Il s’agit tout d’abord de l’atezolizumab (Tecentriq, Roche), déjà utilisé dans les cancers bronchiques et le carcinome urothélial, autorisé désormais dans le traitement du cancer du sein triple négatif, un cancer agressif et de moins bon pronostic que les autres cancers, qui touche souvent des jeunes femmes avec des récidives dans la moitié des cas. Tecentriq représente pour ces patientes « la première opportunité de traitement par immunothérapie », précise l’ANSM. La deuxième ATU concerne le trastuzumab emtansine (Kadcyla, Roche) dans le traitement adjuvant du cancer du sein de type HER2 positif avec une maladie résiduelle invasive. Cette molécule permet de réduire de 50% le risque de récidive par rapport au trastuzumab seul.
L’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) a décidé l’octroi d’une autorisation temporaire d’utilisation (ATU) de cohorte à deux nouveaux médicaments dans le cadre du traitement du cancer du sein. L’objectif est d’accélérer la mise à disposition des molécules innovantes dans ce domaine.
Les négociations conventionnelles entre les médecins et l'Assurance maladie doivent-elles reprendre?
Jerry Tulassan
Non
La négociation est une série d'entretiens, de démarches entreprises pour parvenir à un accord, pour conclure une affaire ou mettre... Lire plus