Mais le pass sanitaire est pour l'instant maintenu partout en France. Un projet de loi pour le proroger au-delà du 15 novembre est d'ailleurs en cours d'élaboration. Pour les ados d'au moins 12 ans, l'entrée en vigueur de ce pass, initialement prévue le 30 août, avait été reporté au 30 septembre après un vote des députés en juillet. Début septembre, le gouvernement a également décidé de repousser de deux mois l'âge d'entrée dans le pass pour les jeunes, afin de permettre à tous d'être vaccinés à temps. À compter de jeudi, les jeunes mineurs devront présenter le pass sanitaire pour accéder aux lieux et événements où il est exigé (cinémas, salles de sports, piscines, restaurants, cafés...). Ils devront être munis du QR code attestant d'une vaccination complète, d'un test négatif de moins de 72h ou d'un certificat de rétablissement du Covid-19 datant d'au moins 11 jours et de moins de 6 mois.   Joe Biden a reçu sa 3e dose de vaccin lundi
Le président américain Joe Biden, 78 ans, a reçu sa troisième dose de vaccin contre le Covid-19 lundi, a annoncé la Maison Blanche. Les Etats-Unis ont autorisé la semaine dernière l'injection d'une dose de rappel du vaccin Pfizer contre le Covid-19 pour les personnes de 65 ans et plus, ainsi que pour celles à "risque", y compris du fait d'un emploi les exposant particulièrement au virus.   La Russie bat encore son record de décès quotidiens
La Russie a enregistré mardi un nouveau record de décès quotidiens dus au Covid-19, la vaccination restant laborieuse et les mesures de confinement absentes malgré la vague du variant Delta qui frappe le pays depuis juin. Lors des dernières 24 heures, 852 personnes atteintes du coronavirus sont mortes, selon le bilan publié quotidiennement par le gouvernement. Le précédent record de 828 décès avait été établi le 24 septembre. Au total, 205.531 personnes ont péri des suites du Covid-19 depuis le début de la pandémie, selon une définition restrictive des décès dus au virus donnée par le gouvernement russe.  

               

Lundi 27 septembre

  Castex confirme le déremboursement au 15 octobre des tests, sauf motif médical Jean Castex a confirmé dimanche la fin de la gratuité des tests "de confort" de dépistage du Covid-19 au 15 octobre, tout en précisant qu'ils continueront d'être remboursés pour raison médicale, sans nécessiter de prescription pour les personnes vaccinées, dans une interview aux Echos. "Il n'est plus légitime de payer des tests de confort à outrance aux frais des contribuables", estime le Premier ministre, dans cette interview publiée dimanche soir sur le site du quotidien. "Mais les tests continueront d'être remboursés pour raison médicale, soit sans prescription pour les personnes déjà vaccinées, soit sur prescription pour les autres. Nous voulons également maintenir la gratuité pour les mineurs", ajoute-t-il. "La logique est de rembourser les tests liés à des motifs réellement médicaux, et de continuer à inciter à se faire vacciner", insiste le Premier ministre. Lors de son allocution du 12 juillet, Emmanuel Macron avait annoncé que les tests "de confort" deviendraient payants à l'automne. La mesure est censée encourager la vaccination, mais aussi alléger la facture du dépistage, qui a coûté 2,2 milliards d'euros en 2020 et pour lequel 4,9 milliards sont prévus cette année.   Les principaux indicateurs stables, l'épidémie toujours contenue  Les principaux indicateurs sanitaires du Covid-19 restaient globalement stables dimanche, témoignant d'une épidémie contenue, dans le sillage de l'amélioration observée depuis le début du mois, selon les données de Santé publique France publiées dimanche. Selon le point quotidien de l'agence sanitaire, le nombre de malades du Covid-19 hospitalisés atteignait 7.994, un chiffre en très légère hausse par rapport à la veille avec 14 patients supplémentaires, mais inférieur à celui enregistré une semaine plus tôt (8.887) et aux quelque 11.000 malades décomptés au tout début septembre. Au total, 89 patients ont été admis à l'hôpital ces dernières 24 heures, contre 113 dimanche dernier. Dans le détail, les services de soins critiques accueillaient 1.577 patients (6 de plus que la veille), contre 1.832 une semaine auparavant et près de 2.300 début septembre. 35 nouveaux patients ont été admis dans ces services.  Côté contaminations, 4.706 cas ont été détectés en 24 heures pour un taux de positivité d'1,3% égal à celui de la veille. 14 décès au cours des dernières 24 heures ont été recensés, ce qui porte le nombre total de morts depuis le début de l'épidémie à 116.463. Par ailleurs, depuis le début de la campagne de vaccination en France, 50.352.639 personnes ont reçu au moins une injection et 48.268.589 personnes ont désormais un schéma vaccinal complet, selon la Direction générale de la santé.   La France va doubler le nombre de doses de vaccins données La France va donner aux pays pauvres 120 millions de doses de vaccin contre le Covid-19, soit le double de ce qu'elle prévoyait précédemment, a promis samedi le président Emmanuel Macron. "L'injustice c'est que dans d'autres continents, évidemment, la vaccination est très en retard. A cause de nous, collectivement. En Afrique, c'est à peine 3% de la population qui est vaccinée - on doit aller plus vite, plus fort", a lancé le chef de l'Etat dans une séquence vidéo diffusée pendant le concert à Paris de l'organisation caritative Global Citizen. Les Etats-Unis avaient annoncé mercredi leur intention de doubler leurs dons de vaccins contre le Covid-19, portant le total de doses promises à des pays pauvres à plus de 1,1 milliard, le président Joe Biden affichant clairement son intention de mener la riposte mondiale contre la pandémie. "Nous avons besoin que d'autres pays à hauts revenus mettent en pratique leurs promesses ambitieuses de dons", avait réclamé Joe Biden. L'Union européenne, avec laquelle les Etats-Unis entendent coopérer étroitement, va elle distribuer plus de 500 millions de doses. La Chine entend fournir au total 2 milliards de doses de vaccin au monde d'ici la fin de l'année.   Un niveau de décès "jamais atteint" en Guyane Lors des sept derniers jours, "21 Guyanais ont succombé au Covid-19, un chiffre jamais atteint" a, pour sa part, souligné l'ARS, vendredi, dans son bulletin quotidien. Une hausse des hospitalisations Covid en pédiatrie est constatée depuis 3 semaines, les moins de 20 ans représentent 9% des hospitalisations, le double de leur taux en 3ème vague selon SPF. En revanche, si le nombre d'hospitalisations a atteint le niveau du pic de la 3ème vague la semaine dernière comme la précédente, il reste encore inférieur au pic de 1ère vague. Le variant Delta a été soupçonné dans 99% des tests positifs criblés la semaine dernière. Sous forte crispation d'une partie de la population et de personnels soignants opposés à la vaccination obligatoire, les directions et chefs de service des trois hôpitaux de la région, où sont actuellement admis 130 patients pour Covid-19 dont 31 cas sévères, ont mis en garde mercredi devant la presse contre le risque généralisé de "tri des patients". Sur ce territoire de 300.000 habitants, où un habitant sur deux à moins de 25 ans, la vaccination est toujours à la peine avec "30,5 %" de personnes présentant un schéma vaccinal complet chez les plus de 12 ans selon les données officielles. C'est la couverture vaccinale la plus basse des régions françaises, avec la Guadeloupe. Les autorités recensent depuis le début de la pandémie plus de 250 décès liés au Covid-19 en Guyane, dont un quart ces 45 derniers jours.   Mobilisation en baisse contre le pass sanitaire Plus de 60.000 personnes ont à nouveau manifesté samedi en France contre le pass sanitaire mis en place par le gouvernement pour contrer l'épidémie de Covid-19, onzième acte d'une mobilisation hebdomadaire, en baisse toutefois depuis plusieurs semaines. Environ 63.700 manifestants, dont 7.200 à Paris, ont été recensés par la
police pour 197 actions organisées dans tout le pays. Ils étaient 80.500 participants il y a une semaine,...

