"Prendre le temps". C'est la priorité du Gouvernement sur la loi bioéthique, qui pourrait notamment élargir la PMA à toutes les femmes. L'examen du texte pourra être repoussé à 2020 si nécessaire, a indiqué l'exécutif. "On a besoin sur ces sujets-là de pouvoir nourrir la réflexion des citoyens, des élus, dans un champ qui soit dépassionné. On a trop œuvré dans la passion avec un camp contre un autre et je pense qu'on a besoin de se faire une opinion commune", a fait valoir le ministre des Relations avec le Parlement, Marc Fesneau sur LCI. L'examen du texte pourrait débuter en fin d'année 2019, mais "si ça déborde, ça déborde", a indiqué le ministre, qui n'exclut donc pas un vote en 2020. "Le Premier ministre et le président de la République ont fait le choix de donner le temps au débat, c'est un engagement présidentiel, il sera donc tenu, personne ne peut avoir de doute là-dessus", a-t-il expliqué. Au ministère de la Santé, on rappelle que l'extension de la PMA n'est qu'un élément d'une réflexion sur la bioéthique beaucoup plus large, incluant la question des tests sur les embryons, la création d'embryons transgéniques et l'utilisation de cellules souches embryonnaires humaines. Selon l'entourage de la ministre, il n'y a "aucun doute" à avoir quant à la mise en œuvre de l'extension de la PMA "avant la fin du quinquennat", malgré les réticences exprimées par une partie de l'opinion sur ce sujet. [Avec AFP et Lefigaro.fr]
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Jerry Tulassan
Non
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