Age "d'équilibre", réserves des libéraux, entrée en vigueur : l'essentiel des annonces de Philippe sur la réforme des retraites
Grèves ou pas, "le système sera le même pour tous les Français, sans exception", "pour le député comme pour le conducteur de train", a martelé ce midi Edouard Philippe. Le Premier ministre persiste et signe : les 42 régimes spéciaux disparaitront, "progressivement, sans brutalité", au profit d'un régime universel par point, qui reste basé sur la répartition.
Cotisations
Les travailleurs, quel que soit leur statut, cotiseront au même taux jusqu'à 120.000 euros, et ce sur la totalité de leurs revenus : les primes des fonctionnaires seront intégrées dans le calcul. Au-delà de ces 3 PASS, la cotisation de solidarité (sans droit supplémentaire) sera plus élevée qu'aujourd'hui.
Pour les libéraux, des "modalités douces de convergence" des cotisations seront mises en place, sur 15 ans. En parallèle, une réforme de la CSG et des cotisations vieillesse sera engagée.
Points
Fini les 250 heures minimum travaillées pour qu'un trimestre soit comptabilisé. Dans le futur système par point, "chaque heure travaillée ouvrira des droits".
La valeur du point, et son évolution, seront fixées par les partenaires sociaux "sous le contrôle du Parlement". Le Gouvernement s'engage sur une "règle d'or" : la valeur des points acquis ne pourra pas baisser. Elle sera indexée sur les salaires plutôt que sur l'inflation.
Pension minimale
La loi garantira une pension minimale de 1.000 euros net par mois, "pour une carrière complète au Smic". Dans la durée, la pension minimale sera maintenue à 85% du smic. Des points seront alloués pour...
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