En un an, ce médecin avait délivré 79 ordonnances à son épouse, en proie à une grande fragilité psychologique. Suite à une plainte de son fils, lui-même médecin, il était poursuivi pour homicide involontaire.
C'est sa responsabilité de médecin, et non pas d'époux, qui était mis en cause. Ce médecin généraliste de Vesoul, âgé de 65 ans, a comparu le 5 octobre au tribunal correctionnel. Il était poursuivi pour l'homicide involontaire de sa femme, décédée en 2011 des suites d'une association antidépresseurs-antalgiques et alcool (0.95g/l), alors qu'il se trouvait à l'étranger. En un an, le médecin avait délivré 79 ordonnances à son épouse, sujette à des épisodes dépressifs et souffrant de discopathie. Jugeant que la surprescription avait un lien indirect avec la mort de la quinquagénaire, la Procureure de la République avait requis 4 mois de prison avec sursis à l'encontre du prévenu. Mais les juges ont entendu les arguments de l'avocat de la défense, qui avait rappelé lors de l'audience que ni les pharmaciens experts ni la CPAM n'avaient remis en cause les prescriptions du médecin. Le généraliste a été relaxé. [avec estrepublicain.fr]
La consultation longue à 60 euros pour les patients de plus de 80 ans et/ou handicapés est-elle une bonne mesure ?
A Rem
Non
Une fois par an en sortie d’hospitalisation ou critère strict. Il n’y a ici aucune revalorisation réelle au vu des cotations exist... Lire plus