121.000 le samedi précédent et 237.000 le 7 août, au plus fort de la mobilisation.    

Vendredi 24 septembre

Moins de 2.400 classes fermées en France, annonce l'Education nationale Moins de 2.400 classes (2.366) étaient fermées jeudi à cause de l'épidémie de Covid-19, un chiffre en baisse par rapport à la semaine dernière et qui représente 0,45% des classes du pays, a annoncé vendredi le ministère de l'Education nationale. Près de 3.300 classes (3.299) étaient fermées il y a une semaine, soit 0,63% des classes du pays, selon les chiffres du ministère. Dans ce point hebdomadaire, le ministère indique par ailleurs que 19 structures scolaires (18 écoles et un collège) sont fermées à cause de l'épidémie de Covid, soit 0,032% des établissements. Enfin, 4.154 des 10.700 collèges et lycées ont proposé "un parcours vaccinal" aux élèves.   Le régulateur européen doit se prononcer sur la 3e dose début octobre Le régulateur de l'Union européenne a annoncé jeudi qu'il donnerait ou non son accord début octobre à une troisième dose du vaccin Pfizer/BioNTech pour la population de plus de 16 ans. L'Agence européenne des médicaments doit en même temps se prononcer sur les doses de rappel des vaccins Pfizer et Moderna pour les personnes immunodéprimées, a déclaré à la presse le responsable de la stratégie vaccinale de l'AEM, Marco Cavaleri.
Les vaccins chinois en partie reconnus pour le pass sanitaire  Les personnes vaccinées contre le Covid-19 à l'étranger avec les vaccins chinois pourront désormais bénéficier du pass sanitaire en France, à condition toutefois de recevoir une dose supplémentaire de Pfizer ou Moderna, a décidé le Gouvernement. Elles pourront recevoir leur pass sanitaire "7 jours après l'administration" de cette dose complémentaire d'un vaccin à ARNm, précise un décret paru jeudi au Journal officiel. Un DGS-Urgent ajoute que cette dose devra être faite "au moins quatre semaines après la dernière injection réalisée à l'étranger". Si elles n'ont eu qu'une seule dose de vaccin chinois, elles "devront recevoir deux doses de vaccin à ARNm afin de compléter leur schéma vaccinal et ainsi obtenir leur pass sanitaire en France" Jusqu'à présent, les personnes vaccinées avec les vaccins chinois, qui nécessitent deux doses, ne pouvaient obtenir de pass sanitaire en France sans repasser par une vaccination complète avec l'un des vaccins reconnus. Pour l'heure, 4 vaccins anti-Covid sont autorisés dans l'UE par l'EMA et la Commission européenne:  Pfizer/BioNTech, Moderna, AstraZeneca et Janssen. Mais l'OMS en reconnaît d'autres: les vaccins chinois Sinopharm et Sinovac, ainsi que des versions du vaccin AstraZeneca qui lui sont équivalentes mais sont fabriquées hors Union européenne (comme le vaccin Covishield indien). Le vaccin russe Spoutnik V, lui, n'est encore reconnu ni par l'UE, ni par l'OMS.   La décrue se poursuit à l'hôpital La décrue des malades du Covid se poursuit à l'hôpital, confirmant une nette amélioration depuis le début du mois, selon les statistiques publiées jeudi par Santé publique France. Le nombre de patients hospitalisés a baissé à 8.237 contre 8.414 la veille, avec 301 admissions. Ils étaient environ 11.000 début septembre. Les services de soins critiques ont accueilli 71 nouveaux patients ces dernières 24 heures. Au total, on compte 1.609 malades du Covid dans ces services, contre 2.294 au 1er septembre. Le nombre de cas détectés en 24 heures est de 6.229 et le taux de positivité est à 1,4% (contre 2,6% début septembre). La France a enregistré depuis le début de l'épidémie, début 2020, 116.371 décès, dont 89.556 à l'hôpital, et 63 au cours des dernières 24 heures. Depuis le début de la campagne vaccinale, 50.249.948 personnes ont reçu au moins une injection (soit 74,5% de la population totale) et 47.988.307 personnes ont désormais un schéma vaccinal complet, soit 71,2% de la population totale, selon la Direction générale de la Santé.   Démantèlement d'un réseau de faux pass sanitaires dans le Loiret  4 personnes, dont une infirmière libérale exerçant à Orléans, ont été mises en examen pour "escroqueries au préjudice d'un organisme de protection sociale, détention et usage de faux administratifs, introduction frauduleuse dans un système de traitement automatisé de données et mise en danger de la vie d'autrui", selon un communiqué du parquet. Elles auraient en effet généré et vendu des faux pass sanitaires. 2 membres de ce réseau ont été placés en détention provisoire, 2 autres sous contrôle judiciaire. Si l'infirmière libérale était inconnue de la justice, ses 3 complices avaient déjà été eux condamnés dans des affaires liées notamment aux stupéfiants. Ces derniers récupéraient les coordonnées de personnes cherchant à se procurer un pass sanitaire. Ils les transmettaient à l'infirmière qui générait un pass sanitaire sur le
site de l'Assurance maladie sans avoir réalisé le vaccin. Selon le parquet, le réseau aurait "délivré plusieurs dizaines de pass sanitaires moyennant 350 euros l'unité". Les vaccinations ont été déclarées au Havre, dans le Val-d'Oise et le Loiret.   Un nourrisson vacciné "par erreur" en Turquie "Un bébé d'un mois a été vacciné par erreur contre le Covid-19 en juillet au lieu de recevoir un vaccin contre l'hépatite", a indiqué l'infectiologue pédiatrique de l'Université d'Egée, Zafer Kurugol, qui continue à suivre l'enfant. Selon le Dr Kurugol, le soignant qui a administré le vaccin dans la région d'Izmir (ouest) s'est rendu immédiatement compte de l'erreur et a alerté les autorités.Transféré à l'hôpital universitaire d'Egée, le bébé a subi plusieurs examens, y compris de son rythme cardiaque, et placé sous surveillance. Aucun effet négatif après une semaine. "Il a quitté l'hôpital comme il est arrivé, en parfaite santé. (...) Il n'a même pas eu les effets secondaires qu'on observe parfois chez les adultes, comme la fièvre. Il a continué d'être allaité sans aucun souci." Aujourd'hui âgé de 4 mois, le bébé...

