500 euros d’amende avec sursis et 1.000 euros de dommages et intérêts à verser au laboratoire pharmaceutique Merck. C’est la peine dont a écopé jeudi 23 septembre un médecin généraliste rémois, attaqué en diffamation par la branche du groupe qui fabrique le Levothyrox, un médicament pour la thyroïde. Il a aussi obligation de retirer de sa page Facebook ses propos jugés litigieux.
Ceux-ci avaient été publiés le 6 avril 2019. Le praticien demandait aux personnes “intoxiquées” par la nouvelle formule du Levothyrox, accusée par de nombreux patients d’induire des effets secondaires plus ou moins graves, et qui présentaient des “nodules sous cutanés” de se faire connaître auprès de lui. Ajoutant : “Les investigations pour confondre et punir ceux qui ont détruit (leurs) vies se poursuivent.”
Il fera appel
Le tribunal correctionnel de Paris a estimé qu’il ne pouvait “qu’être compris de ce message que [ceux-là avaient] délibérément porté atteinte à la santé des patients”. “Il s’agit de l’imputation d’un fait précis qui porte atteinte à l’honneur et à la considération” de la société Merck Serono, “dès lors qu’il est notoire qu’elle commercialise ce médicament”, indique le tribunal dans sa décision. Il n’a pas retenu la “bonne foi” du médecin, estimant que “la base factuelle relative à l’imputation formulée”, était “inexistante”.
Le généraliste à indiqué à l’AFP qu’il ferait appel. “En tant que lanceur d’alerte et plus que jamais dans ce dossier, j’estime qu’il est indispensable de préserver la parole dans notre pays.”
[Avec AFP]
La consultation longue à 60 euros pour les patients de plus de 80 ans et/ou handicapés est-elle une bonne mesure ?
A Rem
Non
Une fois par an en sortie d’hospitalisation ou critère strict. Il n’y a ici aucune revalorisation réelle au vu des cotations exist... Lire plus