Le coup de gueule de Martine Aubry face à Agnès Buzyn et Nicole Belloubet [VIDEO]

26/02/2019 Par A.M.
Les ministres de la Santé et de la Justice se sont rendues vendredi au CHRU de Lille afin d'inaugurer un centre national de ressources pour les victimes de psychotrauma. Ce que la maire de Lille, et accessoirement présidente de l'établissement, n'a pas du tout apprécié.

Le légendaire franc-parler de Martine Aubry a encore frappé. L'ancienne ministre socialiste, maire de Lille depuis 2001, n'a été prévenue qu'au dernier moment du déplacement dans sa ville de deux ministres, Agnès Buzyn et Nicole Belloubet. Une visite "surprise" qui l'a d'autant plus énervée qu'il s'agissait d'inaugurer un centre national de ressources et de résilience destiné à améliorer la prise en charge des victimes de psychotrauma au sein du CHRU de Lille, établissement dont elle est présidente. Face caméra, l'élue socialiste ne s'est donc pas privée de sermonner les ministres de la Santé et de la Justice dès leur descente de voiture. "On ne prévient pas l'ancien monde dont je suis", a-t-elle attaqué. "Je suis maire de Lille, présidente du CHRU. Je n'ai pas été prévenue de votre visite, sauf hier soir par le préfet, ce que je trouve quand même inacceptable. Je vous le dis comme je pense." Sans attendre la réponse des deux ministres, Martine Aubry a enchaîné sur la "façon" dont les hospitaliers qui manifestaient aux côtés de Gilets jaunes devant le CHRU ont été traités. "J'ai été ministre de la Santé, rappelle-t-elle. J'ai pas fait une seule visite sans qu'il y ait des manifestants. J'ai jamais fait charger la police. C'est pas vous, mais je trouve que ça s'est passé mal." Alors que Nicole Belloubet tente d'intervenir, Martine Aubry la coupe. "De toute façon, je suis habituée, il n'y a pas un ministre qui nous appelle", poursuit-elle, dénonçant un "mépris des élus" affiché par le "nouveau Gouvernement". Mais depuis ce coup d'éclat, la version de la maire de Lille a été remise en cause Le service de presse de l'édile a finalement reconnu avoir été prévenu de la visite deux jours avant. Quant au CHRU, il affirme avoir passé le mot 3-4 jours plus tôt. "Nous avons vérifié et évidemment, Mme Aubry avait été prévenue une semaine avant. Le préfet a suivi les protocoles habituels, donc je pense qu'elle s'est émue de ne pas recevoir un coup de téléphone personnel" a taclé Agnès Buzyn sur RTL ce mardi matin. [avec 20minutes.frFrance3 et RTL]

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