continue d'être régulièrement examiné par le médecin et est toujours en bonne santé. Des analyses ont montré qu'il a développé des anticorps contre le Covid, a ajouté l'infectiologue qui n'a pas souhaité révéler le nom du vaccin administré.  

Jeudi 23 septembre 

La décrue se poursuit à l'hôpital
La décrue des malades du Covid-19 se poursuit à l'hôpital, confirmant une nette amélioration depuis le début du mois, selon les statistiques publiées mercredi par Santé publique France. Le nombre des patients hospitalisé a baissé à 8.414 contre 8.594 la veille, avec 361 admissions. Ils étaient environ 11.000 début septembre. Les services de soins critiques, qui traitent les cas les plus graves, ont accueilli 68 nouveaux patients ces dernières 24 heures. Au total, on compte 1.656 malades dans ces services, contre 1.744 mardi et 2.294 au 1er septembre.  Le nombre de cas détectés en 24 heures est de 6.794 et le taux de positivité est à 1,4% (contre 2,6% début septembre).La France a enregistré depuis le début de l'épidémie, début 2020, 116.309 décès, dont 89.494 à l'hôpital, et 59 au cours des dernières 24 heures. Depuis le début de la campagne de vaccination en France, 50.203.342 personnes ont reçu au moins une injection (soit 74,5% de la population totale) et 47.897.138 personnes ont désormais un schéma vaccinal complet, soit 71% de la population totale.   Les Etats-Unis autorisent une 3ème dose de vaccin Pfizer pour les personnes de 65 ans et plus ou à "risque"
Les Etats-Unis ont autorisé mercredi l'injection d'une troisième dose de vaccin anti-Covid de Pfizer à partir de 65 ans et pour les personnes à "risque", a annoncé l'Agence américaine des médicaments. La dose de rappel pourra être administrée à partir de six mois après la deuxième injection. Avant 65 ans, les personnes éligibles pour cette dose de rappel comprennent celles présentant un "haut risque" de développer une forme grave de la maladie, ainsi que celles "dont l'exposition fréquente" au virus les mettent dans une position de "haut risque de complications graves" liées à la maladie, selon un communiqué de l'agence américaine (FDA).   Washington veut mener la riposte mondiale contre la pandémie
Les Etats-Unis vont doubler leurs dons de vaccins contre le Covid-19, portant le total de doses promises à des pays pauvres à plus de 1,1 milliard, a annoncé Joe Biden mercredi, affichant clairement son intention de mener la riposte mondiale contre la pandémie. "J'ai fait la promesse, et je la tiens, que l'Amérique sera l'arsenal de vaccins du monde, tout comme elle a été l'arsenal de la démocratie pendant la Seconde Guerre mondiale", a-t-il dit depuis la Maison Blanche. Les Etats-Unis vont acheter et distribuer aux pays en développement 500 millions de doses supplémentaires du vaccin Pfizer/BioNTech, ce qui porte leurs promesses de dons à 1,1 milliard de doses, en prenant en compte de précédentes annonces. Pfizer et BioNTech ont précisé que ces doses, fabriquées aux Etats-Unis, seraient distribuées à 92 pays en voie de développement identifiés par le mécanisme international Covax et aux 55 Etats membres de l'Union africaine.

