Martin Hirsch: l'Hôpital Pompidou n'est pas "maudit", mais "formidable"
Inaugurant lundi une nouvelle plateforme de chimiothérapie à l'Hôpital européen Georges-Pompidou (HEGP), le directeur général de l'Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP) a loué la prise en charge et la directrice de cet établissement, mises en cause dans les drames récents.
Le 17 décembre 2015, le Pr Jean-Louis Mégnien se défenestrait de son bureau, situé au 7e étage de l'HEGP. Le 1er février dernier, un patient était découvert mort dans le local d'un parking, trois jours après sa disparition du service de soins. Le 5 février, un infirmier de l'établissement se suicidait en se jetant de la terrasse. Des drames que Martin Hirsch ne "minimise pas", mais qui ne font pas pour autant de l'HEGP "un hôpital maudit", "qui serait frappé d'un mauvais sort et qui serait condamné à vivre de crise en crise". Cette "image" ne colle pas à la "réalité profonde" de cet établissement "formidable", estime le directeur général, qui défend le "travail remarquable" des équipes face à ceux "qui préfèrent mettre du sel sur les plaies que de contribuer à les soigner".
Rappelant les très bons résultats de l'HEGP quant à la satisfaction des patients, Martin Hirsch a également volé au secours de la directrice des Hôpitaux universitaires Paris-Ouest, Anne Costa, qui a fait l'objet d'"attaques personnelles" et d'"insinuations" dans un "contexte particulièrement violent" depuis le suicide du Pr Mégnien.
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