Un chirurgien et un radiologue du centre hospitalier de Château-Thierry (Aisne) ont été reconnus responsables du décès par choc septique d'une patiente de 20 ans, à la suite d'une opération de l'appendicite.
A l'origine, un aléa thérapeutique. Lors de l'opération de l'appendicite de Sarah, 20 ans, le 30 octobre 2014, le lavage des organes aurait propulsé un amas de matière fécale solidifié sur le foie, provoquant un abcès. En visionnant le scanner, le 6 novembre, la radiologue aurait fait part de ses doutes au chirurgien, qui ne lui aurait pas répondu. Concentrée sur l'abcès de l'ouverture, elle ne signale pas sa découverte par écrit. Les deux médecins en restent là. Malgré des analyses de sang montrant un taux de protéine C réactive 15 à 22 fois supérieur à la norme cinq jours avant sa sortie, Sarah quitte l'hôpital le 10 novembre sans antibiothérapie. Le 4 décembre, ressentant de vives douleurs au ventre, elle est admise aux urgences. La jeune femme y décède trois heures plus tard, terrassée par un choc septique. Lundi, le tribunal de Soissons a condamné la radiologue à un an de prison avec sursis et le chirurgien à quatre mois avec sursis. [avec lunion.fr et courrier-picard.fr]
Les négociations conventionnelles entre les médecins et l'Assurance maladie doivent-elles reprendre?
Jerry Tulassan
Non
La négociation est une série d'entretiens, de démarches entreprises pour parvenir à un accord, pour conclure une affaire ou mettre... Lire plus