Mercredi 22 septembre 

Le pass sanitaire maintenu pour l'instant dans tous les départements
Le pass sanitaire est maintenu pour l'instant dans tous les départements français malgré la décrue de l'épidémie du Covid-19 qui se "confirme jour après jour", a annoncé mercredi le porte-parole du Gouvernement, Gabriel Attal. "Le pass sanitaire s'est confirmé comme étant un outil très efficace pour maintenir ouverts des lieux qui auraient dû être refermés si le pass sanitaire n'avait pas existé (...) À ce stade, il n'y a pas de décision d'adapter le pass sanitaire qui continue à s'appliquer dans les mêmes conditions qu'aujourd'hui"   Fin du masque à l'école primaire le 4 octobre dans les départements au taux d'incidence inférieur à 50
L'obligation du port du masque dans les écoles primaires sera levée à partir du 4 octobre dans les départements où le taux d'incidence du Covid sera inférieur à 50 pour 100.000 habitants, a indiqué mercredi le porte-parole du Gouvernement. "Les jauges qui s'appliquent dans certains établissements recevant du public seront levées dans ces mêmes départements", a également annoncé Gabriel Attal à l'issue du Conseil des ministres, en affirmant que "le port du masque, notamment pour les plus jeunes enfants, est loin d'être anodin".   Delta a largement remplacé les trois autres variants préoccupants (OMS)
Le variant "préoccupant" Delta, présent dans 185 pays, a largement pris la place des trois autres variants "préoccupants", Alpha, Bêta et Gamma, qui représentent désormais moins de 1% des cas séquencés, a déclaré mardi l'Organisation mondiale de la Santé (OMS).  "Le virus prédominant qui circule actuellement est le variant Delta. Et en fait, moins de 1% des séquences actuellement disponibles sont (les variants préoccupants) Alpha, Bêta et Gamma", a déclaré la directrice de l'équipe technique Covid-19 à l'OMS, Maria Van Kerkhove, lors d'une séance de questions/réponses sur les réseaux sociaux. "Ce virus est devenu plus fort, il est plus transmissible et il est en train de concurrencer, de remplacer les autres virus qui circulent", a-t-elle ajouté, en précisant qu'il avait été signalé dans 185 pays.   La pression sur l'hôpital baisse encore
La pression sur l'hôpital due à l'épidémie de Covid-19 continue de baisser, selon les chiffres publiés mardi par Santé publique France, confirmant une amélioration sensible depuis le début du mois. L'agence de santé publique faisait état de 8.594 personnes hospitalisées, soit 251 de moins que la veille. Cet indicateur a chuté de près d'un quart depuis début septembre. Dans les services de soins critiques qui traitent les cas les plus graves, avec 1.744 patients, la baisse approche également un quart sur la même période. Le taux de positivité des tests est descendu à 1,4% (-0,1 point par rapport à la veille), pour la première fois depuis le 15 juillet. Le nombre de cas détectés en 24 heures, à 7.851, est le plus faible pour un mardi depuis mi-juillet. La France a enregistré depuis le début de l'épidémie 116.251 décès, dont 89.436 à l'hôpital, et 153 au cours des dernières 24 heures. La campagne de vaccination a touché 50.151.392 personnes ayant reçu au moins une injection, soit 74,4% de la population. 47.752.252 personnes ont un schéma vaccinal complet, soit 70,8% de la population, d'après les chiffres de la Direction générale de la Santé.   La Nouvelle-Calédonie sous le choc après l'annonce de 16 décès en 24 heures
La Nouvelle-Calédonie, confrontée pour la première fois au Covid-19, a enregistré 16 morts en 24 heures, ont annoncé les autorités locales mercredi, soit le bilan le plus lourd depuis le début de l'épidémie début septembre. Ce territoire français du Pacifique Sud "traverse une crise jamais vue dans toute son histoire", a alerté Gilbert Tyuienon, un des porte-parole du Gouvernement local. Au total, 49 personnes sont décédées du Covid-19 depuis la découverte des premiers cas autochtones le 6 septembre. Seize sont décédées mardi, le double du nombre de victimes enregistrées la veille. Cinquante-deux personnes sont en réanimation et 323 hospitalisées en unité Covid alors que le pic épidémique n'est pas atteint, indique la direction des Affaires sanitaires. Selon l'hôpital local, le pays entre dans la phase la plus dure de l'épidémie et celle-ci pourrait durer longtemps malgré les mesures prises pour casser les chaînes de transmission comme le confinement et le couvre-feu en vigueur jusqu'au 4 octobre. Les Calédoniens souffrent en effet de nombreux facteurs de comorbidités : 67% des adultes sont obèses et le nombre de diabétique est estimé à 10%.   Six milliards de doses de vaccins administrées dans le monde
Plus de six milliards de doses de vaccins contre le Covid ont été administrées dans le monde, selon un décompte réalisé mercredi par l'AFP à 9H30 GMT à partir de sources officielles. La vaccination dans le monde progresse ainsi sur un rythme régulier depuis trois mois: le palier de six milliard de doses injectées a été atteint en 29 jours, dans la foulée du quatrième et du cinquième milliards atteints respectivement en 30 et 26 jours. Au lancement des premières campagnes de vaccination, le premier milliard de doses n'avait lui été atteint qu'en environ 140 jours.  

