Fin de la PACES et du numerus clausus : le nombre de places sera défini par les universités

10/01/2019 Par F. Na.

Dès la rentrée 2020, les universités auront la responsabilité de définir le nombre de places qu'elles ouvrent en 2ème  et 3ème années des études de santé. Dans son projet de loi santé, Agnès Buzyn prévoit de confier le nombre de places en 2ème et 3ème années des études de santé aux universités dès 2020. Selon Agnès Buzyn, ce document "devrait être envoyé au Conseil d'Etat la semaine prochaine". Ce projet de loi sera transmis au Parlement avant l'été, la ministre souhaitant qu'il soit examiné "en urgence". A compter de la rentrée 2020, "les capacités d'accueil des formations en deuxième et troisième années de premier cycle (seront) déterminées par les universités", indique le texte qu'a pu consulter l'AFP. Le nombre de places proposées par chaque faculté tiendra compte des "objectifs d'admission en première année du deuxième cycle", qui seront aussi "arrêtés par l'université", mais "sur avis conforme de l'agence régionale de santé" et "au regard d'objectifs nationaux pluriannuels". L'admission en 2e ou en 3e année d'études de santé dépendra de "la validation d'un parcours de formation antérieur et (de) la réussite à des épreuves", dont les contenus seront précisés par décret. Par ailleurs, le texte donne aussi quelques précisions sur la fin des ECN. Les futurs externes qui débuteront leur 4e année à la rentrée 2019 devront à l'avenir obtenir "une note minimale à des épreuves permettant d'établir (qu'ils auront) acquis les connaissances et compétences suffisantes" pour accéder au troisième cycle. Pour ceux qui accèderont ainsi à l'internat, "les modalités de répartition des postes ouverts" et "d'affectation" des étudiants seront en outre modifiées par décret. [Avec AFP]

Vignette
Vignette

La consultation longue à 60 euros pour les patients de plus de 80 ans et/ou handicapés est-elle une bonne mesure ?

A Rem

A Rem

Non

Une fois par an en sortie d’hospitalisation ou critère strict. Il n’y a ici aucune revalorisation réelle au vu des cotations exist... Lire plus

0 commentaire
8 débatteurs en ligne8 en ligne





La sélection de la rédaction

"En 10 secondes le diagnostic est fait" : l'échographie par les généralistes, une solution pour faciliter l...
21/02/2024
42
Portrait
"Je suis loin d’avoir lavé mon honneur mais j’ai rétabli l’histoire" : les confidences d’Agnès Buzyn, ministre...
22/12/2023
35
"Se poser dans une bulle, ça fait du bien" : en immersion dans cette unité cachée qui soigne les soignants...
05/01/2024
15
Santé publique
Ce qui se cache derrière la hausse inquiétante de l'infertilité
13/03/2024
17
"Ils ont une peur primaire de la psychiatrie" : pourquoi les étudiants en médecine délaissent cette spécialité
27/02/2024
28
"C'est assez intense" : reportage dans un centre de formation des assistants médicaux
01/03/2024
9