Parallèlement, le nombre d’hospitalisations liées à cette infection s’est fortement accru depuis 2007, passant de 57 à 653. Il existe des variations géographiques, les taux les plus élevés étant observés dans les régions du sud de la France (Occitanie, Paca, Corse). Cette croissance des cas est due à une meilleure information des médecins couplée à la mise à disposition, en particulier à partir de 2010, de tests diagnostiques sérologiques et moléculaires performants, entrainant une hausse importante du nombre de personnes testées. Les auteurs de l’étude précisent que, contrairement à la situation précédant cette période, où la majorité des cas détectés dans les pays industrialisés étaient des cas d’importation, l’hépatite E est maintenant reconnue comme "une infection autochtone fréquente avec une transmission alimentaire". A 90%, ces cas sont de génotype 3. Le porc est le principal réservoir de virus. Et la transmission se fait souvent par l‘intermédiaire de produits à base de foie cru (saucisses de porc), dont la cuisson n’est pas suffisante. Les auteurs concluent qu’une meilleure information dans ce domaine est nécessaire.
L’incidence de l’hépatite E a fortement augmenté en France au cours de ces 15 dernières, selon une étude publiée dans le dernier bulletin épidémiologique hebdomadaire (BEH du 11 septembre 2018). Ainsi, entre 2002 et 2016, le nombre de cas diagnostiqués est passé de 9 à 2 292.
Les négociations conventionnelles entre les médecins et l'Assurance maladie doivent-elles reprendre?
Jerry Tulassan
Non
La négociation est une série d'entretiens, de démarches entreprises pour parvenir à un accord, pour conclure une affaire ou mettre... Lire plus