Mardi 21 septembre 

Les indicateurs continuent de s'améliorer
Les indicateurs continuent de s'améliorer avec une nouvelle baisse du nombre de malades atteints du Covid-19 et des hospitalisations, selon les chiffres publiés lundi par Santé publique France. Avec 373 nouvelles admissions, les hôpitaux accueillaient lundi 8.845 malades contre 8.887 dimanche. Ils étaient 9.986 il y a une semaine. En services de soins critiques, le nombre de malades du Covid-19 est de 1.805 contre 1.832 dimanche et 2.103 lundi dernier, avec 114 nouvelles admissions. Le taux de positivité s'élève à 1,5%, au plus bas depuis la mi-juillet avec 1.515 cas confirmés depuis la veille contre 2.062 il y a une semaine. Cet indicateur est généralement plus bas les lundis compte tenue du nombre de tests réduits le week-end. Le nombre total de décès depuis le début de l'épidémie s'élève à 116.050, dont 89.283 à l'hôpital, avec 91 décès au cours des dernières 24 heures. Côté vaccination, 50.102.414 personnes ont reçu au moins une injection au 20 septembre, soit 74,3% de la population totale et 47.654.418 personnes ont désormais un schéma vaccinal complet ce qui représente 70,7% de la population totale, selon un communiqué de la DGS.   69% des 12-17 ont reçu une première injection du vaccin
Le ministre de l'Éducation nationale Jean-Michel Blanquer s'est félicité lundi de la progression de la vaccination des collégiens et lycéens contre le Covid-19, qui dépasse 69% pour la première injection, appelant au "volontarisme" des familles pour poursuivre dans cette dynamique. "C'est très important qu'on continue la dynamique qui est en route, on a dépassé les 69% d'élèves de 12-17 ans qui ont eu déjà une première injection" a assuré le ministre, en visite au collège Fernand-Buisson de Grandvilliers, dans l'Oise, où a été installé un centre de vaccination. "C'est cette augmentation de la vaccination qui est en train de créer en ce moment en France, tous âges confondus, une baisse de l'épidémie", a-t-il ajouté.   Les Etats-Unis laisseront entrer "début novembre" tous les voyageurs internationaux entièrement vaccinés
Les Etats-Unis laisseront entrer à partir de "début novembre" tous les voyageurs en provenance de l'étranger à condition qu'ils soient entièrement vaccinés contre le Covid-19, a annoncé lundi la Maison Blanche. Les voyageurs en provenance de l'étranger devront par ailleurs se faire tester et porter un masque, tandis qu'un système de suivi des contacts sera mis en place, a indiqué le coordinateur de la lutte contre la pandémie à la Maison Blanche, Jeff Zients. Washington lève ainsi des restrictions qui pesaient depuis mars 2020 sur les voyageurs en provenance notamment de l'Union européenne, du Royaume-Uni, ou de Chine, puis s'appliquant plus tard à l'Inde ou au Brésil.    

Lundi 20 septembre 

Le cap des 50 millions de primo-vaccinés atteint, annonce Macron Le cap symbolique des 50 millions de Français ayant reçu au moins une dose de vaccin contre le Covid-19 a été atteint, a annoncé vendredi Emmanuel Macron dans une vidéo postée sur les réseaux sociaux. "Le vaccin sauve des vies, le virus tue, c'est simple", déclare le chef de l'Etat à la fin de cette vidéo, qui reprend des images de toute la campagne de vaccination débutée fin décembre 2020. Le seuil des 50 millions a été atteint avec 17 jours de retard sur l'objectif de fin août qu'avait fixé le Gouvernement en juillet. Mais il représente, pour l'exécutif, une victoire puisque près de 3/4 de la population est désormais au moins primo-vaccinée - la France est ainsi le 6e pays le plus vacciné d'Europe devant l'Allemagne et la Grande-Bretagne. Le nombre de vaccinés avait bondi après la décision annoncée par Emmanuel Macron le 12 juillet d'instaurer un pass sanitaire et de rendre obligatoire la vaccination pour les soignants. Il reste néanmoins plus de 8 millions de personnes éligibles n'ont toujours pas reçu de dose. 

  La baisse du nombre de malades se poursuit Au total, ce dimanche, 8.887 patients étaient à l'hôpital, contre 8.912 samedi, avec 113 nouvelles admissions, selon les données de Santé publique France. En services de soins critiques, le nombre de malades du Covid-19 est de 1.832, contre 1.837 samedi, avec 33 nouvelles admissions. Le taux de positivité s'élève à 1,5%, au plus bas depuis la mi-juillet, et 5.814 nouveaux cas ont été confirmés au cours des dernières 24 heures. Le nombre total de décès depuis le début de l'épidémie s'élève à 116.030, dont 89.263 à l'hôpital, avec 28 décès au cours des dernières 24 heures. Fort de cette amélioration, le Gouvernement devrait se pencher sur une possible adaptation des restrictions liées au Covid-19. "Il y a une réflexion sur la manière dont on peut adapter les règles, soit le pass sanitaire, peut-être d'autres, à la situation locale et à l'évolution de la situation locale", a déclaré dimanche le porte-parole du Gouvernement Gabriel Attal, faisant valoir qu'"on voit la situation s'améliorer". Au 19 septembre, "50.060.141 personnes ont reçu au moins une injection (soit 74,2% de la population totale) et 47.567.363 personnes ont désormais un schéma vaccinal complet (soit 70,6% de la population totale)", selon la direction générale de la Santé.   2.500 Polynésiens manifestent contre l'obligation vaccinale  La loi sur l'obligation vaccinale a été votée par l'assemblée de la Polynésie française et sera applicable le 23 octobre. Elle concerne, notamment, toutes les personnes qui exercent un emploi au contact du public. Les organisateurs, qui évaluent la participation à 2.500 manifestants, comme la police, ont été reçus au haut-commissariat puis à la présidence de la Polynésie française. Mais ils n'ont pas rencontré le président Edouard Fritch comme ils l'espéraient. Leur pétition contre l'obligation vaccinale a reçu plusieurs milliers de signatures. Le vaccin suscite la méfiance de nombreux Polynésiens : seuls 46% des 280.000 habitants ont un schéma vaccinal complet. L'épidémie de Covid-19 a fait 693 morts dans cette collectivité d'outre-mer, les trois quarts au cours des six dernières semaines. Le couvre-feu...

reste en vigueur mais une levée progressive du confinement et la reprise des cours est prévue dès lundi en Polynésie française.

