Une analyse de la littérature scientifique publiée le 1er octobre dernier concluait que limiter la consommation de viande rouge et de charcuterie limitait les risques dans des proportions "très faibles". Le directeur de cette étude, Bradley C. Johnson, est aujourd'hui épinglé par The New York Times pour ne pas avoir déclaré des conflits d'intérêts avec un lobby de l'industrie agro-alimentaire. Dans son formulaire reçu par Annals of Internal Medicine, le scientifique canadien a déclaré n'avoir aucun conflit d'intérêts à signaler sur les trois années précédentes. "Or, en décembre 2016, Bradley C. Johnson a dirigé une étude contredisant les appels à manger moins de sucre, payée par l'International Life Sciences Institute (ILSI), un lobby de l'agrobusiness", explique Le Parisien. Ses clients : MacDonald's, Coca-Cola, PepsiCo, ou encore le groupe Cargill, l’un des plus importants transformateurs de viande de l’Amérique du Nord. Bradley C. Johnson se défend dans une interview mentionnée par le New York Times de tout conflit d'intérêts. Il assure que ses recommandations concernant la viande n'ont aucun lien avec les financements reçus par le lobby. Pour rappel, l'Organisation mondiale de la santé recommande de limiter la consommation de viande et de charcuterie.
Co-auteur d'une récente étude qui affirme que la viande rouge n'était pas délétère pour la santé, le scientifique Bradley C. Johnson vient d’être épinglé par le New York Times pour avoir reçu des financements d'un important lobby agro-alimentaire.
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A Rem
Non
Une fois par an en sortie d’hospitalisation ou critère strict. Il n’y a ici aucune revalorisation réelle au vu des cotations exist... Lire plus