Vaccination contre le papillomavirus : bilan et nouvelles extensions

27/02/2019 Par Pr Joël Gaudelus
Infectiologie
Les expériences étrangères et toutes les données d’efficacité et de tolérance plaident pour accroître la couverture vaccinale des filles et l’extension vaccinale à tous les garçons.

Article initialement publié par nos confrères de La Revue du Praticien, que nous remercions pour ce partage     Les infections sexuellement transmissibles dues aux papillomavirus (HPV) sont très fréquentes et asymptomatiques. Ces virus peuvent être responsables d’un large éventail d’affections tant chez la femme que chez l’homme, en particulier d’infections persistantes, et de lésions précancéreuses susceptibles d’évoluer vers un cancer.  Chez la femme, le cancer du col de l’utérus est le plus fréquent et le plus connu, mais d’autres cancers peuvent être dus aux papillomavirus : cancer de la vulve et du vagin. Chez l’homme, le cancer du pénis, rare, peut être dû aux papillomavirus. Enfin, dans les deux sexes, outre les verrues génitales dont les condylomes acuminés, les papillomavirus peuvent être responsables des cancers de l’anus et d’une fraction importante des cancers de la gorge.

Les recommandations vaccinales françaises concernent les filles de 11 à 14 ans, avec un rattrapage jusqu’à 19 ans révolus, et les hommes ayant des relations sexuelles avec d’autres hommes jusqu’à 26 ans. Comparée à d’autres pays, la couverture vaccinale est particulièrement basse en France. Les papillomavirus sont des virus à ADN dont il existe plus de 120 génotypes différents. Ils infectent spécifiquement les épithéliums de la peau et des muqueuses. Selon les types, ils sont responsables de lésions hyperprolifératives bénignes (verrues, condylomes) ou de lésions malignes. Une quarantaine de génotypes différents sont susceptibles d’infecter le tractus ano-génital.     Qui vacciner? Avec quelle efficacité chez la femme? Chez l'homme? Dans quelles circonstances le vaccin est-il remboursé?

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