Vendredi 17 septembre 

  Nouvelle-Calédonie : le confinement et le couvre-feu prolongés jusqu’au 4 octobre Le confinement en vigueur depuis le 7 septembre est prolongé jusqu’au 4 octobre, de même que le couvre-feu (de 21 h à 5 h), ont annoncé les autorités de l’archipel, alors que 7 décès dus au Covid-19 ont été enregistrés pour la seule journée de jeudi. C’est le bilan journalier le plus lourd depuis la découverte des premiers cas autochtones de la maladie le 6 septembre. 
  Covid-19 : le taux de positivité au plus bas depuis mi-juillet Le nombre de malades du Covid-19 et de ceux en soins critiques a de nouveau baissé jeudi 16 septembre, avec également un taux de positivité au plus bas depuis la mi-juillet, selon Santé publique France. Les services de soins critiques comptent 1.952 personnes, dont 103 admises ces dernières 24 heures. Ce chiffre était passé mercredi sous la barre des 2 000 patients. Mercredi 15 septembre, le président de la République a laissé entrevoir un allègement des contraintes sanitaires : “Il y a des départements où on va être amené à alléger les contraintes en fonction de l’évolution de l’épidémie. On va faire ça comme d’habitude avec pragmatisme.” Un optimisme refroidi le lendemain par le ministre de la Santé, Olivier Véran : “Nous ne sommes pas encore totalement tirés d’affaire. On est à mi-pente”, a-t-il déclaré sur RTL, ajoutant qu’un éventuel allègement des restrictions viendrait “le moment voulu”. “Nous n’y sommes pas encore [...] Nous n’avons pas fait d’annonce”, a-t-il précisé.    Martinique : le confinement assoupli à partir de lundi
Le confinement en vigueur en Martinique pour faire face à l’épidémie de Covid-19 sera assoupli à partir du lundi 20 septembre en raison de l’amélioration de la situation sanitaire. La baisse des indicateurs permet “une adaptation du confinement” en plusieurs phases, a indiqué le préfet de l’île antillaise, Stanislas Cazelles. La première débute lundi : les déplacements seront autorisés dans un rayon de 10 km, au lieu d’1 km autour du domicile jusque là. Mais les horaires du couvre-feu restent inchangés : il sera toujours interdit de se déplacer entre 19 h et 5 h, sauf motif impérieux. L’accès aux plages sera de nouveau autorisé en mode dynamique. La navigation sera possible, avec la règle de 6 passagers maximum pour les bateaux privés.    Polynésie française : déconfinement progressif dès lundi
Le haut commissaire Dominique Sorain et le président de la Polynésie française Edouard Fritch ont annoncé jeudi le maintien du couvre-feu mais une levée progressive du confinement et la reprise des cours dès lundi dans cette collectivité d’outre-mer. Le confinement sera maintenu le week-end dans les îles les plus peuplées, mais il sera levé en semaine. Les restaurants pourront rouvrir et le sport sera autorisé, en dehors des compétitions. Les musées, salles d’exposition et cinémas restent en revanche fermés. Les rassemblements de plus de dix personnes sont interdits. Les croisières pourront reprendre, sous réserve que le personnel comme les passagers soient vaccinés.    L’Italie généralise le pass sanitaire à tous les lieux de travail 
Le gouvernement italien a généralisé l’obligation du pass sanitaire sur le lieu de travail, dans le secteur public comme privé. A partir du 15 octobre, cette attestation pourra être exigée. L’absence de pass sanitaire sera sévèrement sanctionnée, sans toutefois aller jusqu’au licenciement. À ce stade, près de 75% de la population âgée de plus de 12 ans est vaccinée. Au sein des professions médicales, le vaccin, pourtant obligatoire dans ce secteur, rencontre des obstacles : la Fédération nationale des ordres de médecins (FNOMCEO) a confirmé jeudi que 728 médecins sont actuellement suspendus parce que non vaccinés   L’Afrique va manquer de près de 500 millions de vaccins
Le mécanisme de financement international Covax ayant revu à la baisse ses prévisions d’expédition de vaccins anti-Covid 19 vers les pays pauvres, l’Afrique va manquer de presque 500 millions de doses par rapport à l’objectif mondial de 40% de vaccinés à la fin de l’année, a déploré l’OMS.    Russie : un cluster au Kremlin 
Le président russe a révélé que des dizaines de personnes de son entourage souffraient du Covid-19. Vladimir Poutine, qui s’est mis à l’isolement mardi après avoir été en contact de “manière très rapprochée” avec un de ses collaborateurs vacciné mais malade, a déclaré qu’il allait devoir rester à l’isolement encore “plusieurs jours” du fait de ce foyer. Le président russe est lui officiellement vacciné depuis mars, avec le vaccin russe Spoutnik V.    Vaccin obligatoire pour l’Assemblée de l’ONU
Tous les dirigeants et diplomates participant à l’Assemblée générale de l’ONU, du 21 au 27 septembre à New York, devront montrer une preuve de vaccination contre le Covid-19, en vertu des règles en vigueur dans la ville. Le président brésilien Jair Bolsonaro, qui n’est pas vacciné, a néanmoins assuré qu’il s’y rendrait pour y prononcer le discours d’ouverture. Le chef d’Etat, contaminé par le virus l’an dernier, a de nouveau martelé qu’il était déjà immunisé.       

