L'unique centre de procréation médicalement assistée (PMA) de la Manche, à la polyclinique du Cotentin près de Cherbourg, voit sa pérennité menacée faute de médecins. Le départ à la retraite d'un des deux médecins gynécologues en mars dernier place la structure dans l'obligation de recruter un nouveau praticien, sans succès à ce jour. La question s'était déjà posée en mars 2018, à l'issue du premier départ à la retraite du médecin. Le centre avait alors fait appel à un cabinet de chasseurs de têtes et recruté un gynécologue roumain, reparti après quelques mois – officiellement, pour raisons "personnelles". Le praticien à la retraite avait alors dû revenir exercer pendant quelques mois, à titre de dépannage. "Si dans deux ans un médecin n'est pas trouvé, on perdra notre autorisation. La flamme vacille en ce moment", prévient le biologiste du centre de PMA, cité par France Bleu. Seule à pratiquer la PMA dans la Manche, la structure prend en charge 200 patients par an, mais les nouveaux dossiers sont actuellement redirigés vers Rouen, Caen et Rennes, faute de visibilité. Le projet de loi de bioéthique du Gouvernement prévoit l'extension de la PMA aux femmes seules et aux couples de femmes homosexuelles, avec un remboursement par l'assurance maladie. La commission spéciale de l'Assemblée a débuté les auditions mardi 27 août et doit examiner le texte à partir du 9 septembre. [Avec France Bleu et La Presse de la Manche]
L'unique centre de procréation médicalement assistée (PMA) de la Manche, à la Polyclinique du Cotentin, est menacé de fermeture s'il ne trouve pas rapidement un médecin gynécologue.
Les négociations conventionnelles entre les médecins et l'Assurance maladie doivent-elles reprendre?
Jerry Tulassan
Non
La négociation est une série d'entretiens, de démarches entreprises pour parvenir à un accord, pour conclure une affaire ou mettre... Lire plus