"Les sages-femmes ont les boules !", indique l'ONSFF dans un communiqué rappelant ses principales revendications : "des effectifs médicaux suffisants", "la modification du statut des sages-femmes hospitalièr.e.s", "une réflexion collégiale sur les différents modes d'exercice de la profession de sage-femme" et "une revalorisation vraiment incitative". La CGT, qui soutient l'ONSFF, a déposé un préavis de grève pour couvrir le mouvement et réclame notamment "de mettre leur rémunération au niveau de leur formation et de leurs responsabilités", ainsi que "des effectifs sous statut pérenne nécessaires à des prises en charge de qualité et en toute sécurité des femmes". Parmi les revendications de la CFTC, qui a fait de même, se trouvent "la fin de la précarité des contrats" ou "le même statut que les autres professions à responsabilités médicales à l"hôpital".
Les trois organisations majoritaires dans la fonction publique hospitalière, CFDT, FO et l'Unsa, ont signé un protocole d'accord avec le gouvernement en novembre, prévoyant notamment des hausses de salaires début 2022 et une sixième année de formation pour les futures étudiantes en maïeutique. Mais pour l'ONSSF ces réponses gouvernementales "sont insuffisantes". L'UNSSF, autre organisation syndicale de la profession, a pour sa part décidé de "suspendre" son mouvement le temps des négociations même si "tout n'est pas réglé loin de là". [Avec AFP]
Les négociations conventionnelles entre les médecins et l'Assurance maladie doivent-elles reprendre?
Jerry Tulassan
Non
La négociation est une série d'entretiens, de démarches entreprises pour parvenir à un accord, pour conclure une affaire ou mettre... Lire plus