Jeudi 16 septembre

  La Chine affirme avoir entièrement vacciné plus d'un milliard d'habitants Le gouvernement chinois a affirmé jeudi avoir entièrement vacciné plus d'un milliard d'habitants contre le Covid-19, soit plus de 70% de sa population. Le pays le plus peuplé de la planète (1,4 milliard d'habitants), où le Sars-CoV-2 a fait son apparition fin 2019, avait distribué au total 2,16 milliard de vaccins en date du 15 septembre. Le pays a commencé dès la fin de l'an dernier à vacciner sa population principalement à l'aide de deux vaccins distribués en deux doses par les laboratoires Sinovac et Sinopharm. Leur taux d'efficacité fait l'objet d'interrogations, notamment face aux souches plus résistantes comme le variant Delta. Pékin n'a pour l'heure pas autorisé la commercialisation de vaccins étrangers sur son sol. Le nombre officiel de morts du Covid reste fixé à 4.636.   En Guadeloupe, confinement prolongé et allégé Le confinement en Guadeloupe, prévu jusqu'à dimanche pour tenter d'arrêter la propagation du Covid dans l'île, sera prolongé et allégé, a annoncé le préfet, qui n'a pas donné de calendrier précis de déconfinement, celui-ci dépendant "du niveau de certains indicateurs". Si l'épidémie est en phase de décroissance sur l'île, certains indicateurs restent élevés, notamment le taux d'incidence, qui dépasse encore 200 pour 100.000 habitants. Le taux de positivité, à 6,9 %, est en baisse. La première phase du déconfinement - qui correspond notamment à un taux d'incidence inférieur à 200 pour 100.000 habitants et à un taux de positivité inférieur à 10 - devrait être atteinte mercredi, selon le préfet. Le couvre-feu sera ainsi reculé à 20 heures, contre 19 heures actuellement, et les déplacements seront à nouveau permis dans une limite de 10 km (contre 5 actuellement). "Les plages et les cours d'eau seront ouverts le matin et l'après-midi." La 2e phase, "atteignable début octobre et qui correspond réellement au début du déconfinement, aura lieu lorsque le taux d'incidence passera sous la barre des 75 pour 100.000 habitants, un taux de positivité inférieur à 5% et une pression hospitalière à 100% de l'activité habituelle", a dit le préfet. La 3e phase, celle de la "libération à peu près entière de toutes les activités", est espérée mi-octobre. En Guadeloupe, le taux de vaccination reste très faible: seuls 27,11% de la population de plus de 18 ans ont reçu les deux injections du vaccin   Moins de 2.000 patients en réa, la décrue se poursuit Avec 119 nouvelles admissions, les services de soins critiques qui soignent les cas les plus graves comptent 1.959 personnes contre 2.000 la veille, selon les chiffres publiés mercredi par Santé publique France. 9.555 malades sont actuellement hospitalisés dont 452 admis en 24 heures contre 9.739 mardi. La maladie a emporté 79 personnes en 24 heures (96 la veille) portant le
bilan total à 115.829 depuis le début de l'épidémie. Les chiffres des contaminations traduisent également une amélioration, avec 9.144 nouveaux cas enregistrés contre 12.828 il y a une semaine (taux de positivité 1,9%).  Côté vacination,  49.849.575 personnes ont reçu au moins une injection (73,9% de la population totale) et 47.104.178 personnes ont désormais un schéma vaccinal complet (69,9% de la population totale).   "Faible adhésion" des élèves à la vaccination dans les établissements scolaires Les élèves ne sont "pas au rendez-vous" de la vaccination dans les collèges et les lycées, assure mercredi le premier syndicat des chefs d'établissement qui affirme que seulement "2% à 8%" des élèves ont reçu une première dose dans l'enceinte des établissements scolaires. "Cela ne veut pas dire qu'il y a un rejet de la vaccination de la part des élèves car on constate que 68% des 12-17 ans ont reçu une première dose de vaccin", a tenté de rassurer Bruno Bobkiewicz, secrétaire général du principal syndicat des chefs d'établissement (SNPDEN). "C'est très disparate selon les régions car on sait que dans les Landes le taux de 12-17 ans ayant eu une dose monte à 98% quand il n'est que de 53% en Seine-Saint-Denis." Le secrétaire général ajoute en revanche que "c'est inquiétant de voir que dans des zones où il y a un public défavorisé, les chiffres n'évoluent pas autant que l'on souhaiterait, donc il y a un effort à faire particulièrement sur cette population mais certainement en dehors des établissements scolaires, qui n'arrivent pas à influencer positivement ces chiffres". Interrogé sur la pérennité de ces espaces de vaccination au sein des
établissements après les vacances de la Toussaint, Bruno Bobkiewicz a estimé qu'il "va falloir évaluer le nombre de familles volontaires et s'il reste aussi bas il faudra abandonner". Le SNPDEN a également évoqué certaines "pressions" de groupes "qui distribuent des tracts aux abords d'établissements scolaires contre la vaccination" ou encore "une infirmière dans un établissement de l'académie de Bordeaux qui a été bousculé par des personnes qui s'opposent à la mise en place de la vaccination dans les établissements", mais cela reste "très marginal".   Confinement complètement levé à partir de samedi à La Réunion Le confinement en vigueur à La Réunion depuis le 31 juillet pour freiner une nouvelle vague de Covid sera complètement levé à partir de samedi et le couvre-feu repoussé à 23h, a annoncé le préfet mercredi dans un communiqué. "Pour la cinquième semaine consécutive, la situation épidémique s'améliore à La Réunion", où 60,3% de la population présentaient un schéma vaccinal complet, a expliqué Jacques Billant soulignant que "les dernières données de Santé publique France en date du 11 septembre font (...) état d'un taux d'incidence à 99 et d'un taux de positivité à 2,1%". Fin juillet, alors que l'épidémie était en pleine recrudescence, le taux d'incidence avait dépassé les 400 pour 100.000 habitants et le taux de positivité avait atteint les 10%. La préfecture avait alors imposé une interdiction de se déplacer en dehors d'un rayon de 10 km autour de son domicile (5 km le week-end) et de sortir entre 19h et 05h. L'amélioration de la situation sanitaire avait permis un premier desserrement des mesures restrictives dès le lundi 6 septembre. Le confinement était maintenu uniquement le week-end et le couvre-feu repoussé à 21h.   La vaccination obligatoire en débat au Sénat le 13 octobre à l'initiative du PS Le Sénat dominé par l'opposition de droite examinera le 13 octobre dans l'hémicycle, dans le cadre d'un espace réservé au groupe socialiste, une proposition de loi visant à instaurer la vaccination universelle obligatoire contre le Covid-19. Son rapporteur Bernard Jomier (PS), rapporteur de la commission d'enquête puis président de la mission d'information sur le Covid-19, a salué mercredi sur Twitter "l'engagement courageux et déterminé en faveur de la vaccination" des sénateurs socialistes. La proposition de loi PS vise à compléter l'article du code de la santé publique relatif à l'obligation des vaccinations antidiphtérique et antitétanique pour y ajouter la vaccination contre le Covid-19. Les parlementaires socialistes prônent depuis l'été "l'obligation progressive d'une vaccination universelle" contre ce virus, "de toutes et tous (sauf contre-indication médicale), dans une démarche de santé publique visant à obtenir une protection collective, seule à même de garantir un retour à une vie quotidienne normale pour tous".

