L'affaire était jugée devant la cour administrative d'appel de Nantes. Un ancien médecin du CHU de Brest réclamait à l'Etat 725 000 euros de dommages et intérêts : pour ce dernier en effet, sa sclérose en plaques, diagnostiquée en 2012, a été provoquée par le vaccin contre la grippe H1N1, effectuée dans le cadre de ses fonctions en 2009.
Son avocat a mis en avant la "proximité temporelle immédiate" entre la vaccination et l'apparition des premiers signes de fatigue "dès les premiers mois de 2010". Il a également souligné devant les magistrats que l'âge, le sexe et l'origine géographique de son client "l'écartent des groupes risquant de développer une sclérose en plaques".
Mais la cour d'appel, comme le tribunal administratif de Rennes avant elle, a jugé que le lien de cause à effet n'était pas établi, en ce basant sur les conclusions de l'expert désigné par l'Oniam. A noter que quatre cas de SEP ont été observés chez les personnes vaccinées après à la campagne de 2009.
[Avec Le Télégramme]
La consultation longue à 60 euros pour les patients de plus de 80 ans et/ou handicapés est-elle une bonne mesure ?
A Rem
Non
Une fois par an en sortie d’hospitalisation ou critère strict. Il n’y a ici aucune revalorisation réelle au vu des cotations exist... Lire plus