       

Mercredi 15 septembre

France : la vaccination devient obligatoire pour les soignants
L'obligation vaccinale contre le Covid-19 pour le personnel soignant entre en vigueur à partir en France, une mesure qui concerne 2,7 millions de personnes mais à laquelle...

une minorité reste fortement opposée. Hôpitaux, maisons de retraite, soignants libéraux, aides à domicile, pompiers, ambulanciers: pour continuer à exercer, tous les professionnels de santé ont l'obligation de recevoir au moins une injection de vaccin.    L'UE va donner 200 millions de doses supplémentaires de vaccins aux  pays pauvres
L'Union européenne va donner 200 millions de doses supplémentaires de vaccins contre le Covid-19 aux pays pauvres d'ici mi-2022, s'ajoutant aux 250 millions de doses déjà promises, a annoncé mercredi la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen. "C'est un investissement solidaire et c'est aussi un investissement dans la santé mondiale", a déclaré, devant le Parlement européen, Mme von der Leyen, soulignant que, si dans l'Union européenne plus de 70% des adultes sont vaccinés, "moins de 1% des doses de vaccins ont été administrées dans les pays pauvres". Ces dons se font principalement via le mécanisme de distribution international Covax, censé permettre à 92 Etats et territoires défavorisés de recevoir gratuitement des vaccins financés par des nations plus prospères. Mais les fondateurs de ce mécanisme, dont l'Alliance du vaccin (Gavi) et l'OMS, dénoncent régulièrement l'inégalité criante dans l'accès à la vaccination entre les populations des pays pauvres et des pays riches, qui commencent à administrer une troisième dose de rappel.     Les indicateurs continuent de s'améliorer
Les nombre de malades du Covid hospitalisés continue de baisser, de même que celui des patients admis en soins critiques, selon les chiffres publiés mardi par Santé publique France. Avec 577 admissions en 24 heures, 9.739 personnes atteintes du Covid sont actuellement prises en charge dans les hôpitaux français, contre 9.986 la veille. Ce chiffre est passé lundi sous la barre des 10.000, pour la première fois depuis le 15 août. La décrue se confirme aussi dans les services de soins critiques, qui soignent les cas les plus graves notamment en réanimation: ils comptent 2.000 patients (103 de moins que lundi) dont 577 nouveaux admis. Mardi dernier, ces services accueillaient 2.259 patients. La maladie a emporté 96 personnes en 24 heures (86 la veille), portant le bilan total à 115.752 morts depuis le début de l'épidémie. Les chiffres des contaminations traduisent également une amélioration, avec 10.327 nouveaux cas enregistrés -- ils étaient plus de 14.500 il y a une semaine. Et le taux de positivité passe sous 2%, à 1,9%. Depuis le début de la campagne de vaccination en France, 49.768.927 personnes ont reçu au moins une injection (soit 73,8% de la population totale) et 46.926.666 personnes ont désormais un schéma vaccinal complet, ce qui représente 69,6% de la population totale.   Première plainte contre l'obligation vaccinale décrétée par Biden
Les autorités d'Arizona, Etat dirigé par un gouverneur républicain, ont annoncé mardi avoir déposé la première plainte contre la décision du président  démocrate Joe Biden de rendre la vaccination anti-Covid obligatoire pour les deux tiers des salariés américains.   Les Pays-Bas mettent fin à la distanciation sociale
Les Pays-Bas ont annoncé mardi un allègement des restrictions liées à la pandémie de Covid-19, dont la fin de la distanciation sociale, et la mise en place d'un "pass Covid" pour entrer dans les bars, les restaurants et les festivals.

Royaume-Un i: piqûre de rappel pour les plus de 50 ans
Le Gouvernement britannique a annoncé qu'une dose de rappel de vaccin serait proposée dès la semaine prochaine aux plus de 50 ans et aux soignants, espérant éviter un nouveau confinement cet hiver. Les personnes âgées de 16 à 49 ans souffrant de problèmes de santé et les adultes en contact avec des personnes immunodéprimées sont également concernées.

Mardi 14 septembre

France : moins de 10.000 hospitalisés, la décrue se poursuit
Le nombre de malades du Covid-19 hospitalisés est passé sous la barre de 10.000 pour la première fois depuis le 15 août et une nouvelle baisse légère a également été enregistrée en soins critiques, selon les chiffres publiés lundi par Santé publique France. Avec 446 admissions en 24 heures, 9.986 personnes sont actuellement hospitalisées contre 10.012 dimanche. Les services de soins critiques, qui accueillent les cas les plus graves, comptent 2.103 patients dont 116 admis en 24 heures, contre 2.129 dimanche. Ils étaient 2.249 il y a une semaine. 2.062 nouveaux cas du Covid ont été répertoriés en 24 heures, un indicateur qui est généralement plus bas les lundis en raisons de la fermeture des laboratoires le dimanche. Il y a sept jours, on comptait 3.042 cas. Le taux de positivité poursuit sa baisse à 2% contre 2,1% dimanche.Dans les dernières 24 heures, 86 malades du Covid sont décédés contre 29 la veille, portant le bilan total à 115.603 depuis le début de l'épidémie, dont 88.891 à l'hôpital.   Vaccin Covid: la 3e dose pour tous n'est pas justifiée, selon des experts de l'OMS
Injecter des doses de rappel de vaccins anti-Covid-19 à l'ensemble de la population n'est pas justifié actuellement car ils restent très efficaces contre les formes graves, même face au variant Delta, estiment lundi des experts de l'OMS et la FDA, l'agence du médicament américaine. "Ces vaccins, qui sont en quantité limitée, sauveront le plus de vies s'ils sont fournis aux personnes qui ont un risque important d'être atteints par une forme grave (du Covid) et n'ont pas encore été vaccinées", écrivent ces experts dans la revue médicale britannique The Lancet.   Les médecins-chefs britanniques recommandent de vacciner les 12-15 ans
Les médecins-chefs des quatre nations du Royaume-Uni (Angleterre, Ecosse, Pays de Galles et Irlande du Nord) ont recommandé lundi de vacciner les adolescents de 12 à 15 ans en bonne santé contre le Covid-19.

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La consultation longue à 60 euros pour les patients de plus de 80 ans et/ou handicapés est-elle une bonne mesure ?

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Une fois par an en sortie d’hospitalisation ou critère strict. Il n’y a ici aucune revalorisation réelle au vu des cotations exist... Lire plus

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